Les conseillers, tout comme leurs clients, risquent de commettre des erreurs de perception et de décision susceptibles de miner la performance de leurs portefeuilles, selon des chercheurs en finance comportementale.En effet, les représentants et leurs clients peuvent penser et agir en fonction de biais cognitifs. Ces biais sont en fait des schémas de pensée qui entraînent des erreurs de jugement, dont on n'est pas conscient.
Las d'entendre pester contre les grandes banques et de voir les politiciens américains tenter de les démanteler, Richard X. Bove, analyste chez Rafferty Capital Markets, a décidé de plaider leur cause.L'influent analyste bancaire américain croit fermement que le gouvernement américain fait fausse route en tentant de mettre fin aux banques dites too big to fail.
Les conseillers doivent être prudents dans l'utilisation des résultats des questionnaires qu'ils soumettent à leurs clients afin de déterminer leur tolérance au risque, selon divers chercheurs qui se sont penchés sur ces outils.En effet, certains tests peuvent parfois donner un portrait incomplet du client et même fausser son profil, et des observateurs rappellent qu'ils sont un moyen plutôt qu'une fin. Une fois un tel questionnaire rempli, une discussion franche avec le client semble nécessaire afin de poser un diagnostic juste.
Un jugement récent de la Cour suprême rappelle à quel point les assureurs sont responsables de s'assurer que la distribution de leurs produits est conforme aux lois québécoises.Ce jugement les incitera probablement à exiger dorénavant des «engagements d'indemnisation» de la part du courtier pour s'assurer de partager avec lui les coûts d'une possible poursuite, prévoit Marc Beauchemin, avocat au cabinet Lavery, à Montréal.
«La vie, cela ne sert pas seulement à faire de l'argent, il faut aussi savoir en profiter.» C'est là la philosophie de Jim Tso, un conseiller en services financiers indépendant de Floride, qui pratique dans le domaine depuis plus de 35 ans.Jim Tso est le créateur d'un nouveau blogue, InvestBetterSpendSmarter.com, où les lecteurs trouvent des conseils tant sur l'investissement en Bourse que sur la manière de planifier une croisière ou sur le choix des cartes de crédit à points. Pour Jim Tso, le site est avant tout un «outil d'apprentissage». Il souligne en entrevue que sa société eSagePrime n'est pas une firme de courtage, mais plutôt «un organisme de recherche objectif».
Depuis la crise financière, plusieurs se plaisent à minimiser les changements qui ont été apportés aux différentes réglementations financières. Ceux-ci ne seraient pas assez importants ni assez ambitieux. Néanmoins, un nouveau «paradigme» réglementaire prend forme depuis quelques années : la réglementation macroprudentielle. Le problème, c'est que ce nouveau programme de régulation risque fort de s'avérer trop ambitieux.La réglementation macroprudentielle, ou ce qu'on appelle souvent la gestion du risque systémique, n'est pas totalement nouvelle. L'idée a été évoquée ici et là au cours des années dans des rencontres internationales, mais elle n'a jamais réellement eu de prise sur les politiques publiques. Or, depuis 2008, le terme est devenu un mot clé certain de recueillir l'approbation des régulateurs.
Martin Hellwig et Anat R. Admati soutiennent que le monde traverse actuellement un remake du célèbre conte de Hans Christian Andersen, où tous les sujets prétendaient admirer les nouveaux habits (inexistants) du roi.Dans la reprise contemporaine de ce classique, le roi, c'est le secteur bancaire et ses habits, ce sont les arguments bancals des banquiers qui tentent de faire croire que leur industrie peut fonctionner selon des règles qui ne s'appliquent pas aux autres, particulièrement en ce qui concerne son niveau d'endettement.