Les planificateurs financiers doivent préparer leurs entreprises pour un déluge de changements découlant d'une « véritable tempête parfaite », selon Cary List, président et chef de la direction du Financial Planning Standards Council (FPSC), conférencier à l'occasion de la conférence annuelle de l'Institut canadien de planification financière à Ottawa, mardi.
Les conseillers devraient être davantage attentifs aux dispositifs et aux réseaux qu'ils utilisent pour accéder à leurs données sensibles, mettent en garde des experts lors de la conférence annuelle du CIFP.
Glidepath Portoflio Services est sur le point d'introduire la technologie des robots-conseillers dans l'univers des planificateurs financiers.
FI RELÈVE – S'il y a un argument qu'un jeune conseiller peut utiliser à son avantage, c'est bien celui d'être au fait des dernières technologies.
Dans la bataille pour attirer les clients à valeur nette élevée, la firme Raymond James s'est positionnée en première ligne. Dans le cadre de ses ambitieux projets d'expansion sur ce marché, elle a réorganisé l'équipe de gestion chargée de servir ses clients fortunés, se tournant vers deux piliers du secteur pour mener la charge.En octobre 2015, le segment de gestion privée de la firme a été scindé en deux sections qui collaboreront étroitement. Le vétéran de Raymond James, Mario Addeo, vice-président directeur et chef des Solutions pour clients privés, est désormais responsable des produits et services de gestion de patrimoine, de la recherche et des initiatives en matière de gestion de pratiques. Richard Rousseau, qui a migré de la Financière Banque Nationale (FBN) en janvier 2014, s'est vu confier l'expansion et la campagne de recrutement intensif de la firme à l'échelle du pays - en ajoutant de nouvelles succursales et des conseillers -, aussi à titre de vice-président exécutif, chef du service de la gestion de patrimoine.
Quel que soit l'effet néfaste des soubresauts boursiers sur les portefeuilles, une bonne majorité de Canadiens accordent une grande importance à la valeur des conseils de leur conseiller. Tel est l'un des résultats d'un vaste sondage mené auprès des consommateurs par Credo Consulting de Mississauga, en Ontario, en partenariat avec le Groupe Finance de TC Media de Montréal.Parmi les répondants de ce sondage sur leur niveau de satisfaction, 75 % ont indiqué recevoir une bonne ou une excellente valeur en contrepartie des honoraires versés à leur conseiller, bien qu'on ait noté certaines disparités régionales. (Finance et Investissement est publié par le Groupe Finance de TC Media.)
Depuis des années, la segmentation de la clientèle est reconnue comme une stratégie importante dans la gestion d'une pratique. Et si les innovations technologiques peuvent influer sur votre façon de servir vos clients et de communiquer avec eux, l'objectif fondamental de la segmentation n'a pas changé : s'assurer que chaque client reçoive le niveau de service approprié.«Souvent, les conseillers ont considéré la technologie comme LA solution», observe Ray Adamson, directeur du service à la clientèle chez BlueSun, un développeur de logiciels spécialisés en Ontario.
Les régulateurs canadiens ont tranché : les conseillers en ligne ne sont pas de simples robots.Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont émis un avis en septembre dernier en réponse à l'intérêt accru pour les conseils fournis par l'intermédiaire de plateformes en ligne. Ce nouveau modèle de placement, qui a vu le jour au pays il y a environ un an, est soumis aux mêmes exigences du Règlement 31-101 que tout autre gestionnaire de portefeuille.
FI RELÈVE – Le jeune conseiller peut hésiter à engager, ou non, un employé pour l'aider dans le développement de sa clientèle et de sa firme. Certains se priveront trop longtemps d'une aide qui serait pourtant précieuse alors que d'autres engageront trop tôt quelqu'un dont ils pourraient se passer.
GUIDE FNB 2015 - Le MRCC 2 amènerait davantage de conseillers à utiliser les FNB.Alors que les organismes de réglementation imposent de nouvelles règles visant à assurer que les clients soient informés des frais relatifs à leurs investissements et de ce qu'ils reçoivent en retour, il semble que de plus en plus d'investisseurs, ainsi que leurs conseillers, se tournent vers les options à moindre coût offertes par les fonds négociés en Bourse (FNB). De nombreux clients souhaitent connaître en détail les services rendus par leurs conseillers et les frais connexes. Par conséquent, les comptes à honoraires sont aussi en hausse.Bien que ces tendances simultanées se confirment depuis quelque temps déjà, la phase 2 du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2), qui s'implantera progressivement d'ici 2016, pourrait changer la donne.