Plusieurs épargnants investissent en Chine avec des indices comme le MSCI China. Or, cette stratégie n'est pas optimale, car elle surexpose les investisseurs aux State-owned entreprises (SOE) qui sont généralement moins dynamiques que les entreprises privées chinoises, selon la firme montréalaise de recherche MRB Partners.Associé en stratégie globale chez MRB, Mehran Nakhjavani souligne que le MSCI China est «dominé» par les SOE, c'est-à-dire les sociétés d'État chinoises inscrites en Bourse comme China Mobile, Bank of China ou la pétrolière CNOOC. Par exemple, à lui seul, le secteur financier représente 26 % de l'indice.
L'histoire nous enseigne que la déréglementation bancaire contribue à déstabiliser les institutions et à provoquer des crises. C'est pourquoi la volonté de Donald Trump de démanteler la réglementation financière mise en place par Barack Obama au lendemain de la crise de 2008 accroît les risques d'une nouvelle catastrophe.
Vote en faveur du brexit, élection de Donald Trump : le populisme monte en force dans le monde. Les épargnants peuvent s'y adapter en déployant des stratégies tant offensives que défensives.De nombreux facteurs expliquent cette vague de populisme, comme les flux migratoires incontrôlés et la hausse des inégalités de revenus. La libéralisation du commerce international et la concurrence de la Chine sont aussi pointées du doigt par les Donald Trump de ce monde.
Le revirement est aussi inattendu que spectaculaire. Longtemps délaissés en raison de leurs problèmes économiques, les pays émergents sont redevenus la «saveur du mois» auprès des investisseurs, qui peuvent y réaliser de bons rendements.BlackRock a cristallisé cette tendance au début du mois d'août. Le premier gestionnaire de fonds du monde, qui avait auparavant une opinion négative à l'égard des pays émergents, est devenu l'un de leurs partisans, rapporte le Financial Times.
La catastrophe n'a pas eu lieu. Le vote en faveur du Brexit n'a pas plongé le Royaume-Uni en récession. En fait, cette situation pourrait même représenter des occasions pour les clients qui sont prêts à prendre certains risques.Dans les jours qui ont suivi le vote du 23 juin, la réaction au résultat référendaire a toutefois été «violente», car le vote du Brexit a surpris les marchés, souligne Luc Vallée, stratège en chef chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL). «Depuis, les choses se sont replacées», précise-t-il.
Vous entendrez beaucoup parler de terrorisme dans les prochains jours, alors que les États-Unis commémorent le 15e anniversaire des terribles attentats du 11 septembre 2001. Malgré sa recrudescence dans le monde depuis 2012, le terrorisme est-il pour autant une menace sérieuse pour les investisseurs? Pas vraiment, car plusieurs facteurs permettent de relativiser ce risque politique.
les clients évoluent dans un environnement de faibles taux d'intérêt, voire de taux négatifs. Malgré tout, il est possible de réaliser des rendements à l'échéance intéressants dans le marché obligataire, pourvu qu'on soit prêt à prendre plus de risques, disent les spécialistes.Ainsi, les principales banques centrales ont réduit leur taux directeur pour stimuler l'économie et dévaluer leur devise. Cela a bien entendu un impact sur le marché obligataire (sauf indication contraire, les rendements à l'échéance annuels prévalaient durant la semaine du 3 avril).
Ce n'est sans doute qu'une question de temps avant que Fiera Capital, l'un des plus importants gestionnaires de placements du Canada, s'installe à Londres afin de répondre à la croissance de sa clientèle en Europe.
ÉLECTIONS AMÉRICAINES – La possible élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis ne serait pas une catastrophe pour l'économie américaine, affirme l'investisseur Warren Buffett.
Même si le quart de l'économie mondiale évolue dans un environnement de taux d'intérêt négatifs, le Canada court peu de risque de se retrouver dans cette situation, affirment les économistes de quatre institutions financières sondés par Les Affaires.