C'est du moins ce qu'affirme le gestionnaire de portefeuille Nick Langley, de RARE Infrastructure, sous-conseiller du Fonds mondial d'infrastructures offert par Investissements Renaissance.«Nous choisissons des titres de sociétés qui génèrent des revenus indexés à l'inflation», explique Nick Langley, de passage à Montréal en septembre dernier. Il donne l'exemple des investissements qu'il réalise dans le secteur de l'eau au Royaume-Uni.
Ils sont trois groupes de dix conseillers à se réunir cinq fois l'an pour faire le point sur leur vie, sur leur carrière, et surtout, sur leur entreprise.C'est qu'Investia Services Financiers, de Québec, a décidé de miser gros sur la formation de ses représentants.Souvent approché par des coachs, Pierre Béland, le directeur des ventes pour le Québec d'Investia, a décidé d'aller voir ce qu'un de ses protégés, Sylvain De Champlain, avait à offrir. De Champlain Services Financiers est en effet rattaché à Investia. En compagnie de son associé Patrick Ducharme et de la coach professionnelle Brigitte St-Germain, Sylvain De Champlain a fondé Virage Coaching, une firme qui se spécialise auprès des conseillers québécois.
Le Québec est la province où il se créé le moins de valeur ajoutée dans les services financiers sur quatre des provinces les plus importantes de ce secteur. Moins qu'en Alberta, qu'en Ontario ou qu'en Colombie-Britannique. Les quatre provinces illustrées dans notre infographie génèrent à elles seules plus de 90 % du PIB annuel de l'industrie financière canadienne.Les données compilées par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), que nous illustrons ici, relatent ainsi la valeur ajoutée produite par l'industrie financière de chaque province et celle de leurs sous-secteurs.
Les concours de vente en assurance de personnes sont toujours permis, mais ne doivent pas porter préjudice au client.Les formulaires de préavis de remplacement de polices seront dorénavant plus approfondis, de même que l'analyse des besoins financiers.Ce sont là quelques-unes des modifications apportées au Règlement sur l'exercice des activités des représentants par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Ces modifications, en vigueur depuis le 22 octobre dernier, sont issues d'une ronde de consultations tenues en 2011 visant à faire le point sur certaines pratiques qui ont cours dans l'industrie, mais qui sont maintenant codifiées dans la réglementation.
Une lacune dans les pouvoirs conférés à l'autorégulateur des courtiers en valeurs mobilières vient d'être comblée. Au Québec, il pourra dorénavant faire homologuer les amendes qu'il impose aux conseillers en placement fautifs et les forcer à régler la note, même quand ils ont quitté l'industrie.La capacité de récolter les amendes imposées par le tribunal disciplinaire de l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) est depuis longtemps minée par une simple question d'appartenance.
Pas faciles, les transferts de clientèle en bloc dans le secteur de l'épargne collective québécois.Pratique commerciale tolérée seulement au Québec, ses modalités varient d'un cabinet à l'autre et même d'un conseiller à l'autre. Bref, c'est une situation à géométrie variable.Si le transfert est permis pour un conseiller, il ne le sera pas pour un autre conseiller qui exerce au sein d'un même cabinet, nous ont expliqué au moins trois sources indépendantes les unes des autres sous le couvert de l'anonymat.
BLOGUE - La métropole québécoise se positionne comme une importante place financière dans les Amériques, se hissant au septième rang du palmarès établi par le Global Financial Center Index. Tirant toujours de l’arrière par rapport à Toronto, Montréal devance néanmoins les autres capitales canadiennes et latino-américaines.
La récente proposition de Jim Flaherty rebrasse les cartes quant à une réglementation nationale des valeurs mobilières. Et pourrait bien isoler le Québec.L'esprit était à la fête sur Bay Street en ce début d'automne, alors que la Colombie-Britannique et l'Ontario s'unissaient avec Ottawa pour créer un organisme coopératif en matière de réglementation des valeurs mobilières.
L'industrie financière canadienne est dominée par l'Ontario. Le Québec, bon deuxième, voit la contribution de son secteur financier à l'économie du pays peu à peu rattrapée par la Colombie-Britannique. L'Alberta, nouvelle venue dans le club, tente de se faire une place au soleil.Pendant ce temps, au Québec, la région de la Capitale-Nationale domine Montréal de haut, alors que son poids dans l'industrie financière québécoise est sans égal, notamment grâce à la présence importante des assureurs sur la Grande Allée.
La lente sortie de crise en Europe, le renouveau économique américain et la fin annoncée du supercycle des matières premières sont autant de raisons qui font que le marché canadien est beaucoup moins attrayant.D'ailleurs, la Banque du Canada soutenait récemment que l'économie canadienne renouait actuellement avec sa «croissance naturelle». Autrement dit, la supercroissance observée au cours de la dernière décennie s'est évanouie, et c'est ailleurs qu'il faut chercher les meilleurs rendements.