En renvoyant les recommandations du comité D'Amours sur l'avenir du système de retraite à la planche à dessin, Québec laisse passer une occasion d'affronter le péril auquel ce système est exposé.L'absence de consensus devant les recommandations du comité dirigé par l'ex-timonier de Desjardins, Alban D'Amours, aurait ainsi forcé le gouvernement à demander des études approfondies sur l'ensemble des solutions soumises dans le rapport déposé en avril dernier.
la première caisse du mouvement centenaire fondé par Alphonse Desjardins est un concept.La caisse «originelle», celle où tout a commencé, est aujourd'hui un musée.La résidence de Dorimène et d'Alphonse Desjardins, qui y ont vécu un demi-siècle, n'a accueilli que les premiers clients, de 1901 à 1906.Au moment d'écrire ces lignes, la Caisse de Lévis se préparait à inaugurer son dixième siège social depuis sa fondation, un tout nouveau bâtiment qui accueillera quelque 200 employés.
Janvier 2007. quand l'Autorité des marchés financiers (AMF), qui gère le Fonds d'indemnisation des services financiers (FISF), décide de n'indemniser que 10 % des investisseurs floués dans l'affaire Norbourg, le mécontentement est à son comble.Des 9 200 clients de Norbourg, seuls 925 ont été indemnisés, à hauteur de 31 M$.Parce que la plupart des clients de Norbourg sont victimes non pas de représentants, mais plutôt de Vincent Lacroix lui-même, l'indemnisation leur est refusée.
Un bras de fer juridictionnel oppose la Chambre de la sécurité financière aux grandes banques canadiennes. Et ça dure depuis près de deux ans.
C'est du moins le constat qu'on peut faire si on consulte les réactions des sociétés d'assurance de personnes qui ont participé à la consultation menée par le ministère des Finances du Québec dans la foulée du «Rapport d'application de la Loi sur les assurances», rendu public le printemps dernier.Depuis sa dernière révision majeure, en 1974, la Loi sur les assurances a connu plus de 200 modifications législatives. C'est pourquoi il était «opportun dans le cadre de la révision quinquen-nale de revoir la structure de la [Loi] de façon à la rendre plus ordonnée», écrivait le ministre des Finances, Nicolas Marceau, en préambule.
Le nouveau directeur, région du Québec et relations gouvernementales, pour le compte de l'Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM), Richard Morin, a deux mandats principaux : le premier, soutenir ses membres, et le deuxième, représenter l'association auprès du gouvernement fédéral.À cet égard, l'augmentation du nombre d'appels publics à l'épargne disponibles pour les courtiers québécois est une question importante, juge celui qui remplace Marcel St-Amour depuis le printemps dernier. Le fameux article 40.1 de la Loi sur les valeurs mobilières (LVM) est perçu comme un obstacle à surmonter (voir «Le Québec boudé pour sa réglementation», Finance et Investissement, juin 2013).
Quel est le nombre d'emplois dans l'industrie ? Qui gagne combien ? Quel est le rang du Québec dans l'industrie canadienne ? Où les gens investissent-ils leur argent ? Qui contrôle le marché hypothécaire ? Toutes les réponses à vos questions dans un petit précis de l'état des lieux du secteur Finance et Assurance. Conception : 37e avenue
Lorsqu'il nomme Christine Marchildon présidente du Groupe Banque TD pour le Québec, l'an dernier, le grand patron Ed Clarke a un plan en tête. «Take Montreal», explique celle qui dirigeait depuis 2004 le réseau de succursales de la filiale de détail TD Canada Trust dans la province avant de superviser toutes les activités du groupe au Québec.La stratégie Take Montreal vise à combler le manque à gagner cerné par la banque au Québec. «Nous avions une part de marché importante partout au Canada, mais pas au Québec.»
Pomme de discorde entre l’industrie, les consommateurs et le régulateur depuis l'affaire Norbourg, le Fonds d'indemnisation des services financiers (FISF) fera peau neuve. L'Autorité des marchés financiers, responsable de l’administration du FISF, a déposé mercredi ses recommandations de refonte de l’indemnisation des victimes de filous financiers québécois.
De nombreuses difficultés accueillent les nouveaux venus dans l’industrie financière. Ils sont trop souvent laissés à eux-mêmes lorsqu'ils doivent se constituer une clientèle, notamment.