Alors que la réforme du conseil financier est en vigueur depuis le 1er janvier au Royaume-Uni, l'Australie s'apprête à instaurer la sienne au mois de juillet prochain.C'est pour mettre un terme aux ventes réalisées dans le but de générer des commissions (churning) que les premiers débats sur la rémunération sont apparus, explique Chris Hannant, directeur des politiques de l'Association of Professional Financial Advisers (APFA) du Royaume-Uni.
Les autorités de réglementation canadiennes veulent statuer sur l'imposition d'une obligation de servir les meilleurs intérêts des clients de l'industrie financière. Mais voilà, la notion dite de «devoir fiduciaire», issue de la Common Law anglo-saxonne, est déjà enchâssée dans l'arsenal réglementaire et législatif.Au Québec du moins.Le devoir légal d'agir au mieux de l'intérêt du client «existe déjà» dans le Code civil, explique l'avocat Serge Létourneau. Le spécialiste du litige en valeurs mobilières ajoute que «ce devoir fiduciaire-là est extrêmement important, et qu'il est à la base de la protection des investisseurs».
Fort de 58 ans consacrés à gérer des portefeuilles et à donner son opinion, il vient de passer le témoin à la relève.La transition, annoncée à la fin de 2012, se préparait depuis quelques années déjà ; fidèle au style de gestion boursière de la maison, le plan de relève de Jarislowsky Fraser Limitée (JFL) est en place depuis près d'une dizaine d'années.Le départ de deux de ses fidèles acolytes en novembre dernier, le vice-président Marc Trottier et le président Len Racioppo qui se lancent dans la gestion à leur compte, a précipité la passation des pouvoirs. Mais Stephen Jarislowsky explique qu'il prépare lentement, mais sûrement, son départ depuis au moins sept ans déjà.
Pour un deuxième trimestre consécutif, la valeur des fonds communs détenus par les investisseurs québécois est en hausse. Affichant une hausse de 2,6 % au quatrième trimestre 2012, les actifs québécois affichent une croissance de leur valeur supérieure à celle des actifs canadiens.
Les données annuelles sur l’emploi, le PIB et la productivité du travail illustrent d’importantes différences entre les divers secteurs de l’industrie de la finance et de l’assurance au Québec.
La 13e édition du Global Financial Centres Index (GFCI) réserve quelques surprises au Montréal financier : non seulement la métropole grimpe-t-elle d'une place au palmarès des 77 centres financiers mondiaux, pour se hisser au 16e rang des places financières mondiales, mais son envergure est un peu plus appréciée des professionnels du secteur un peu partout dans le monde.
La syndique de la Chambre de la sécurité financière, Caroline Champagne, interjette appel du jugement du comité de discipline de la CSF, rendu en août 2012, en vertu duquel Michel Marcoux a été blanchi des accusations de n’avoir pas « agi avec intégrité, compétence et professionnalisme ».
C'est pour profiter de la croissance du marché des produits dérivés que le courtier britannique OTSC s’est installé à Montréal, a fait valoir lundi le président des activités canadiennes Richard Audet. En outre, l'établissement d'OSTC renforcera le secteur financier de la métropole, a soutenu le ministre des Finances, Nicolas Marceau qui accompagnait les dirigeants de OTSC lors de l’inauguration officielle du spécialiste des contrats à terme et mainteneur de marché, qui a déjà investi quelque 600 000 $ dans ses bureaux du centre-ville montréalais.
Le plus grand marché québécois en terme de prestation de services financiers est également le plus diversifié et le plus concurrentiel. Mais comme l'illustrent les données du tableau 2, c'est aussi un marché qui semble avoir atteint la maturité, les principaux indicateurs affichant des baisses supérieures aux moyennes québécoises.«C'est certain que Montréal ne connaît pas d'aussi bonnes croissances que Calgary ou Vancouver», remarque Luc Papineau, directeur, gestion de patrimoine et directeur du bureau de Montréal du cabinet Richardson GMP.
La discussion est un feu roulant de statistiques, d'anecdotes de ce qui se fait ailleurs dans le monde, et d'enthousiasme quant à ce qui pourrait arriver si jamais ...«Imaginez ! Si on seedait une quarantaine de petites firmes de gestion, qui chacune pourrait avoir un jour un milliard d'actif, ça nous donnerait 40 G$ !» s'exclame Geneviève Blouin, présidente du fonds de couverture Altervest, qu'elle a fondé il y a près de deux ans avec une associée.