Les grands producteurs de pétrole réussiront-ils à s'entendre pour réduire la production et ainsi faire remonter le prix du pétrole dans la fourchette de 50 à 60 $US pour la fin de l'année ?
Apple, Amazon, Google (Alphabet) et Facebook ont vécu un passage difficile depuis un mois. S’agit-il simplement d’une saine correction qui permettra aux investisseurs de refaire le plein à bon marché, ou cette mini-déroute boursière cache-t-elle plutôt des facteurs fondamentaux qui risquent de rendre le secteur technologique beaucoup moins attrayant ?
Au lendemain de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, l’éminent économiste récipiendaire du Nobel d’économie de 2008, Paul Krugman, n’y allait pas de mains mortes. « Nous nous dirigeons probablement vers une récession mondiale dont on ne voit pas la fin », écrivait-il dans le New York Times.
Depuis la crise financière, les titres à dividendes ont fait le bonheur des investisseurs. Faut-il craindre qu’une hausse des taux d’intérêt aux États-Unis mène ses titres à la déroute?
Comme les bénéfices du troisième trimestre ne seront pas très bons au moment où la Réserve fédérale (Fed) raffermit quelque peu son discours, les perspectives du marché boursier d’ici à la fin de l’année ne sont pas très excitantes.
Wells Fargo se remettra-t-elle du scandale qui force son président John Stump à expliquer les pratiques de son institution devant le Sénat et le Congrès? Faudra-t-il que l'oracle d'Omaha intervienne personnellement pour mettre fin à la déroute du titre?
Bien que nous entrons dans une période où la saisonnalité est peu favorable, certains analystes techniques demeurent très enthousiastes envers les perspectives boursières.
La presse financière regorge actuellement de commentaires d'experts qui suggèrent aux investisseurs de vendre toutes leurs actions, prévoyant un écroulement prochain du marché boursier. Marc Faber, éditeur du Gloom, Boom and Doom Report, vient d'ajouter son nom à cette liste en prédisant que l'indice Standard and Poor 500 pourrait chuter de 50% prochainement. Considérant que l'indice a plus que triplé depuis la crise financière, la tentation de suivre ce conseil pourrait être grande chez plusieurs investisseurs.
Faut-il tenter de prédire le comportement de la Bourse en fonction des événements économiques, ou doit-on plutôt se fier à l'image que projette le graphique boursier et suivre la tendance qu'elle indique ?
En novembre dernier, l'indice S&P 500 cotait 2120 et s'approchait de son sommet historique. La Bourse faisait fi du ralentissement économique en Chine, des craintes envers les banques européennes, et de la chute des profits des grandes sociétés américaines.