L'année 2015 sera-t-elle celle qui finalement fera perdre de l'argent aux détenteurs d'obligations? Si la tendance se maintient, les rendements des obligations partout dans le monde industrialisé pourraient bien être négatifs cette année. Sauf peut-être au Canada, où les perspectives semblent quelque peu différentes.
La bourse américaine n'a démontré aucune tendance claire depuis près de 4 mois. La saison estivale va-t-elle permettre au marché de se dégager dans une direction ou dans l'autre? Quant au marché canadien, déjà plus faible, le risque d'une détérioration supplémentaire semble le scénario probable de certains analystes techniques.
Le taux des obligations de 10 ans du gouvernement allemand, les bunds, est remonté au-dessus de 1% mercredi matin. Ce taux était en bas de 1% depuis septembre 2014, et il était tombé jusqu'à 0,05% il a à peine 2 mois lorsque la Banque centrale européenne (BCE) avait lancé son programme d'achats massifs d'obligations.
Bien que la croissance économique demeure mitigée pour l'instant et que les profits des sociétés sont en recul, la bourse américaine se maintient près de son sommet. Réussira-t-elle à poursuivre sur cette tendance haussière cet été?
Le gouverneur de la Banque du Canada était optimiste quant à un rebond de l’économie canadienne au deuxième trimestre. Mais à la suite de la performance très décevante du premier trimestre, va-t-il le demeurer ?
La prochaine semaine nous amènera une nouvelle ronde de publication de résultats trimestriels par les grandes banques canadiennes. Les investisseurs seront certainement curieux de voir si les banques montreront une bonne image quant à la qualité du crédit, ce qui pourrait permettre une reprise à la hausse des cours.
Les résultats de l’Industrielle Alliance ont été affectés par des taux d’intérêt à long terme qui demeurent très bas et des ventes de fonds communs qui stagnent. La situation pourra-t-elle se corriger au cours des prochains trimestres?
Pas de doute les Fonds négociés en bourse (FNB) ont de plus en plus la cote auprès des investisseurs individuels. Au cours des 12 derniers mois, les ventes de FNB auprès des particuliers aux États-Unis ont surpassé celles des fonds communs de placement. C'est une première. Comment expliquer ce phénomène?
Pour la plupart des observateurs, la remontée du prix du pétrole d’un creux de 43 $US le baril jusqu’à 57 $ se veut rassurante. On a qu’à jeter un oeil sur les performances économiques du premier trimestre aux États-Unis où la croissance du PIB n’a été que de 0,2% pour se convaincre de l’effet nocif de la dégringolade du prix du pétrole. Mais cette reprise va-t-elle se poursuivre?
Les banques canadiennes sont en mode «rallye» depuis le début d'avril. Il sera intéressant de voir si la tendance haussière se poursuivra, car les institutions financières représentent souvent un indicateur précurseur de la performance de l’ensemble du marché.