Les marchés émergents ont connu des rendements à deux chiffres solides cette année, mais la stratège Jitania Kandhari affirme que cette catégorie d'actifs n'a fait que traverser une phase de rattrapage. Les évaluations demeurent raisonnables, dit Mme Kandhari, chef de la recherche macroéconomique mondiale pour les pays émergents auprès de la société new-yorkaise Morgan Stanley Investment Management.
June Lui, qui gère un fonds BMO, invoque le haut niveau des évaluations et de l'endettement.
Le cycle économique américain commence à se faire vieux et la Réserve fédérale est en mode de resserrement. Pourtant le spécialiste de longue date des obligations à rendement élevé John Addeo de la Manuvie affirme que les perspectives du segment des titres à rendement élevé demeurent positives, pour autant qu'on choisisse bien dans quels titres investir.
Les prêts à taux variable font partie de l'arsenal utilisé par Steve Locke pour contrer les hausses de taux attendues.
L'univers des petites et moyennes capitalisations américaines regroupe environ 2 500 sociétés, et en raison de leur petite taille beaucoup d'entre elles sont moins bien suivies par les analystes et ne demandent qu'à être cueillies, affirme David Slater, analyste des actions américaines auprès de Conseillers en placements Leith Wheeler, société de Vancouver.
Avec les écarts entre les obligations à rendement élevé et les obligations du Trésor américain à des niveaux relativement bas et l'incertitude qui plane sur l'intention exprimée par la Réserve fédérale de commencer à décharger son bilan de plusieurs billions de dollars d'obligations cet automne, Greg Kocik est d'avis qu'il est temps de prendre le parti de la prudence.
« Aucune catégorie d'actifs n'est bon marché », dit le stratège Nathan Thooft, qui penche vers les actions d'outre-mer et les obligations de sociétés.
Les rendements sont plus élevés mais il y a moins de liquidité, dit Scott Colbourne de Sprott.
Ce gestionnaire mondial de Trimark donne sa préférence aux sociétés qui réinvestissent dans leur propre entreprise.
Ce gestionnaire vedette de Fidelity bénéficiera de plus de souplesse avec son nouveau fonds mondial destiné aux Canadiens.