Au Québec, les personnes handicapées rencontrent des défis financiers particuliers. Pourtant, ils utilisent très peu les crédits d’impôt et les véhicules d’épargne auxquels ils ont droit. Fondé en 2019, l’organisme Finautonome entend s’attaquer à ce problème.
Et aperçu des changements à venir dans la prochaine année.
Les PME sont souvent placées devant un choix : demeurer généralistes ou se concentrer sur leurs forces. Les dirigeants d'IMAC ont choisi la deuxième voie, quitte à recourir à des partenaires pour partager certains mandats.«La spécialisation, c'est le moteur de notre succès», lance Sylvain Rodier, président d'IMAC. L'entreprise qu'il a acquise en 2006 tirait alors 80 % de son chiffre d'affaires du caoutchouc. Six ans plus tard, la voilà spécialisée dans l'aérospatiale, où elle réalise désormais 80 % de ses revenus.
Chez Ramp-Art, une entreprise de Lévis spécialisée dans la fabrication de garde-corps en aluminium, la productivité a augmenté de 25 % en quelques mois. «Et on sait qu'elle va continuer de croître en 2013», lance Robert Michaud, le pdg.Pourtant, la PME n'a pas déménagé, n'a pas agrandi ses locaux, et n'a pas non plus investi des sommes folles dans de nouveaux équipements.
L'innovation est un incontournable pour les petites entreprises manufacturières qui souhaitent se distinguer en offrant des produits à haute valeur ajoutée. L'Ardoisière l'a bien compris et n'hésite pas à investir fortement en R-D pour exploiter son ardoise bien particulière.En cette fin de jeudi après-midi du mois de mai, le propriétaire de L'Ardoisière, Denis Bisson, est à sa carrière d'ardoise située près d'Elmsdale, en Nouvelle-Écosse. Il constate avec satisfaction que lui et son manoeuvre ont réussi, depuis leur arrivée, à remplir deux poids lourds d'ardoise qui sera acheminée à leurs installations de Prévost, dans les Laurentides. C'est là que L'Ardoisière fabrique ses produits : revêtements de sol, murs, parements de foyer, comptoirs polis, tuiles et autres produits d'ardoise.
Chaque année, l'industrie manufacturière fait son bilan. En 2012, après plusieurs années de morosité, les PME du secteur affichent un regain de vitalité.«Le secteur manufacturier est entré dans un cycle de croissance modéré», soutient Normand Voyer, vice-président de Sous- traitance industrielle Québec (STIQ), en se basant sur les résultats du Baromètre industriel québécois réalisé par son organisation.
Les PME québécoises doivent collaborer pour prendre leur place. Ce qui amène certaines d'entre elles à glisser de la simple fabrication à la conception et à l'intégration. C'est le cas de Mecnov.«Personne n'est bon dans tout», fait remarquer Jacques Létourneau, responsable du développement des affaires chez Mecnov. Or, la tentation de tout faire soi-même est un piège qui guette beaucoup de PME, dit celui qui a fait carrière dans le développement des affaires pendant plusieurs années, avant d'entrer chez Mecnov en décembre 2012.