PORTRAIT DE CONSEILLER - Michel-Olivier Marcoux, président de Gestion de patrimoine ASF, une firme qu’il a fondée en 2014 et qui est rattachée au courtier MICA, est tombé dans la marmite de la finance lorsqu’il était petit.
D'après des membres de l'industrie financière, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) font fausse route lorsqu'elles proposent d'implanter de nouvelles normes de conduite auprès des courtiers et des représentants, dont un recours accentué à la divulgation afin de gérer les conflits d'intérêts.Plusieurs mémoires remis aux ACVM en réponse au document de consultation 33-404 montrent que le régime juridique du Québec, la règle 2.1.4 de l'Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACCFM), la règle 42 de l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM), ainsi que le code de déontologie des conseillers, sont adéquats et suffisants pour permettre la résolution des conflits d'intérêts. C'est le cas notamment du Mouvement Desjardins, du Groupe financier PEAK et de la Banque Nationale.
La stratégie de la firme de gestion de portefeuille COTE 100 consistant à miser sur la gestion privée a porté ses fruits. De 2011 à 2016, COTE 100 a multiplié son actif sous gestion par cinq, celui-ci est passé de 200 M$ à plus de 1 G$.
Services en placements PEAK a lancé en décembre un outil qui permet aux représentants en épargne collective de négocier des fonds négociés en Bourse (FNB). Selon Robert Frances, président du Conseil et chef de la direction du Groupe financier PEAK, cette plateforme permet d'éviter que les conseillers restent sur le quai en regardant passer le train des mesures règlementaires.Finance et Investissement (FI) : Parlez-nous de votre nouvelle plateforme.Robert Frances (RF) : Nous visons à aider les conseillers en épargne collective à diversifier leurs outils et il est important qu'ils aient accès aux FNB. Alors que les commissions de suivi seront probablement éliminées, il est important d'aider les conseillers à servir tous les clients. Les FNB peuvent être un bon outil pour les clients qui cherchent des options à frais plus bas, ou pour le «petit client» qui ne peut pas se permettre la gestion active.
Inovestor, un fournisseur montréalais de logiciels de traitement des données financières, vient de lancer l'indice Nasdaq Inovestor Canada (NQICA) en partenariat avec la Bourse NASDAQ.
PORTRAIT DE CONSEILLER - Johanne Claveau, qui est gestionnaire de portefeuille chez BMO Nesbitt Burns, a toujours su inspirer confiance. Les gens n'ont jamais hésité à se tourner vers elle pour obtenir conseil et c'est ce qui l'a éventuellement convaincue de réorienter sa carrière après six ans passés chez Hydro-Québec.
Services en placements PEAK, le courtier en épargne collective du Groupe financier PEAK, lance un outil permettant aux conseillers en épargne collective de transiger des fonds négociés en bourse (FNB).
L'organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) souhaite encadrer les services d'exécution d'ordres sans conseils qui offrent des portefeuilles modèles aux investisseurs autonomes.Ces firmes devraient éviter d'offrir de tels portefeuilles, puisque les clients les considèrent comme des recommandations d'investissement, ce qui contrevient ainsi à leur mission d'offrir des produits sans conseil. À moins qu'elles ne proposent des portefeuilles admissibles, que le régulateur propose d'encadrer.
ÉTATS GÉNÉRAUX – Le document de consultation sur l'abandon des commissions intégrées sera publié à la mi-décembre pour une période de commentaires de 150 jours, a indiqué Mathieu Simard, représentant de l'Autorité des marchés financiers (AMF), lors d'états généraux sur le sujet tenu mercredi par l'Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF).
La croissance des affaires passe encore largement par les recommandations de clients, 84 % des conseillers ayant recours à cette stratégie selon une étude menée par Environics Research.