Bien que la majorité des investisseurs canadiens ignorent toujours qu'ils paient les services de leur conseiller en services financiers, la tendance s'infléchit dans un sens positif, car selon une récente recherche de Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario, un plus grand nombre d'investisseurs canadiens savent qu'ils paient le conseil qu'avant la mise en oeuvre de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2).Plus précisément, 62 % des investisseurs canadiens sondés par Credo Consulting entre juillet et septembre ont répondu qu'ils ne paient pas les conseils qu'ils reçoivent. C'est une diminution par rapport aux 67 % des investisseurs sondés entre mai et décembre 2016 qui avaient répondu que leurs conseillers ne leur facturaient rien pour leur conseil.
Les canadiens qui ont un testament dans le cadre d'une planification successorale plus large ont davantage tendance à faire confiance à leur conseiller en services financiers et sont moins susceptibles d'envisager de changer de conseiller que les Canadiens qui n'ont pas de testament, selon une récente recherche effectuée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario.Parmi les Canadiens sondés, ceux qui ont un testament ont attribué une note moyenne de 7,94 sur 10 à l'énoncé «Je fais totalement confiance à mon conseiller en services financiers.» Par contre, les Canadiens sans testament ont donné une note moyenne de 7,34 au même énoncé. Cette tendance est la même chez les clients québécois.
Le fait d'avoir un conseiller en services financiers constitue une grande aide. Telle est la conclusion d'une étude récente qui montre que les clients à valeur nette élevée qui ont un conseiller ont plus tendance à comprendre l'importance d'accepter un niveau approprié de risque dans un portefeuille de placement que les investisseurs riches sans conseiller.Il est clair également qu'il n'est pas toujours facile de persuader les clients ayant 1 M$ ou plus en actif à investir de prendre davantage de risque : les personnes de ce groupe ont souvent passé leur vie à bâtir leur fortune en travaillant fort pendant des décennies et sont donc réfractaires à risquer de faire des pertes importantes. Même ceux qui ont hérité de leur argent affichent fréquemment un profond sentiment de gratitude et un besoin de conserver leur capital, et veulent préserver le patrimoine familial pour les générations futures.
Les canadiens qui considèrent la planification de la retraite comme une préoccupation financière majeure et qui ont un conseiller en services financiers sont beaucoup plus susceptibles d'avoir l'impression d'avoir dépassé leurs attentes en matière financière que les personnes axées sur la retraite mais n'ayant pas de conseiller, selon les résultats d'un récent sondage réalisé par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario.Parmi les répondants sondés par Credo qui considéraient la retraite comme une préoccupation majeure et qui ont un conseiller, 24 % ont dit qu'ils avaient l'impression d'avoir dépassé ou beaucoup dépassé leurs attentes en matière financière. En comparaison, parmi les répondants qui considéraient la retraite comme une préoccupation majeure, mais qui n'avaient pas de conseiller, seulement 15 % ont dit qu'ils avaient l'impression d'avoir dépassé ou beaucoup dépassé leurs attentes en matière financière.
DONNÉES SUR LE CLIENT - Il y a un décalage entre les degrés d'éducation financière chez les Canadiens les plus jeunes et les personnes en milieu de vie ainsi que les retraités ou les préretraités, d'après une étude récente menée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario.Pour les conseillers, tenter de joindre les clients les plus jeunes peut représenter non seulement une occasion d'aider à combler le fossé générationnel en matière de connaissances financières, mais aussi une façon de faire croître leurs affaires, dit Kelley Keehn, médiatrice des consommateurs au Financial Planning Standards Council, conférencière et ancienne conseillère en services financiers.
Les canadiens qui ont une faible littératie financière sont moins à l'aise de parler avec leur conseiller en services financiers et ont davantage tendance à envisager d'en changer que les Canadiens qui ont une forte littératie financière, selon une étude récente menée par Credo Consulting.En particulier, selon l'étude, les personnes ayant peu de connaissances en matière de finances étaient aussi moins susceptibles de dire qu'elles étaient capables d'évaluer la qualité du conseil reçu que les personnes ayant de bonnes connaissances en finances.
Les québécois ont davantage tendance à détenir des produits d'assurance de personnes, mais moins tendance à détenir des produits d'assurance maladie que les Canadiens du reste du pays, selon une étude récente menée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario.Par rapport aux autres Canadiens sondés, les résidents du Québec interrogés étaient aussi davantage enclins à dire qu'ils avaient une bonne compréhension des questions financières qu'ils devaient régler à cette étape de la vie, et qu'ils évitaient les risques financiers.
les canadiens qui détiennent des produits d'assurance de personnes ont moins tendance à envisager de changer de conseiller en services financiers que ceux qui ont un conseiller mais ne détiennent pas de produits d'assurance, selon une étude récente menée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario. De même, ceux qui détiennent des produits d'assurance sont beaucoup plus susceptibles de qualifier leur conseiller de façon positive comme «professionnel», «digne de confiance» et «fiable» que les Canadiens sans produits d'assurance.«Si vous [en tant que conseiller] êtes capable de rejoindre les gens sur le plan de l'assurance, alors vous protégez toutes les affaires que vous faites [avec ce client]», dit Jim Ruta, président de AdvisorCraft Media and Consulting de Toronto et chroniqueur vidéo chez Investment Executive.
DONNÉES SUR LE CLIENT - les investisseurs autonomes, c'est-à-dire ceux qui n'utilisent pas les services d'un conseiller en services financiers pour leurs investissements, ont moins tendance que l'ensemble des Canadiens à détenir une assurance de personnes, selon l'étude récente menée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario. C'est le cas, même si les investisseurs autonomes considèrent que les soins des enfants, les soins de santé et les soins des aînés sont des questions financières importantes.«Les gens savent qu'ils devraient être assurés, mais souvent ils ne font rien à ce sujet, dit Sara Gilbert, fondatrice de Strategist(e) Développement des affaires, de Montréal. C'est là où le rôle du conseiller entre en jeu : aider les gens à comprendre l'importance de l'assurance et l'impact de l'absence d'une couverture d'assurance.»
Les canadiennes ont beaucoup plus tendance que les Canadiens à dire qu'elles trouvent que le jargon financier crée de la confusion et d'éviter les risques financiers, d'après une étude récente effectuée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario.Ce fossé entre les genres sur le plan de la confiance et de l'engagement en matière financière représente un échec de la part de toute l'industrie des services financiers, ainsi qu'une occasion ratée de s'attaquer aux problèmes et aux priorités de la moitié de la population, estime un conseiller.