Contrer le risque de longévité en générant des revenus stables et ajustés au coût de la vie tout au long de la retraite, c'est ce que propose Sentry Investissements avec son programme Revenu réel. Analysons ce programme qui ne cherche pas à concurrencer la rente viagère, mais les attentes qu'il crée en donnent l'impression.La gestion de portefeuille traditionnelle a souvent comme principal objectif d'accroître la richesse de l'épargnant, croit Sentry. À l'approche de la retraite, on devrait plutôt essayer de trouver un juste équilibre entre la valeur du portefeuille, le niveau de revenu souhaité à la retraite et le niveau de confiance désiré, afin de mieux protéger les clients contre le risque de longévité.
La rémunération à honoraires, pour laquelle le conseiller facture à son client mensuellement un pourcentage de l'actif géré, a gagné du terrain ces dernières années. On la présente comme le mode de rémunération le plus transparent pour les clients et le choix sensé pour remplacer les commissions intégrées des fonds communs, que les régulateurs envisagent d'interdire. Ce n'est pourtant pas toujours la meilleure option pour certains clients, signalent des membres de l'industrie.Ainsi, plusieurs firmes de courtage encouragent fortement leurs conseillers à adopter une rémunération à honoraires, plutôt que par transaction ou par commission de suivi. En juin 2015, 61 % de l'actif en fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens investi auprès des courtiers de plein exercice se trouvait dans des comptes à honoraires ou à gestion discrétionnaire, selon Investor Economics. Ceux qui vendent des fonds communs sont également incités à offrir des séries F à leurs clients.
La remontée des taux d'intérêt a été significative depuis l'été. Est-ce le début d'une normalisation ? Rien n'est sûr, mais nos experts entrevoient beaucoup de volatilité et un resserrement possible des écarts de crédit.«Les programmes d'assouplissement quantitatif et les politiques monétaires accommodantes ne seront plus aussi populaires en 2017», croit Aubrey Basdeo, directeur général et responsable des titres à revenu fixe canadiens chez BlackRock. Selon lui, la croissance future sera davantage liée à la politique fiscale, notamment aux États-Unis en raison de l'élection de Donald Trump et de ses promesses de baisser les impôts. Un programme d'investissements dans les infrastructures est aussi à l'agenda des chefs de gouvernement américain et canadien.
La gestion indicielle a le vent dans les voiles depuis une décennie, une poussée de croissance qui s'explique notamment par les bons résultats obtenus.Ainsi, l'actif des fonds en gestion passive a triplé depuis 2007 pour atteindre 5 700 G$ US à l'échelle mondiale, par rapport à une hausse de 54 % pour les fonds à gestion active, selon Morningstar. The Economist parle même d'agression passive et de défense active dans son numéro du 8 octobre dernier (http://econ.st/2g0a50k).
Le Canada, conjointement avec les États-Unis, s'apprête à faire passer de trois à deux jours son cycle de règlement standard. Les opérations sur les capitaux propres et les créances à long terme sont dans la mire des régulateurs.Ce nouveau cycle de règlement devrait entrer en vigueur en Amérique du Nord le 5 septembre 2017. Selon les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), le bon fonctionnement des marchés des valeurs mobilières dépend étroitement de mécanismes efficaces de compensation et de règlements. Et cela nécessite une coordination avec nos voisins du Sud.
Les conseillers accueillent régulièrement de nouveaux clients tout comme ils en perdent. Le transfert des actifs d'une firme à l'autre traîne parfois en longueur. Cependant, avant de crier à la mauvaise volonté de l'autre partie, il importe de faire son travail correctement.Ainsi, lorsqu'un client souhaite changer de représentant, il signe avec son nouveau conseiller un formulaire fédéral T2033 qui autorise le transfert de ses actifs enregistrés vers l'autre institution financière. Il existe des documents similaires pour les placements dans des comptes enregistrés ou quand il s'agit d'un compte de retraite immobilisé (CRI).
PLANIFICATION DE LA RETRAITE 2016 – L'augmentation de l'espérance de vie fait en sorte que de plus en plus d'épargnants s'inquiètent de ne pas avoir suffisamment d'argent pour vivre décemment jusqu'à un âge avancé. Reporter certaines rentes gouvernementales ou acheter une rente différée peut se révéler une solution intéressante pour apaiser leurs craintes.Dans une telle situation, la première stratégie à envisager sera le report de la pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) et de la rente du Régime de rentes du Québec (RRQ). «La possibilité de reporter de 65 à 70 ans la PSV et la RRQ est une excellente idée sur le plan financier», affirme Hélène Gagné, gestionnaire de portefeuille chez Gestion privée Peak.
PLANIFICATION DE LA RETRAITE 2016 – Après avoir estimé la longévité en années du portefeuille de retraite et l'avoir comparée à l'espérance de vie du client, le conseiller peut entamer avec celui-ci des conversations franches et s'assurer de bien se faire comprendre, explique Moshe A. Milevsky dans la parution printanière du journal du CFA Institute (http://cfa.is/2crwSPw). Selon le professeur de finance de l'Université York, les conseillers accordent trop d'importance aux probabilités de survivre à l'actif. Beaucoup de scénarios basés sur des simulations de type Monte Carlo reposent sur des hypothèses que de nombreux conseillers méconnaissent.
L'obligation de calculer le rendement en fonction des flux de trésorerie plutôt que de la durée sème la confusion.L'adoption du taux de rendement pondéré en fonction des flux monétaires externes est une grande source d'inquiétude pour les conseillers. Cette méthode de calcul, qui tient compte des dépôts et des retraits du client, diffère du taux de rendement pondéré en fonction du temps que plusieurs firmes utilisaient jusqu'ici dans leurs comptes rendus de performance.
De plus en plus de conseillers en placement sont aussi gestionnaires de portefeuilles discrétionnaires. Ils servent une clientèle nantie. Ils font souvent de la sélection de titres et sont payés par honoraires. Or, il existe une tendance marquée aux États-Unis à l'intégration de fonds communs de placement (FCP) et de fonds négociés en Bourse (FNB) dans les portefeuilles des clients aisés.Dans sa revue annuelle publiée en janvier 2016, Investor Economics souligne que les actifs des conseillers américains, également gestionnaires de portefeuille, sont composés à 40 % de FCP et à 10 % de FNB, les 50 % restants étant des titres individuels. Au Canada, en gestion discrétionnaire, ces pourcentages étaient plutôt de 15 % pour les FNB et de 9 % pour les FCP en juin 2015. En décembre 2010, ces chiffres étaient de 9 % et de 6 %, respectivement.