Desjardins n'exclut pas de licencier des employés pour s'adapter aux changements de l'industrie bancaire, mais les quelque 5000 employés qui prennent leur retraite chaque année lui donne «beaucoup de marge de manoeuvre» pour réduire ses coûts par attrition avant de considérer cette avenue, a dit Guy Cormier, PDG du Mouvement Desjardins, en entrevue avec Les Affaires lundi, en marge d’un colloque organisé par l’organisme Place aux jeunes en région (PAJR) dans le cadre de la Semaine des régions.
Difficile de monter plus haut lorsqu'on est au sommet. Les bonnes surprises risquent de se faire plus rares tandis que les données économiques sont déjà robustes aux États-Unis, prévient François Trahan, de Cornerstone. Le réputé stratège québécois qui a fondé sa firme à New York se range dans le camp des pessimistes pour 2017, a-t-il dit lors d'une rare intervention publique à Montréal organisée par CFA Montréal.
Que ferait Warren Buffett s'il n'avait qu'un million de dollars à investir? C'est l'une des questions qu’ont posées les quinze étudiants de l'Université Concordia qui l'ont rencontré vendredi dernier à Omaha au Nebraska.
PRIMEUR - Une occasion unique pour la relève montréalaise des gestionnaires de portefeuille. Quinze étudiants de l'Université Concordia passeront quatre heures en compagnie de l'investisseur mythique Warren Buffett vendredi prochain, a appris Les Affaires.
La Banque RBC n'a rien fait d’illégal en créant plus de 370 sociétés au Panama, défend son pdg David McKay. Le banquier a tenté de rassurer les actionnaires inquiets de l'impact de la fuite des «Panama Papers» sur la réputation de la première institution financière du pays.
Concurrence des technologies financières et difficulté de l'économie canadienne, la Banque TD parviendra à naviguer au travers des vents contraires qui freinent l'industrie, croit son pdg Bharat Masrani. L'objectif de faire croître le bénéfice par action de 7% à 10% demeure atteignable à long terme, assure le dirigeant de passage à Montréal pour l'assemblée des actionnaires.
Ottawa abandonne sa promesse d’imposer la rémunération sous forme d’options d’achat comme du revenu ordinaire. Cette disposition avait permis à une trentaine de PDG de réduire leur facture fiscale de 53,3 M$, selon une compilation exclusive du journal Les Affaires.
Les pdg d'une trentaine de grandes sociétés québécoises et canadiennes ont réduit légalement leur facture fiscale de 53,3 millions de dollars en 2015, selon une compilation exclusive des transactions d'initiés d'une centaine de chefs de direction réalisée par Les Affaires. L'économie est possible grâce au traitement avantageux accordé aux options d'achat, une dépense fiscale à laquelle le gouvernement Trudeau a promis de mettre fin.
L’économie canadienne a vivement décéléré au quatrième trimestre, mais le ralentissement est bien loin du passage à vide qu’anticipaient les économistes. Une agréable surprise qui masque un paysage morose.
La création de l'emploi décline au Québec, mais la diminution du nombre d'emplois à temps partiel masque des gains à temps plein, selon les données de Statistique Canada.