Les détenteurs de fonds d'actions canadiennes grincent des dents. Ces fonds se dirigent vers un mois de juin difficile tandis que les marchés canadiens continuent de fortement sous-performer les marchés américains.
L'Ontario et le Québec ont la marge de manœuvre nécessaire pour porter un lourd endettement sans être décotés, selon un rapport dévoilé par Moody's.
Si le Québécois moyen versait l’équivalent de trois jours de salaire de plus en impôt en 2013, les déficits budgétaires d’Ottawa et de Québec seraient enrayés, selon les données de l’Institut Fraser.
Le ton de certains experts est négatif à l'égard du dollar canadien. À votre avis, le dollar est-il surévalué ?Pas vraiment. Nous sommes à l'aise avec les niveaux actuels. La balance commerciale du Canada est maintenant déficitaire, ce qui limite la possibilité d'une appréciation. Mais dans l'ensemble, les mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte. On ne porte pas assez attention aux éléments positifs. Nous prévoyons un dollar à 0,98 $ US cette année.Quels facteurs soutiennent le huard ?Le marché de l'habitation et le secteur de l'automobile vont bien aux États-Unis. L'économie canadienne est très exposée à ces deux secteurs. À long terme, ce qui est bon pour les États-Unis est bon pour nous.
L’économie canadienne ne peut plus se reposer sur l’endettement des ménages (à un record de 165 % de leur revenu disponible). C’est au tour des exportations d’alimenter la croissance, a plaidé Mark Carney, le gouverneur sortant de la Banque du Canada, lors d’un discours d’adieu prononcé à Montréal mardi.
Le dollar canadien reculera vers une fourchette d’entre 0,90 $ US et 0,92 $ US d’ici la fin de l’année, prédit l’équipe d’économistes de la Banque TD. Il faudra attendre que la Banque du Canada relève ses taux d’intérêt plus tard en 2014 pour que la devise prenne du tonus.
Marquées par la crise, les entreprises hésitent toujours à investir. Pour les banques, cela veut dire que les entrepreneurs ont plus de temps pour magasiner leur service bancaire, constate David Pinsonneault, le dirigeant des services bancaires commerciaux de la Banque TD au Québec.
La Banque de Montréal (BMO) utilise le Québec comme laboratoire pour tester ses produits, a dit William Downe, son pdg, lors d’une allocution devant les membres du Cercle canadien de Montréal, lundi. La banque développe d’ailleurs un concept de succursale de très petite surface, dont le premier établissement ouvrira ses portes à l’île des Sœurs la semaine prochaine.
Le Choix du président Services financiers veut concurrencer les grandes banques canadiennes dans le segment des comptes à intérêt élevé. La banque issue d’un partenariat entre Loblaws et la CIBC offre un taux deux fois supérieur au marché pour une très brève période.
Les actionnaires de la Banque TD devront accepter une croissance plus modeste des bénéfices, admet son pdg sortant Ed Clark, en entrevue avec LesAffaires.com. La tâche de son successeur Bharat Masrani sera plus ardue en raison du ralentissement du marché immobilier, prévient le banquier.