Les nouveaux arrivants sont environ 77 % plus susceptibles que les immigrants déjà établis ou les Canadiens de longue date d'envisager de changer de conseiller en services financiers, selon une étude récente effectuée par Credo Consulting de Mississauga, en Ontario. Cela pourrait constituer une occasion manquée pour plusieurs conseillers, alors que le Canada s'apprête à accueillir environ 300 000 nouveaux arrivants en 2017.«J'ai bâti ma pratique en travaillant avec des immigrants, dit Vikas Saida, un conseiller en services financiers de Mississauga qui travaille chez Raymond James. Je [recommanderais que] les conseillers pensent au potentiel de revenu [des nouveaux arrivants] et à leurs qualifications. Ils peuvent devenir de très gros clients en très peu de temps.»
Les investisseurs qui ont une moins bonne opinion de leur conseiller en services financiers sont en général plus jeunes, possèdent moins d'actif à investir et ont moins de connaissances en finance, selon une récente recherche.Ceci suggère que «peut-être que les conseillers devraient porter davantage attention à leurs clients les plus jeunes pour s'assurer de les conserver à long terme», dit Brandon Bertelsen, directeur de la recherche, chez Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario. Il note que de nombreux conseillers préfèrent bâtir leur offre de services pour des clients plus âgés et plus fortunés, aux dépens de clients plus jeunes et relativement moins riches.
Alors que les clients canadiens commenceront à recevoir les nouveaux rapports obligatoires de performance et de frais au début de 2017, les recherches montrent qu'une grande confusion règne parmi les Canadiens concernant ce qu'ils paient pour leurs placements. De plus, un grand nombre d'entre eux affirment ne payer aucuns frais.D'après la plus récente édition du sondage sur la Zone de confort financier, plus de la moitié (59 %) des Canadiens sondés disent qu'aucune commission de suivi ne leur est facturée, et 26 % d'entre eux ne sont pas sûrs de payer ce type de frais.
Bien que l'accent de plus en plus prononcé sur la divulgation des frais et l'offre de produits moins coûteux mettent de la pression sur les fonds communs de placement (FCP), ceux-ci restent le produit de placement de choix, tant auprès des investisseurs que des conseillers en services financiers. Cependant, des signes montrent que les fonds négociés en Bourse (FNB) les rattrapent lentement mais sûrement.En tout, un tiers (33 %) des Canadiens investit dans les FCP, ce qui rend ces produits plus populaires que les actions, les FNB et les fonds distincts. Les fonds communs sont également le produit de choix pour les Canadiens qui ont un conseiller. Parmi ces investisseurs, 46 % disent détenir des FCP, 27 %, des actions, et 25 %, des certificats de placement garanti (CPG).
Les deux-tiers des canadiens qui ont un conseiller en services financiers ont fortement l'impression de tirer profit des comptes enregistrés fiscalement avantageux, selon les résultats d'un récent sondage.Ceci laisse à penser que les conseillers apportent une valeur ajoutée en s'assurant que la plupart de leurs clients ont des comptes enregistrés, tels qu'un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) et un régime enregistré d'épargne-retraite (REER), dit Hugh Murphy, directeur général de Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario.
Bien que le bassin de canadiens à valeur nette élevée qui possèdent plus de 1 M$ d'actif à investir ne soit pas important, un sondage récent a montré qu'un nombre significatif d'entre eux ont décidé de gérer leur propre actif. Pour les conseillers en services financiers, cela indique d'excellentes possibilités d'aller chercher des clients dans ce marché potentiellement lucratif.Environ 4 % des Canadiens sondés ont un actif à investir de plus de 1 M$. La majorité de ces individus (69 %) ont tiré profit du conseil offert par des professionnels, mais plus du quart d'entre eux (26 %) ont fait le choix de gérer eux-mêmes leur propre actif.
Les canadiens de 55 ans et plus sont moins susceptibles de contribuer au Régime enregistré d'épargne-études (REEE), mais selon les experts en planification fiscale et financière, ils sont de plus en plus ouverts à ce régime s'ils ont des petits-enfants.Moins de un Canadien sur dix (8 %) ayant entre 55 et 64 ans ont un REEE, et ceux de 65 ans et plus sont encore moins nombreux à contribuer à ce régime, selon le dernier Sondage sur la Zone de confort financier mené par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario, en partenariat avec le Groupe Finance de TC Media (Finance et Investissement est une publication du Groupe Finance de TC Media).
Ce remboursement fait suite à une entente approuvée par la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (OCVM) dans le cadre d'un règlement impliquant Scotia Capital, Fonds Scotia et Patrimoine Hollis.
Les études montrent que les boomers sont préoccupés par les dépenses liées au mariage de leurs enfants et à l'éducation de leurs petits-enfants.Les conséquences financières des grands événements de la vie tels que le mariage et la naissance des enfants font que les boomers s'inquiètent de la capacité de leurs propres enfants à faire face aux dépenses reliées à ces étapes marquantes, suggèrent les récents résultats d'un sondage en cours mené auprès des consommateurs.
DONNÉES SUR LE CLIENT - La difficulté que rencontrent de nombreux conseillers en sécurité financière à communiquer avec deux groupes clés, la génération du millénaire et les individus originaires du Moyen-Orient et d'Asie, révèle une occasion de marché potentiellement lucrative à saisir, suggèrent les récents résultats d'une enquête en cours menée auprès des consommateurs dans tout le Canada.Moins d'un tiers (30 %) des Canadiens ayant entre 18 et 34 ans ont souscrit une assurance vie, selon la dernière édition de l'Étude sur la zone de confort financier menée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario, en partenariat avec le Groupe Finance de TC Media, de Montréal (Finance et Investissement est une publication du Groupe Finance de TC Media).