À Los Angeles, à un jet de pierre du boulevard Wilshire, se trouve le La Brea Tar Pits, un gisement de goudron naturel aujourd'hui transformé en attraction touristique. On y voit la représentation d'un mammouth qui patauge dans une marre de bitume, la trompe pointant vers le ciel. Une image forte : l'animal est condamné à une mort certaine. Et à l'heure actuelle, elle peut faire penser à ces mastodontes du secteur bancaire dont la valorisation boursière s'enlise au rythme où les cours du pétrole plongent.En effet, voilà plus d'un an et demi que les cours du pétrole chutent de façon incontrôlée. Les principaux cours - le Brent et le WTI - sont passés de près de 120 $ US le baril à l'été 2014 à environ 30 $ US à l'heure actuelle. Une dégringolade qui devrait se poursuivre. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) n'écarte pas la possibilité que les prix tombent à 20 $ US le baril.
24 août 2015. la bourse de Shanghaï dégringole de 8,5 %. Le «lundi noir chinois», comme on l'appelle, se propage aux principaux marchés financiers de la planète avec une force et une vitesse qui surprennent les observateurs.En effet, les Bourses d'Europe et d'Amérique du Nord ont immédiatement basculé, plusieurs affichant même une baisse de plus de 5 %. Une période d'instabilité s'est alors installée.
Le phénomène est bien installé en Europe et il s'intensifie en Asie. Moins présentes au Canada, les «bancassurances» n'en gagnent pas moins du terrain.Au Québec, les banques ont une part de marché cumulative qui représente 3,50 % des revenus-primes en polices d'assurance de personnes souscrites au Québec en 2014. Si on ajoute la part du Mouvement Desjardins, qui n'est toutefois pas une banque, ce chiffre bondit à 20,88 %.
«Je suis surprise d'être à l'Affiche de Finance et Investissement», confie Angela Iermieri. Un éclair de timidité passe sur le visage méditerranéen de la porte-parole du Mouvement Desjardins qui cumule les fonctions au sein de l'institution financière québécoise : blogue de finances personnelles, capsules de vulgarisation financière à la radio, entrevues dans les médias. Cette gêne s'estompe dès que l'entrevue est commencée.En effet, Angela Iermieri est une habituée des journalistes. L'art de la communication, elle le maîtrise même si son ADN est avant tout financier. Pas question pour elle de troquer l'habit de planificatrice financière pour celui de spécialiste en communication, assure-t-elle. Pour la Québécoise d'origine italienne, la communication est avant tout un outil de vulgarisation des enjeux financiers.
Alors que le québec considère la possibilité d'un allègement du fardeau réglementaire du secteur de l'assurance en envisageant la modification en profondeur de la Loi sur la distribution de produits et services financiers (LDPSF), certaines provinces jugent plutôt nécessaire de renforcer leur réglementation... en s'inspirant du Québec.«Dans le reste du Canada, le régulateur semble préconiser [la mise en place] d'OAR (organismes d'autoréglementation), alors qu'au Québec on les a et on semble vouloir les éliminer», constate Michel Kirouac, vice-président directeur général chez Groupe Cloutier.
GUIDE MRCC 2 2015 - Pour répondre aux nouvelles exigences, les courtiers relèvent des défis qui diffèrent selon leur taille, leurs clientèles et leur historique de développement. Les conseillers ont finalement eu six mois de plus pour se plier aux exigences de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2). En début d'année, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont repoussé la date butoir de l'application des nouvelles exigences de la mi-juillet au 31 décembre 2015.
GUIDE MRCC 2 2015 - Les courtiers doivent se plier aux exigences de la deuxième phase du MRCC 2 d'ici trois mois. Survol des obligations. Les courtiers devront fournir un relevé de compte et un relevé supplémentaire à leurs clients à partir du 31 décembre 2015. Ces relevés, qui contiendront une série de nouvelles divulgations prescrites par la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2), devront être transmis tous les trois mois, ou si le client le demande, chaque mois.
GUIDE MRCC 2 2015 - Alors que les sommes versées aux courtiers seront intégrées aux relevés des clients, des conseillers dénoncent des failles en matière de réglementation.Selon Linda Williams, associée Services consultatifs en services financiers chez Ernst & Young, «2016 sera l'année la plus délicate de toutes». À partir de juillet 2016, les courtiers et les gestionnaires de portefeuille devront communiquer à leurs clients à la fois leurs frais, les autres formes de rémunération et les rendements de leurs placements.
Décortiquer le comportement des épargnants en faisant des simulations en laboratoire, voilà ce que propose un chercheur de l'Université McGill et du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO).Jim Engle-Warnick est vice-doyen Recherches et études supérieures à l'Université McGill et vice-président, Économie expérimentale, au CIRANO. Depuis quelques années, il s'intéresse à la façon dont les gens épargnent en fonction du type d'épargne.
Une majorité de représentants en assurance est satisfaite de la nouvelle réglementation sur les préavis de remplacement appliquée depuis 2013. Voilà ce qui ressort des commentaires récoltés lors du «Baromètre 2015 de l'assurance», sondage récemment mené par Finance et Investissement.«Le nouveau formulaire est vraiment mieux», estime Alexis Boisvert, représentant en assurance de personnes chez NDC Services financiers. Le principal avantage du nouveau préavis de remplacement : la présence de questions ouvertes. Elles permettent aux représentants de détailler les éléments d'un remplacement de police d'assurance.