Les sections régionales de la Chambre de la sécurité financière (CSF) se sépareront de l'organisation et créeront une association représentative indépendante au cours des prochains mois.Le Regroupement indépendant des conseillers de l'industrie financière du Québec (RICIFQ), qui les courtisait depuis 2011, promet de réagir.
«Un produit dérivé n'est pas plus dangereux qu'un produit boursier normal. Bien utilisé, il permet même de réduire le risque, c'est pourquoi nous devrions l'utiliser», affirme sans hésitation Richard Audet, directeur général chez Groupe OSTC Canada.En mars dernier, cette firme mondiale spécialisée dans la gestion et la négociation de produits dérivés ouvrait son premier bureau en Amérique du Nord, à Montréal.
LA BOURSE DE MONTRÉAL combat la perception négative que l'on a des produits dérivés. Pour y parvenir, l'institution mise sur l'éducation et sur la séduction des jeunes professionnels de la finance.«Les investisseurs de détail tout particulièrement sont intimidés par la méconnaissance du produit, admet d'entrée de jeu Gladys Karam, directrice, dérivés sur actions, marchés financiers, à la Bourse de Montréal. Premièrement, ils pensent que c'est compliqué. Deuxièmement, ils pensent que c'est risqué et que leur utilisation pourrait mettre leur portefeuille à risque.»
Les clients des conseillers et planificateurs financiers préfèrent l'atteinte d'objectifs personnels aux promesses de rendement de produits financiers. Dans ce contexte, il vaut mieux vendre l'atteinte d'objectifs plutôt que les promesses de rendement.«Il y a un très grand changement de comportement chez les clients depuis quelque temps. Ils veulent avant tout atteindre les objectifs de vie qu'ils se sont fixés. L'argent est un moyen pour y arriver ; il n'est plus une fin en soi», constate Sara Gilbert, fondatrice de Strategist(e), une firme montréalaise qui accompagne les conseillers dans leur cheminement professionnel.
Le coaching gagne en importance, constate Kim Poulin, responsable de la région Est-du-Canada chez The Personal Coach, un cabinet spécialisé dans le coaching qui étend aujourd'hui ses tentacules aux quatre coins du pays.Celle qui a travaillé à titre de gestionnaire marketing, de courtier et d'agente de développement explique le phénomène en ces termes : «Même si les conseillers côtoient chaque jour des experts venus d'entreprises, de fonds de placement ou de compagnies d'assurance, il n'en reste pas moins qu'ils sont des entrepreneurs et qu'ils sont très souvent seuls lorsque vient le moment de prendre les décisions.»
John Pliniussen, expert en commercialisation de l'Internet et professeur à l'Université Queen's, à Kingston, en Ontario, est on ne peut plus clair : «Les médias sociaux sont maintenant des incontournables qui ont et continueront d'avoir leur place sur les marchés boursiers.»À long terme, leur réussite en Bourse dépendra de leur capacité à s'adapter et à améliorer leur offre de services, selon lui. «Ils doivent constamment rendre agréable l'expérience des usagers, non seulement en assurant le bon fonctionnement du système existant, mais aussi en l'améliorant.»
Les jeunes dans la vingtaine et la trentaine devront travailler plus longtemps et prendre en main le destin de leurs vieux jours. Adieu Liberté 55 et 65, l'heure de la conscientisation a sonné.«Le concept de Liberté 55 n'aurait jamais dû exister», lance sans hésitation Maurice N. Marchon, professeur à HEC Mont-réal et membre du Comité sur l'avenir des régimes de retraite. Cette idée n'était tout simplement pas viable, estime-t-il.
Bmo investissements lançait cinq nouveaux fonds en août dernier. L'un d'eux, le fonds BMO FNB dividendes gestion tactique, est un fonds à gestion active constitué de fonds négociés en Bourse (FNB). Toutefois, sa particularité réelle réside dans le fait qu'il est géré par Larry Berman, un gestionnaire actif dans l'univers des médias.S'il est moins connu du public québécois, Larry Berman n'en reste pas moins une star de la télévision canadienne. Fondateur d'ETF Capital Management, il anime Berman's Call, une émission diffusée sur BNN (Business News Network), une chaîne de télévision canadienne spécialisée dans l'information portant sur le monde des affaires.
Gestion d'actifs scotia annonçait au début de juillet la fusion du Fonds mondial des changements climatiques (FMCC) à son Fonds sur la croissance mondiale. Créé en 2008, le FMCC avait pour objectif d'investir dans les entreprises qui luttent contre les changements climatiques et celles qui développent des technologies propres.Quelques semaines plus tard, c'était au tour de BMO Investissements d'annoncer la dissolution de deux fonds environnementaux : la Catégorie protection du climat et la Catégorie perspectives durables.
TOURNÉE DES FCP - En réponse au désir des investisseurs qui souhaitent minimiser leur exposition aux risques, les sociétés de gestions de placements ont réajusté le tir cette année en lançant des fonds à faible volatilité. Certaines sociétés en ont profité pour réduire considérablement leur gamme de produits.