Selon un préjugé persistant, les marchés émergents n'offrent que des rendements très volatils, soumis aux aléas des conditions des marchés américains. Erreur regrettable, car malgré les afflux et les exodes massifs de capitaux qui affligent ces marchés, les gestionnaires de portefeuille avertis y découvrent tout de même des occasions.Un fonds qui contredit franchement les préjugés est le Fonds d'actions de sociétés à petite capitalisation de marchés émergents RBC. Voilà un fonds dont les deux caractéristiques principales, soit les marchés émergents et les petites capitalisations, inciteraient certains à le classer d'emblée comme un champion du risque, de la volatilité et des rendements faibles.
Le représentant en épargne collective Frédérick Bouchard veut protéger l'actif de ses clients : «Nous voulons des gestionnaires qui ne sont pas les premiers venus, qui ne nous donnent pas la saveur du moment. Nous les choisissons pour leur capacité à générer du rendement tout en donnant la plus solide protection possible à la baisse.»Frédérick Bouchard, directeur associé en gestion de placement chez Services financiers Planica, a fait ses premières armes dans le métier en 2007, au moment de la crise financière. C'est peut-être ce qui explique sa grande sensibilité au besoin de protéger un portefeuille des chutes éventuelles.
GUIDE FNB - En placement comme en karaté, Mary Hagerman a une approche basée sur la discipline, la persévérance et la concentration.
Le marché des obligations opère un virage névralgique que la déroute de novembre 2016, avec des pertes de plus d'un billion de dollars américains, n'a fait que souligner. Les gestionnaires de fonds sont fortement conscients des risques de dérapage et dirigent leurs actifs de façon à tirer parti d'un environnement qui s'annonce très volatil.Après un parcours de plus de dix ans, le déclin constant des taux d'intérêt orchestré par les grandes banques centrales a atteint son plancher en juillet 2016. Les anticipations d'inflation accrue et d'ajustements à la hausse des taux directeurs des banques centrales changent désormais la donne.
En décembre dernier, la firme de robots-conseillers Wealthsimple a demandé officiellement à la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO) de ne plus être obligée d'offrir les services d'un conseiller humain.Si la demande est acceptée, il s'agira d'un point tournant pour l'industrie canadienne du robot-conseiller qui, jusqu'à ce jour, a été tenue d'assurer la présence d'experts humains à toutes les étapes de leur service en ligne. Ainsi, le recours au conseiller deviendra facultatif, mais pourra être fait à la demande du client.
Le contexte macroéconomique actuel devrait alimenter une montée du prix de l'or, selon quatre experts consultés par Finance et Investissement.Jusqu'où ira le prix du métal jaune ? C'est une prédiction qu'aucun de nos intervenants n'est prêt à faire. Cependant, tous jugent que la remontée actuelle devrait se poursuivre.
TROIS FONDS - François Fortier accorde une place de choix aux fonds négociés en Bourse (FNB), qui comptent au moins pour 50 % de l'actif des portefeuilles qu'il gère.«J'utilise beaucoup les FNB, parce qu'ils répondent bien au besoin de diversification», affirme le gestionnaire de portefeuille et directeur à la Financière Banque Nationale - Gestion de patrimoine.
Les frais de transaction (FT) ne représentent pas en général une lourde charge dans un fonds commun de placement, mais dans certains cas, ils peuvent s'accumuler au point de nuire à la performance.Les FT ne sont pas une composante du ratio de frais de gestion (RFG) et habituellement, ils ne sont pas divulgués dans l'aperçu d'un fonds. « Ce n'est pas que les firmes cherchent à les cacher, dit Dan Hallett, vice-président et directeur chez HighView Financial Group. Ces frais sont enfouis, et non dissimulés ».
Jean-François Rémillard mise avant tout sur la discipline d'investissement pour obtenir des rendements intéressants, tout en protégeant autant que possible le capital.« Je suis conservateur, je n'ai pas de problème à le dire », affirme le représentant de courtier en épargne collective et sur le marché dispensé au Groupe Mathieu Turgeon, à Montréal. « Par exemple, il m'est arrivé de refuser des mandats où le client envisageait d'effectuer beaucoup de transactions. »
Les conseillers et leurs clients devront apprendre à tempérer encore leurs espoirs de rendement au cours des 10 prochaines années. Avant la crise financière de 2008, bon nombre d'épargnants anticipaient des rendements réels de portefeuille de l'ordre de 7 à 10 % par année. Depuis la crise, leurs objectifs ont été ramenés à 5 %. À présent, la firme californienne Research Affiliates nous dit que les chances d'atteindre 5 % sont presque inexistantes au cours de la prochaine décennie.