Wisdom Tree, le cinquième joueur en importance aux États-Unis dans les fonds négociés en Bourse (FNB) avec un actif sous gestion de 45 milliards de dollars américains (G$US), ouvre un bureau canadien à Toronto.
FI RELÈVE - L'économie canadienne pourrait se trouver dans un environnement de taux d'intérêt nominal négatif, où le taux directeur de la Banque du Canada serait par exemple de - 0,50 % (depuis juillet dernier, le taux est de + 0,50 %). Bien qu'elle semble peu probable, une telle éventualité implique que les épargnants doivent se tenir sur la défensive. Le 8 décembre dernier, dans un discours devant l'Empire Club of Canada à Toronto, Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada, a parlé d'un taux directeur négatif comme d'un outil de politique monétaire non traditionnelle, que son institution gardait à disposition.
À la fin de février, l'organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) a mis à jour ses priorités matière de conformité. Le document, qui s'attire les éloges de deux commentateurs, se veut un retour à la base en cette époque où le Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) et l'avancée des nouvelles technologies chambardent les pratiques.«Auparavant, on incluait ce document de priorités dans le rapport consolidé sur la conformité», rappelle Antonietta Melchiorre, avocate associée chez Lapointe Rosenstein Marchand Melançon, à Montréal. Je vois d'un très bon oeil qu'ils en aient fait un rapport autonome. Avant, on se perdait dans une foule de pistes. À présent, le contenu est très succinct, il s'en tient à moins de priorités, ce qui le rend plus crédible.»
PLANIFICATION FINANCIÈRE POUR ENTREPRENEUR - Nous avons demandé à trois fiscalistes de se pencher sur les acomptes provisionnels en répondant à dix questions.
«Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?» pourrait-on demander ironiquement.Ainsi, le monde du placement affiche un goût marqué pour les solutions d'investissement complexes, selon une étude récente de la firme californienne Research Affiliates (http://tinyurl.com/jawjs9x). Pourtant, les stratégies simples procurent des résultats aussi bons, sinon meilleurs.Une stratégie simple consiste, par exemple, à équipondérer les titres d'un portefeuille qui reproduisent un indice quelconque, illustre Jason Hsu, auteur de l'étude et cofondateur de Research Affiliates. «Un tel portefeuille procurera en général un rendement annualisé supérieur de deux points de pourcentage à celui de l'indice S&P 500», dit-il.
Plusieurs manufacturiers de fonds communs ont annoncé récemment une diminution des frais de gestion. Or, les baisses touchent essentiellement les séries vendues à «l'élite», et non celles qu'achète l'épargnant moyen, révèle une analyse des données de Fundata Canada.À la demande de Finance et Investissement, la firme d'analyse Fundata a fourni le ratio de frais de gestion (RFG) moyen des séries de fonds communs courantes auxquelles la plupart des clients ont accès par l'entremise de leur conseiller (voir le tableau 1).
Les fonds à revenu mensuel de série T promettent parfois des distributions trop élevées qu'ils sont incapables de verser à long terme. Le client risque alors de se retrouver avec un capital diminué, une situation particulièrement éprouvante pour un retraité qui compte sur ces revenus pour vivre.«Rien ne me met plus mal à l'aise que lorsqu'un membre de l'industrie de l'investissement oriente mal un investisseur et profite ensuite directement de cette désinformation», écrit Dan Hallett, vice-président et associé, gestion d'actifs, chez HighView Financial Group, à Oakville, dans un récent blogue sur son site.
Aux yeux de certains observateurs, on ne peut se fier beaucoup à l'indice composé S&P/TSX et au S&P/TSX 60 pour obtenir un reflet fidèle de l'état des marchés financiers et de l'économie canadienne.Ainsi, Jacques Maurice, conseiller principal en gestion de patrimoine au Groupe Jacques Maurice, souligne une déficience du S&P/TSX 60 dont le Globe and Mail faisait récemment état (http://tinyurl.com/gmxmu83).
La déconfiture boursière du début de l'année a poussé bon nombre d'épargnants à sortir des sommes importantes du marché. Beaucoup trop d'entre eux laissent dormir ces liquidités. À vous de jouer, en tant que conseiller, pour leur suggérer différents outils susceptibles de faire fructifier cette encaisse.«L'argent comptant est souvent la partie négligée d'un portefeuille, souligne James Gauthier, chef de la recherche en fonds d'investissement chez Patrimoine Hollis, à Toronto. On le voit souvent comme un élément en transit qu'on détient en attendant de passer d'une catégorie d'actif à une autre.
Les technologies financières (fintech), comme les conseillers-robots, la vente directe d'assurance, le financement participatif et le bitcoin, bousculent l'ordre établi. Nos organismes de réglementation auraient avantage à adopter une approche plus proactive à l'endroit des entreprises du secteur, croit-on dans le milieu.«Il est clair pour moi que la direction de l'Autorité des marchés financiers (AMF) veut amorcer un dialogue avec l'industrie : je n'ai donc pas tendance à leur lancer la pierre», remarque Éric Lemieux, président et associé de la firme de capital de risque M2S Capital, spécialisée en fintech.