Les investisseurs québécois n’ont pas que la Fête nationale à célébrer lundi. Après bientôt six mois en 2013, ceux qui investissement majoritairement dans les actions de la Belle Province ont de bonnes chances d’avoir réalisé un rendement nettement supérieur à ceux qui ont favorisé les titres de la Bourse canadienne dans son ensemble.
La Banque Royale a haussé son bénéfice de 13% au deuxième trimestre grâce, entre autres, à de récentes acquisitions, mais a raté la cible des analystes.
La Banque TD amorce le bal des résultats du deuxième trimestre des grandes banques canadiennes en présentant une croissance «solide» de son bénéfice en dépit d’un contexte d’affaires difficile.
Les banques canadiennes seront dans la mire des investisseurs au cours des deux prochaines semaines. Elles dévoileront leurs résultats du deuxième trimestre à partir de jeudi dans un contexte d’affaires qui s’annonce plus corsée pour les institutions financières, en raison notamment du ralentissement immobilier, des faibles taux d’intérêt et de l’endettement élevé des ménages.
L'intervention du ministre des Finances fédéral, Jim Flaherty, qui a incité hier Manuvie à abandonner son offre de taux hypothécaire de 2,89 %, a surpris plus d’un observateur, car elle peut être vue comme de l’ingérence de l'État dans un marché libre. Mais il y a plusieurs raisons qui justifient cette conduite de la part du grand patron des finances du pays.
Les signes de ralentissement du marché immobilier observés au cours des derniers mois devraient se traduire par une baisse des ventes de maisons et une infime hausse des prix en 2013 au Québec, selon les données révisées de l’Association canadienne de l'immeuble (ACI) publiées vendredi.
Les économistes canadiens sont plus convaincus qu’ils ne l’ont été au cours de la dernière année que la Banque du Canada ne relèvera pas ses taux d’intérêt avant au plus tôt au troisième trimestre de 2014.
Les Bourses américaines ont démarré 2013 sur les chapeaux de roue, signalant notamment le retour des investisseurs individuels qui ont mis plusieurs années à se remettre de la crise financière de 2008-2009.
Les observateurs ont semblé surpris de voir la Banque du Canada retarder au-delà de 2013 une première hausse de ses taux d’intérêt depuis le 8 septembre 2010. Mais la faiblesse des prix des biens et services au cours des deux derniers mois de 2012 au pays constitue une autre bonne raison de penser qu’il n’y a pas urgence de resserrer les conditions de crédit pendant un bon moment.
Le marché immobilier canadien continue de montrer d’importants signes de ralentissement, ce qui fait dire à certains analystes que le secteur a amorcé une phase de correction.