La technologie évolue vite, très vite. Sur le marché depuis peu, les robots-conseillers pourraient prendre ombrage de l'arrivée des... robots-épargnants.Selon des experts, la véritable révolution des robots ne réside pas dans la création de portefeuilles de fonds simples et peu coûteux, mais dans un accès accru à l'épargne sans effort pour les gens.
Le ministre des finances du Québec, Carlos Leitão, refuse d'adhérer à la réforme du Régime de pensions du Canada (RPC). Mais son argument selon lequel les personnes à faible revenu n'y trouvent pas leur compte est contesté par quatre professeurs de l'Université Laval.En effet, les chercheurs de la Chaire de recherche Industrielle Alliance sur les enjeux économiques des changements démographiques concluent dans une étude récente que la proposition fédérale est favorable aux moins nantis (http://bit.ly/2ezvCLn).
Les perspectives s'annoncent sombres pour les marchés financiers au cours des prochains mois. Les épargnants en quête de rendement auraient donc intérêt à examiner des stratégies et des types de placement non traditionnels.C'est du moins ce que pensent les experts qui ont participé à un atelier du 4e Colloque Retraite, investissement institutionnel et finances personnelles, tenu à Québec au début de novembre.
PLANIFICATION DE LA RETRAITE 2016 – Plusieurs membres de l'industrie remettent en question la règle qui veut qu'un client doive compter à la retraite sur un revenu équivalant à 70 % de celui avant impôt qu'il gagnait durant sa vie active.
PLANIFICATION DE LA RETRAITE 2016 – Des études font régulièrement état du fait que les ménages canadiens et québécois épargnent beaucoup trop peu. Mais des experts font valoir que le tableau n'est pas si sombre si on utilise d'autres méthodes pour calculer le niveau d'épargne. Par exemple, l'actuaire Malcolm Hamilton, Fellow de l'Institut C.D. Howe, calcule que les Canadiens verseraient 14 % de leur revenu disponible à des régimes de pension agréés ou dans des REER. Des données que semble confirmer Statistique Canada.
À première vue, le modèle d'entreprise des robots-conseillers consiste à servir une clientèle négligée par les institutions financières. Mais ils pourraient bien poursuivre sur leur lancée en exploitant les mégadonnées (big data) dont ils disposeront sur les habitudes des épargnants.Ainsi, selon certains experts, les robots-conseillers reproduiront le modèle des Google et Facebook de ce monde, qui s'enrichissent en vendant les informations tirées des habitudes de navigation des consommateurs sur leurs sites.
La plupart des représentants voient d'un mauvais oeil la popularité croissante des robots-conseillers qui fournissent aux épargnants des portefeuilles clé en main, dont le rééquilibrage se fait automatiquement pour aussi peu que 0,35 % de frais de gestion par an. Cependant, Wealthsimple a l'intention d'amadouer les représentants récalcitrants avec Wealthsimple for Advisors.Sa solution : permettre aux représentants qui recommanderont son site Web à des clients de toucher annuellement un maximum de 1,15 % en commission de suivi sur les sommes investies par leurs clients par l'intermédiaire de Wealthsimple.
ÉLECTIONS AMÉRICAINES – Cet appui témoignerait plutôt de leur scepticisme envers Hillary Clinton qu'un véritable engouement envers le coloré, et contesté, milliardaire.
Les principales obligations imposées par les deux premières étapes de la mise en OEuvre du MRCC 2 ont créé moins de vagues que prévu. la suite sera plus houleuse.L'intégration des deux premières étapes d'implantation du MRCC 2 s'est fait de façon plutôt harmonieuse dans l'industrie, mais des craintes subsistent quant à la troisième étape de la réforme.
SECONDE MISE À JOUR - Lors d'une présentation donnée en 2015, l'avocat Serge Lessard a tenu à combattre une opinion largement répandue selon laquelle retirer des sommes de sa société de gestion coûte cher en impôt. Ce dernier voit un avantage dans l'incorporation d'une société de gestion afin d'y investir les sommes qui rapporteront des revenus de placement.«Les clients se sont toujours fait dire que ça allait leur coûter 40 % (le taux alors en vigueur était de 39,78 % sur les dividendes non déterminés par rapport à environ 44 % cette année) s'ils se versaient un dividende. C'était vrai si le client était dans la phase de développement d'entreprise et qu'il n'avait pas de placements accumulés», explique le vice-président adjoint du Service Fiscalité, retraite et planification successorale chez Investissements Manuvie.