Plus tôt cet automne, Finance et Investissement vous a demandé de participer à un sondage spécial sur la retraite et la relève chez les conseillers, tout au long de la semaine, vous pourrez lire les articles tirés des résultats.
8 novembre 2013Plus tôt cet automne, Finance et Investissement vous a demandé de participer à un sondage spécial sur la retraite et la relève chez les conseillers, tout au long de la semaine, vous pourrez lire les articles tirés des résultats.
8 novembre 2013DOSSIER RELÈVE ET RETRAITE - Puisqu'une image vaut milles mots, nous avons reproduit ici les graphiques publiés dans notre édition de novembre 2013 sur la relève et la retraite des conseillers au Québec.
DOSSIER RELÈVE ET RETRAITE - Cela fait plus d'un demi-siècle que la famille Parent évolue dans l'industrie financière. «J'ai pris la relève de mon père il y a 26 ans, dit fièrement Réal Parent, 62 ans, qui est conseiller depuis 37 ans. Puis, en 2008, mon fils Jean-Michel, qui avait alors 23 ans, s'est joint au Cabinet Financier Contact. Il représente la troisième génération !»
DOSSIER RELÈVE ET RETRAITE - Techniquement, à 61 ans, Jacques Brouillard pourrait prendre sa retraite demain. Cependant, il préfère attendre encore cinq ou six ans, puisqu'il a la charge d'un enfant de 13 ans.
DOSSIER RELÈVE ET RETRAITE - Après avoir passé un quart de siècle dans l'industrie, Denis Larochelle, 69 ans, prendra probablement sa retraite dans deux ans.
DOSSIER RELÈVE ET RETRAITE - Très méthodique et doué d'un esprit analytique, Jean Dupriez, président de Valimax, a minutieusement préparé sa retraite.
Non seulement il faut quitter un métier qu'on aime, mais il faut aussi mettre fin à de belles relations. Dans le domaine du conseil financier, prendre sa retraite demande une grande détermination. En effet, le changement abrupt de mode de vie serait un frein puissant à cette transition. Dans ce contexte, pas étonnant que plusieurs professionnels repoussent la date de la retraite.«En raison de leur rôle clé, les conseillers financiers ont l'habitude que plusieurs personnes dépendent d'eux et de se sentir utiles, voire indispensables», souligne Réal Parent, président de Cabinet Financier Contact. Nombre de conseillers craignent donc de s'ennuyer, et même d'être isolés à la retraite.
Le calcul de la valeur d'une clientèle ou de celle d'un cabinet est loin d'être une science exacte. L'évaluation dépend d'une multitude de facteurs dont il faut tenir compte et de quelques règles à respecter.Les formules mathématiques«Quand on établit la valeur de la clientèle, plusieurs méthodes préconisent qu'on en fixe le prix en fonction du revenu ou de l'actif sous administration», souligne Réal Parent, président du Cabinet Financier Contact. Un multiple, qui s'inscrit dans une fourchette reconnue dans l'industrie, est alors appliqué.
De plus en plus d'entreprises accompagnent les nouveaux conseillers après leur recrutement.Jumeler les bonnes personnes«Lors du jumelage entre deux conseillers, il se peut que chacun d'entre eux ait des méthodes de travail différentes. Cela n'est pas un problème s'ils partagent les mêmes valeurs et qu'ils sont d'accord sur les choses fondamentales. En revanche, si ce n'est pas le cas, il n'y a pas d'entente possible», assure Maxime Gauthier, avocat, chef de la conformité et représentant en épargne collective, Mérici Services Financiers.«Nous favorisons l'association entre conseillers en placement juniors et séniors. Il y a des ententes et ils apprennent à se connaître et à travailler ensemble. C'est impératif», estime Simon Lemaire, consultant d'affaires pour l'équipe des meilleures pratiques d'affaires de la Financière Banque Nationale.
Autre point soulevé par le rapport «Portrait de la population étudiante dans les programmes d'études universitaires en finance au Québec» : la croissance du nombre d'étudiants étrangers en finance.«Au Canada, on trouve proportionnellement deux fois plus d'étudiants étrangers dans les programmes de finance (15,1 %) que dans l'ensemble des grands domaines disciplinaires (7,6 %) tels que les sciences humaines, l'éducation, etc.»
En 2009, l'enquête du mels (ministère de l'Éducation, des Loisirs et des Sports) pour la promotion 2009 mentionne que «les programmes de baccalauréat et de deuxième cycle ont tous un taux d'emploi supérieur à 80 %. Le taux d'activité pour les programmes de finance n'est jamais inférieur à 87 % (pourcentage des diplômés "en emploi" ou "aux études")».Pourtant, il y a un surplus de diplômés par rapport au nombre d'emplois offerts dans les domaines spécialisés, selon Maher Kooli, professeur et titulaire de la Chaire Caisse de dépôt et placement du Québec de gestion de portefeuille de l'ESG-UQAM.