Plus tôt cet automne, Finance et Investissement vous a demandé de participer à un sondage spécial sur la retraite et la relève chez les conseillers, tout au long de la semaine, vous pourrez lire les articles tirés des résultats.
8 novembre 2013Plus tôt cet automne, Finance et Investissement vous a demandé de participer à un sondage spécial sur la retraite et la relève chez les conseillers, tout au long de la semaine, vous pourrez lire les articles tirés des résultats.
8 novembre 2013«Au cours des cinq à sept prochaines années, il y aura de plus en plus de départs à la retraite. Et ce, dans toutes les professions», expose François Lanoie, associé, certification et services-conseils Leader de marché, Centre et Sud du Québec, Deloitte.«Tout le monde parle du problème de la relève, mais rares sont ceux qui font quelque chose pour changer la situation. Je pense que les conseillers qui veulent prendre leur retraite devraient la planifier de trois à cinq ans d'avance et engager une personne avec un salaire de base ou lui proposer un partage des commissions», dit Maxime Gauthier, avocat, chef de la conformité et représentant en épargne collective, Mérici Services Financiers.
Depuis quelques années, les mots «relève» et «retraite» prennent de plus en plus d'importance dans la vie des conseillers. Certes, les professionnels du secteur conseillent à leurs clients de planifier leur départ du marché du travail, mais ils ne pensent pas toujours à leur situation personnelle. En matière de retraite, les conseillers seraient-ils des «cordonniers mal chaussés» ?En discutant avec eux, nos journalistes ont constaté que beaucoup de professionnels s'inquiétaient de l'avenir de leur métier et de leur relève. Si cette inquiétude est partagée, il semble au premier abord que tant que le problème ne sera pas flagrant, rien ne sera fait pour trouver une solution...
«En 2011, 8 300 étudiants étaient inscrits dans les différents types de programmes universitaires en finance, soit 12 % des inscriptions totales dans le domaine de l'administration (68 000 étudiants)», selon le rapport «Portrait de la population étudiante dans les programmes d'études universitaires en finance au Québec1».«Nous avons voulu donner un portrait réaliste des ressources humaines en finance au Québec et savoir s'il y avait des pénuries», explique Éric Lemieux, directeur général, Centre financier international et Finance Montréal, qui a commandé l'étude.