Si l’on fie au sondage exclusif mené par InvestementNews (l’équivalent américain de Finance et Investissement), 46,45 % des conseillers américains appuieront Donald Trump en novembre prochain contre 34,31 % qui feront de même pour la candidate démocrate. Les candidats de seconde zone, le libertarien Gary Johnson et la verte Jill Stein reçoivent respectivement 8,34 % et 0,47 % des appuis.
Il est toutefois intéressant de noter que 52,37 % des conseillers considèrent que Hillary Clinton sera la prochaine présidente contre 30,93 % qui anticipent plutôt la victoire de Donald Trump.
Mais quelles sont les préoccupations qui justifient le choix des conseillers ? La première préoccupation invoquée par les conseillers (25,12 %) est la politique économique. Mais la raison qui arrive au deuxième rang étonne puisque 22,63 % des conseillers disent que leur intention de vote est essentiellement un vote de désaveu envers l’autre candidat.
Il s’agirait donc d’un vote d’opposition envers une personnalité. Soulevons, qu’étonnamment, les questions liées à l’immigration ne sont invoquées que par 9 % des conseillers et que les questions fiscales ne constituent le fondement du vote de seulement 5,92 % des conseillers. C’est 5 % des conseillers qui sont plutôt concernés par les questions touchant la réglementation de l’industrie financière.
Quant aux indécis, ils représentent toujours 8,34 % des conseillers.
Et vous, conseillers québécois, lequel des candidats appuierez-vous si vous étiez américains ?