Nous avons demandé à Peter Tsakiris, président et chef de la direction des Services financiers Whitemont et courtier hypothécaire agréé auprès de Planiprêt, de décortiquer cinq cas possibles de ménage canadien, dans la foulée des nouvelles règles hypothécaires.
Les ménages sont différenciés par les revenus bruts qu’ils font, allant de 70 000 $ à 90 000 $. Nous avons également ajouté des paiements fixes, soit ceux de taxes et de chauffage, s’élevant à 464,58 $ par mois ; une dette de consommation (pour des voitures, par exemple) de 750 $ mensuellement ; ainsi qu’un prêt étudiant de 20 000 $, amorti sur 10 ans à 3,5 % d’intérêt.
Le prix de la propriété est de 350 000 $.
Le taux d’intérêt utilisé pour le scénario de prêt avant les nouvelles règles est de 2,69 % et l’amortissement est de 30 ans.
Selon les nouvelles règles, le taux de qualification est présentement de 4,64 % pour un amortissement de 25 ans, tel que nous le présentons.
Nous avons également différencié les ménages entre ceux qui n’ont pas besoin d’assurance prêt, avec une mise de fonds minimale de 20 % versus ceux ayant une mise de fonds moindre, que nous avons établie à 10 %.
Vous pouvez voir les résultats dans les tableaux ci-bas.
Suivant notre analyse, un ménage qui avait des revenus de 75 000 $ annuellement pouvait accéder à un prêt hypothécaire assuré de 350 000 $, avec une mise de fonds de 10 %.
Or, ce n’est plus le cas maintenant, où les revenus familiaux doivent atteindre minimalement 90 000 $. L’écart de revenus bruts est donc de 15 000 $ annuellement pour un ménage qui souhaite qualifier au prêt hypothécaire dans cette étude de cas.