Répondants en épargne collective
- Je ne suis pas contre la divulgation, mais il faut une uniformité avec les autres professions de la finance.
- Oui, il faut baliser les modèles de rémunération, mais la vraie question, c’est « comment le faire ? »
- Je ne suis pas d’accord. J’ai l’impression que nous sommes presque gênés de gagner notre vie.
- Je pense que tout le monde devrait divulguer sa commission.
- Je suis contre. Pourquoi devrait-on le faire dans notre domaine, alors que ce n’est pas le cas dans d’autres domaines ?
- Je crois qu’il faut arrêter de faire passer le salaire pour plus « honnête » lorsqu’on est transparent. La divulgation doit être totale. Elle ne doit pas seulement concerner le conseiller, mais aller jusqu’à la firme de gestion de fonds. Il faut être transparent jusqu’au bout.
- Je suis contre dans la mesure où cela compliquera les relations entre le client et le représentant. Si le marché va mal ou en cas de problème, cela risque de briser la relation avec le client.
- Je trouve qu’il est important que les investisseurs sachent pourquoi ils paient.
- Je ne pense pas que divulguer tous les éléments de la rémunération soit une bonne chose. Si ce devait être le cas, pourquoi ne pas prendre les frais différés et les appliquer comme frais d’entrée ?
- Je pense que nous avons besoin de plus de transparence.
- Non et non, je ne suis pas d’accord !
- Je suis favorable à ce changement si c’est équitable et appliqué partout et par tous.
- Je suis partagé sur la question. Mes clients savent quelle est ma rémunération, c’est une question de bonne pratique. Toutefois, est-ce qu’à chaque transaction, je devrais leur rappeler ma marge ? Ce serait un peu excessif.
- Je pense que la transparence a toujours meilleur goût.
- Je suis contre la divulgation, en revanche le modèle de rémunération doit être transparent.
- Je suis partagé, car il y a des limites à ce qui peut et doit être divulgué.
- Je pense qu’une trop grande divulgation risquerait d’amener des attentes irréalistes de la part des clients. Par exemple : « Je m’attends à avoir un rendement important vu ce que je paie ».
- Je crois qu’il est important que les commissions soient divulguées pour plus de transparence.
- Je pense que la divulgation ne protège pas le client en tant que tel. Elle peut le rendre confus et lui faire croire que la compétence du représentant est fonction de l’argent qui rentre.
- J’imagine que ça pourrait être une bonne idée.
- Je trouve que ce serait pernicieux. Cela risque de créer de la compétition et un facteur de sélection pour faire affaire avec un conseiller.
- Je considère que la rémunération actuelle est adéquate. Le client doit savoir quelle est la commission en jeu, mais la divulgation n’est pas toujours nécessaire.
- Si la divulgation n’a pas de lien avec la protection des clients, elle n’est pas utile.
- Je n’ai pas d’avis sur la question.
- Je pense que l’industrie est déjà assez stricte en matière de divulgation.
- Je suis tout à fait d’accord pour la divulgation auprès du public.
- Les régulateurs devraient mettre l’accent sur une conformité uniforme, notamment dans le secteur de l’assurance.
Répondants en assurance
- Je suis partagé sur la question.
- Je suis contre. La rémunération doit rester confidentielle entre le conseiller et le directeur de succursale.
- Pourquoi pas ? Je ne suis pas contre l’idée de baliser et de divulguer les éléments de rémunération aux clients.
- Non, je trouve que ce serait juste une chasse aux sorcières.
- Je ne suis pas nécessairement pour. Je pense que c’est à chaque conseiller d’être clair et transparent avec son client.
- Je ne pense pas que le client doive savoir sur le plan de l’assurance vie. Par contre, sur le plan des fonds distincts et des fonds communs de placement, je dirais que oui.
- À mon avis, ce serait une bonne initiative.
- Ce n’est pas du tout une bonne idée. Les régulateurs ne devraient pas insister sur ce point, c’est déjà assez difficile de faire carrière dans ce milieu là.
- Je suis pour la transparence, mais pas trop de détails dans la divulgation.
- Je ne comprends ni la nécessité, ni l’efficacité de cette politique, donc non !
- J’ai de la difficulté avec ça, mais je comprends l’industrie.
- Je dirais carrément non. Le client n’est pas en mesure de bien évaluer la pertinence d’une commission versée. Je pense que cela amènerait plus de frustrations et de peurs potentielles.
- Le client devrait savoir le montant que reçoit son conseiller et être en mesure de le connaître.
- Je suis contre la divulgation pour le moment. Je pense que cela risque de donner lieu à des « dessous de table », des enveloppes brunes et finalement à la commission Charbonneau !
- Je suis d’avis de maintenir le statu quo à ce sujet. Nous avons déjà l’exigence de la transparence et nous faisons déjà une déclaration au client quant à notre rémunération.
- Je crois qu’il deviendra de plus en plus difficile de recruter des conseillers s’ils ont l’obligation de divulguer leur rémunération.
- Effectivement, il faudrait davantage travailler sur la forme de la rémunération, mais la divulgation pourrait devenir un embrouillamini.
- Les représentants qui sont établis depuis longtemps ne voudront pas d’un tel changement.
- Je considère que nous sommes liés par contrat avec un taux de bonification selon les firmes, donc par défaut, la divulgation ne serait pas égale.
- Il faudrait d’abord baliser sur le plan de la rémunération des « sans-permis » qui reçoivent encore une rémunération en assurance de personnes.
- Je pense qu’il faudrait régulariser la rémunération variable. Il faut s’assurer qu’il n’y a pas de rémunération qui favorise un type de produit par rapport à un autre.
- Je crois qu’il faut améliorer l’objectivité du conseiller par rapport aux différents types de produits et s’assurer de satisfaire et de prioriser les besoins du client.
Répondants en plein exercice
- Je suis partagé sur la question. La divulgation est importante vis-à-vis du client. Toutefois, l’OCRCVM ne doit pas imposer la transparence sur le plan des valeurs mobilières s’il ne le fait pas aussi pour les banques.
- Je suis d’avis qu’il faut absolument effectuer ces changements.
- Je suis contre, car tous les intervenants financiers ne répondent pas aux mêmes normes.
- La divulgation est une chose que je fais déjà, donc je suis absolument pour.
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
- Je serais d’accord si la réglementation était homogène pour tous, mais ce n’est pas le cas.
- J’ai peur que l’ajout de réglementation nuise aux petits investisseurs. Ceux qui n’ont pas des sommes importantes à placer risquent d’être pénalisés et délaissés.
- Je suis pour laisser un peu plus de flexibilité, mais pour limiter quand même certaines divulgations.
- Si les régulateurs optent pour une approche équilibrée, je suis en faveur d’une plus grande transparence.
- Ce serait une bonne idée qu’il y ait plus de transparence pour les investisseurs et aussi pour les marchés financiers.
- S’il y avait équité entre les différents intermédiaires financiers, je dirais oui. Mais ce n’est pas possible, donc non.
- J’estime que la transparence est importante, donc je suis tout à fait d’accord.
- Je pense que si on élimine les cas flagrants d’exagération de manière plus systématique, il n’y a pas besoin de divulguer davantage.
- Je dirais qu’il faut plus de vérifications de certaines pratiques et de certains types de rémunération. Toutefois, divulguer tous les éléments de la rémunération serait vraiment en dernier recours.
- Je crois que les régulateurs devraient arrêter de chercher à tout baliser, mais exiger simplement une transparence totale.
- Je suis pour, mais il faudrait que ce soit fait pour tous les types de produit et pour tous les professionnels de l’industrie financière, pas seulement ceux du plein exercice.
- Je ne voudrais pas d’une transparence à tout prix sur tous les éléments, mais au moins que tout soit homogène dans l’industrie. Les frais de maintien, par exemple, doivent rester confidentiels.
- Selon moi, ce serait une bonne idée, particulièrement pour les fonds communs de placement et les titres à revenu fixe, car ce n’est pas encore assez transparent pour les clients.
- Je considère que ce n’est pas au régulateur de décider quelle doit être la rémunération du conseiller.
- Je pense que les régulateurs doivent prôner la divulgation totale sur tous les produits. Ceux qui comprennent une rémunération cachée devraient donc être divulgués.
- Si les régulateurs font bien les choses, alors je suis tout à fait à l’aise avec cela.
Photo Bloomberg