Dévelopment des affaires – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 07 Aug 2023 20:05:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Dévelopment des affaires – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Multiples utilisations des FNB de titres à revenu fixes https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/hadiza-djataou/multiples-utilisations-des-fnb-de-titres-a-revenu-fixes/ Wed, 09 Aug 2023 10:04:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95516 FOCUS FNB – Ils peuvent aider à effectuer une gestion active de cette catégorie d’actifs.

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La croissance des fonds négociés en Bourse (FNB) à travers les segments du marché des titres à revenu fixe est notable. Les actifs en FNB de revenu fixe inscrit à la cote au Canada ont atteint 94 milliards de dollars au 30 juin 2023, selon Morningstar Bloomberg en croissance de 88,4% sur 5 ans. Il est de ce fait important d’explorer les applications et les avantages de tels fonds pour les conseillers et les gestionnaires de titres à revenu fixe en quête de génération d’alpha pour leurs clients.

Les gestionnaires de titres à revenu fixe visent à surperformer le marché ou un indice de référence spécifique, comme l’indice de l’univers des obligations canadiennes FTSE par exemple. La gestion active implique l’utilisation de stratégies telles que l’allocation sectorielle/pays, la gestion de la durée, et les arbitrages à travers le spectre du crédit pour améliorer les rendements tout en réduisant les risques et la volatilité. Alors que la gestion du revenu fixe implique traditionnellement l’achat et la détention d’obligations, les FNB, à la fois indiciels et à gestion active, sont des outils efficaces pour exprimer une vue de la duration ou du crédit au sein des portefeuilles. Ils offrent également une liquidité accrue, permettant aux gestionnaires d’ajuster rapidement leurs positions en réponse aux changements du marché.

Les avantages de l’utilisation des FNB dans la gestion active de la catégorie des titres revenu fixe sont multiples. Voici un résumé des principaux.

  • Diversification : Les FNB permettent une exposition à une grande variété d’obligations dans différents secteurs, pays et notations de crédit. Cela réduisant ainsi le risque associé aux obligations individuelles.
  • Liquidité : Comme les FNB sont négociés sur des plateformes boursière de la même façon que des actions, ils offrent la possibilité d’entrer et de sortir rapidement des positions. Cette caractéristique les rend particulièrement utiles pendant les périodes de volatilité du marché, où des ajustements rapides peuvent être nécessaires.
  • Transparence : Les FNB divulguent leurs actifs sous-jacents quotidiennement, offrant un niveau de transparence rarement vu chez d’autres outils d’investissement. Cette fonctionnalité permet aux gestionnaires d’avoir une vue claire de leur exposition à des secteurs, des notations et des échéances spécifiques.
  • Frais moindres : Les FNB ont généralement des ratios de frais plus bas que les fonds communs de placement de titres à revenu fixe. De plus, la capacité à négocier des FNB comme des actions permet aux investisseurs de mettre en œuvre des changements d’allocation stratégiques et tactiques plus efficacement.
  • Flexibilité : Les FNB peuvent être achetés et vendus tout au long de la journée de négociation au prix du marché. Ils peuvent également être utilisés dans des stratégies de négociation sophistiquées, telles que la vente à découvert ou l’achat sur marge.

Permettez-moi de détailler certains de ces avantages, en commençant par la liquidité. On dit souvent que la liquidité d’un FNB est au moins égale à celle de son actif sous-jacent. Il n’est pas rare que la liquidité d’un fonds soit même supérieure, comme dans certains segments de marché, comme les obligations souveraines des marchés émergents et les prêts à effet de levier, où les FNB qui détiennent ces titres fournissent une liquidité plus élevée que celles de leurs instruments sous-jacents. Cela est dû à la facilité avec laquelle les FNB peuvent être achetés et vendus sur le marché secondaire, réduisant le besoin de transactions directes avec un grand nombre d’obligations sous-jacentes qui peuvent être moins liquides. De plus, les créations et rachats en espèces des FNB peuvent aider à augmenter la liquidité des instruments sous-jacents.

Par ailleurs, nous utilisons régulièrement des FNB dans la gestion de nos portefeuilles pour exprimer des vues de marché, qu’elles soient stratégiques ou tactiques. Par exemple, cette année et l’année dernière, nous avons utilisé tactiquement un FNB indiciel sur la dette émergente libellée en monnaie locale pour exprimer notre vue positive sur la dette locale des marchés émergents. Des pays d’Amérique latine tels que le Brésil et le Mexique ont commencé à augmenter leurs taux d’intérêt clés en 2021, bien avant la Réserve fédéral américaine (Fed). Ces actions ont aidé à désensibiliser leurs dettes contre la hausse des taux de la Fed et un dollar fort. La dette émergente en monnaie locale a bien performé cette année avec des rendements autour de 15% au Brésil quand l’univers agrégé canadien a délivré environ 1,7% de rendement pour la même période.

Un autre exemple de la flexibilité des FNB est le fait qu’il permet une allocation à une grande variété de catégories d’actifs, par exemples les prêts à effet de levier. Les prêts à effet de levier sont une sous-catégorie d’actifs similaire au rendement élevé. La principale différence est que les prêts à effet de levier ne comportent pas de risque de taux d’intérêt et ont une duration nulle. Ils sont des instruments privilégiés dans un environnement de hausse des taux car leur performance n’est pas touchée par des taux plus élevés, contrairement aux obligations à rendement élevé.

Par ailleurs, ces dernières années, les FNB de revenus fixes, qu’ils soient indexés ou actifs, ont augmenté en taille, en diversité et en complexité. Le développement de FNB dédié aux labels environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) aide les gestionnaires d’obligations à atteindre des objectifs financiers supplémentaires comme le financement de la transition vers une économie plus verte et à amplifier l’impact et la durabilité lors de l’investissement.

Risques spécifiques

Bien que les FNB apportent des avantages notables dans la gestion active des revenus fixes, ils viennent également avec la nécessité de gérer des risques spécifiques. Le principal serait l’erreur de suivi : cette divergence se produit lorsque la performance du FNB – actif ou indiciel – diverge de l’indice qu’il suit. Plus précisément, les FNB actifs cherchent à surperformer un indice de référence plutôt qu’à le répliquer, donc ils peuvent souffrir d’une erreur de suivi. L’utilisation des FNB peut donc conduire à des résultats légèrement différents des rendements attendus qu’un gestionnaire d’obligations avait anticipés lors de l’allocation.

L’avènement des FNB a incontestablement transformé le paysage financier, offrant de nouvelles occasions et défis. Pour la gestion active des revenus fixes, les FNB fournissent un outil dynamique et efficace qui favorise la diversification, la liquidité et la flexibilité. Le monde en évolution des FNB mérite certainement une attention particulière, avec son potentiel pour remodeler les stratégies d’investissement traditionnelles qui est indéniable. Mais l’essence d’un bon investissement reste de comprendre ce que vous possédez, pourquoi vous le possédez, et comment il s’intègre dans le contexte plus large de vos objectifs financiers.

Le contenu de ce commentaire (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres, ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une offre de vendre ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.

Cet article pourrait renfermer des renseignements prospectifs qui décrivent nos attentes actuelles ou nos prédictions pour l’avenir ou celles de tiers. Les renseignements prospectifs sont, de par leur nature, assujettis, entre autres, à des risques, incertitudes et hypothèses qui peuvent modifier de façon importante les résultats réels qui ont été énoncés aux présentes. Ces risques, incertitudes et hypothèses comprennent, mais sans s’y limiter, les conditions générales économiques, politiques et des marchés, les taux d’intérêt et de change, la volatilité des marchés boursiers et financiers, la concurrence commerciale, les changements technologiques, les changements sur le plan de la réglementation gouvernementale, les changements au chapitre des lois fiscales, les poursuites judiciaires ou réglementaires inattendues ou les catastrophes. Veuillez soigneusement prendre en compte ces facteurs et d’autres facteurs et ne pas accorder une confiance exagérée aux renseignements prospectifs. Tout renseignement prospectif contenu aux présentes n’est valable qu’en date du 1er septembre 2022. Le lecteur ne doit pas s’attendre à ce que ces renseignements soient mis à jour, complétés ou révisés en raison de nouveaux renseignements, de nouvelles circonstances, d’événements futurs ou autre.

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Lutter pour la diversité https://www.finance-investissement.com/edition-papier/development-des-affaires/lutter-pour-la-diversite-2/ Mon, 19 Apr 2021 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79302 Un combat cher à Desjardins.

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Desjardins Gestion Internationale d’Actifs (DGIA) a fait de la diversité un de ses chevaux de bataille. Certes, Desjardins offre de nombreux produits d’investissement responsable et la société s’est engagée publiquement à améliorer la diversité dans ses rangs. Mais au-delà de cette rhétorique, l’institution cherche à ce que les firmes dans lesquelles elle investit changent également.

En matière d’engagement, Desjardins fait partie du Club des 30 % à titre d’institution. À l’instar des autres membres de ce club, elle s’est engagée à ce que son conseil d’administration (CA) et sa haute direction soient composés d’au moins 30 % de femmes d’ici 2022. Elle a même monté la barre et vise un conseil paritaire d’ici 2024.

Mais l’institution ne s’est pas arrêtée là. Elle a également décidé d’appliquer la ligne directrice du Club des 30% à ses placements.

Pour y parvenir, l’équipe en investissement responsable (IR) de DGIA apporte son soutien aux équipes de placement. Dans le cas des portefeuilles en IR, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont d’office pris en compte, mais ces critères influent dorénavant davantage au moment de la sélection des placements plus traditionnels.

«Nos équipes chez DGIA ont un double chapeau. Elles vont s’occuper d’un portefeuille ESG et d’un portefeuille traditionnel. Nos analyses vont donc impacter aussi les portefeuilles traditionnels», explique Solène Hanquier, conseillère principale, Investissement responsable chez DGIA, et experte de la gestion de la diversité des genres dans les produits d’investissement responsable, en entrevue avec Finance et Investissement.

«Une controverse très sévère par rapport à la diversité peut influencer la présence d’un titre dans un portefeuille plus traditionnel», signale-t-elle.

Des règles strictes 

En plus d’avoir adopté une politique de placement en IR, DGIA cherche à changer les choses sur le terrain, indique Solène Hanquier.

Ainsi, pour encourager la diversité dans les CA, DGIA a par exemple adopté une politique de droit de vote stricte, mais simple: dès que le CA d’une entreprise compte moins de deux femmes, DGIA s’abstient de voter pour le président du comité de nomination, illustre-t-elle.

«Lors de la saison de vote, l’année dernière, DGIA s’est prononcée environ 5 % des fois à l’encontre du président du comité de nomination en raison du manque de diversité au CA», relate Solène Hanquier.

La composition du CA doit être approuvée par les actionnaires, et DGIA s’assure que son vote a du poids. En fait, l’ensemble des filiales de Desjardins votent de la même façon.

«Pendant la saison de vote, de mars à juin, deux personnes sont déléguées par DGIA quasiment à temps plein pour nous représenter», dit Solène Hanquier.

DGIA fait également appel à ISS, une firme-conseil indépendante en matière de vote par procuration. Elle applique des règles de vote systématique en accord avec les critères de DGIA.

En plus du nombre de femmes en poste au CA, DGIA regarde quel est le processus de nomination des membres du CA, la durée des mandats et si les entreprises ont une politique en matière de diversité.

Un autre des critères observés concerne les membres indépendants. DGIA a fixé au tiers du CA la limite acceptable quant à la proportion de membres qualifiés de «non indépendants». La firme considère qu’un administrateur n’est plus indépendant lorsqu’il est en poste depuis plus de 12 ans.

«Ça peut être bien d’avoir en poste un administrateur qui a énormément de connaissances, depuis plusieurs années, mais quand ce profil concerne plus du tiers d’un CA, on commence à s’abstenir de voter pour un administrateur», explique Solène Hanquier.

L’experte note toutefois que les critères de DGIA sont appelés à changer. «C’est une politique en évolution. Actuellement, nous parlons de deux femmes au CA, mais la saison prochaine, nous allons vraiment viser la cible de 30 %.»

L’engagement actionnarial, un autre levier 

DGIA fait aussi de l’engagement actionnarial. La firme et d’autres investisseurs, en collaboration, écrivent des lettres pour préciser leurs attentes envers les entreprises. Les équipes en IR vont également rencontrer des directions d’entreprises pour expliquer ce qu’elles pourraient améliorer et les bénéfices que cela pourrait leur apporter.

«À travers ces dialogues, lorsqu’on rencontre des directions d’entreprises à portes fermées, on les incite à augmenter la présence féminine dans leur CA et leur haute direction, mais aussi à mettre en place des programmes pour s’assurer qu’il y a un leadership en la matière au sein de l’entreprise», résume Solène Hanquier.

Une pratique qui porte souvent ses fruits, estime-t-elle. En 2017, DGIA a tenu une rencontre avec les dirigeants d’une entreprise du secteur minier, cite-t-elle en exemple. Aucune femme ne siégeait alors à son CA et le directeur administratif et financier ne voyait pas les motivations soutenant la demande en matière de diversité, puisque son entreprise était très performante. Aujourd’hui, son CA compte 30% de femmes.

À l’inverse, bien que certaines entreprises paraissent ouvertes à la diversité, elles maintiennent un statu quo à cet égard, même après plusieurs rencontres. DGIA a par exemple mené des discussions avec une entreprise pendant plus de deux ans afin qu’elle augmente la représentativité féminine au sein de son CA. Une lettre cosignée par plusieurs investisseurs lui a même été adressée. Mais, lors de l’élection de 2020, ce fut encore un nouvel administrateur masculin qui a été élu. DGIA a donc décidé de rendre ce titre non admissible pour un portefeuille en IR.

«C’est vraiment rare, mais là, le manque de changement nous montrait un enjeu de gouvernance à cet égard», commente Solène Hanquier.

Des arguments récurrents 

Selon Solène Hanquier, parmi les arguments qu’avancent les entreprises pour expliquer la faible proportion de femmes dans leur CA, deux sont plus fréquemment évoqués:

  • Le bassin limité de femmes possédant l’expérience de l’industrie dans laquelle évolue l’entreprise. DGIA conseille alors de chercher des personnes qualifiées dans des secteurs qui seraient bénéfiques à l’industrie (cybersécurité, services juridiques, ressources humaines, etc.).
  • Le recrutement basé sur le mérite. DGIA rétorque dans ce cas qu’il existe peut-être des préjugés inconscients ou systémiques au sein de l’organisation susceptibles de fausser l’évaluation.

Solène Hanquier constate malgré tout davantage d’ouverture. D’autant que maintenant, nombre de dirigeants d’entreprise sont conscients qu’une diversité plus grande est souvent bénéfique pour les rendements d’une entreprise.

«Quand on parle de la diversité des genres, ce n’est pas seulement une question d’équité, mais aussi de gestion des possibilités de rendements financiers supérieurs», précise-t-elle.

Un défi pour tous 

Toutefois, l’investissement responsable, c’est comme les mousquetaires: tous pour un et un pour tous, rappelle Solène Hanquier. DGIA n’est pas seule dans sa lutte et c’est ce qui permet de faire avancer les choses.

Quand une entreprise choisit de changer ses façons de faire, «c’est très difficile de s’en attribuer le mérite. DGIA fait partie d’un ensemble d’investisseurs qui ont mis ces valeurs de l’avant», dit-elle.

Dans cette perspective, 2020 n’a pas apporté que du mauvais. Cette année a mis en évidence les inégalités sociales, autant en matière de diversité culturelle que de diversité des sexes. Et les investisseurs, tout comme les firmes, sont plus motivés que jamais à lutter contre le manque de diversité dans les entreprises.

Quant à la manière d’amener les investisseurs à travailler pour des objectifs communs, les initiatives et les stratégies ne manquent pas. Dans le Club des 30 %, par exemple, une liste des entreprises canadiennes à étudier au cours de l’année est dressée et un regroupement d’investisseurs est chargé d’établir un dialogue avec chacune d’elles.

Cette collaboration entre investisseurs s’établit donc également de diverses manières, et aussi à l’extérieur de groupes structurés, ajoute Solène Hanquier.

«L’IR, c’est quand même une petite communauté», évoque-t-elle.

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Le « subpoena » https://www.finance-investissement.com/edition-papier/development-des-affaires/le-subpoena/ Mon, 19 Apr 2021 04:09:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79278 Que faire lorsque l'on reçoit une assignation à témoigner ?

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Vous recevez une assignation à témoigner («subpoena») de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Que devez-vous faire ? À qui pouvez-vous en parler ? juridique Il incombe, dans un premier temps, de vous assurer en vertu de quels pouvoirs et quels articles de loi cette assignation vous est notifiée.

Suivant la loi, l’AMF a pour mission de protéger l’intérêt public par la protection des investisseurs, l’assurance de l’efficience des marchés des capitaux et la confiance du public dans le système.

L’AMF, selon la loi et la réglementation, a différents pouvoirs. Il importe de cerner le pouvoir en vertu duquel ce subpoena vous est envoyé. Le dos du document donne des informations pertinentes sur celui-ci et sera une lecture importante à faire.

L’assignation peut exiger la transmission d’informations à l’AMF par l’intermédiaire d’un site sécurisé. Il sera important de respecter les formalités de transmission demandées par l’AMF.

Des ordonnances peuvent être également rendues quant à la non-communication à tout tiers, sauf votre procureur, de l’information requise au subpoena. Cette confidentialité inclut le fait même que vous ayez reçu un tel document.

Le défaut d’obtempérer à l’ordonnance de confidentialité ou de fournir dans les délais requis les informations demandées peut entraîner des amendes puisqu’il s’agit d’une infraction à la loi. Si l’assignation prévoit un interrogatoire, vous pourrez être assisté de votre avocat quand il aura lieu. Attention ! Des règles particulières s’y appliquent, et vous devez les connaître. En temps de pandémie, ces interrogatoires seront virtuels.

Selon la Loi sur les valeurs mobilières (LRQ, c V-1), l’AMF a des pouvoirs d’enquête assez larges pour s’assurer, entre autres, de l’application de la loi et de ses règlements, et pour en réprimer les infractions.

Constitue également une infraction à la loi le fait de tenter d’entraver les fonctions du représentant de l’AMF qui exerce ses fonctions d’inspecteur ou d’enquêteur.

Dans le cadre d’une enquête, l’AMF nomme et désigne un enquêteur. Celui-ci a dès lors toutes les attributions de l’Autorité pour cette enquête, sauf en matière d’outrage au tribunal. Dans certains cas, il y aura lieu de s’entendre avec l’AMF sur un protocole et un échéancier de réponses au subpoena de l’AMF.

Justine-Martine Loranger est associée chez McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l. Le présent article ne constitue pas un avis juridique.

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