Selon Adviser Ratings, une firme de recherche et d’évaluation, plus de 14 000 conseillers pourraient quitter la profession au cours des cinq prochaines années.
Cela représente plus de la moitié des quelque 25 000 conseillers inscrits au pays des kangourous ! La Stockbrokers and Financial Advisers Association (SAFAA) estime que les plus de 50 ans seront particulièrement tentés de quitter le milieu.
Il faut dire que l’organisme gouvernemental Financial Adviser Standards and Ethics Authority (FASEA) propose que tous les conseillers soient détenteurs d’un baccalauréat universitaire d’ici janvier 2024.
Selon la SAFAA, le nombre de conseillers non diplômés oeuvrant dans les valeurs mobilières se situe à 30 %. Ce pourcentage serait à peu près le même chez les planificateurs de la Financial Planning Association (FPA) et les conseillers de l’Association of Financial Advisers (AFA).
Si la proposition de la FASEA est adoptée, la SAFAA estime que ces 30 % de conseillers quitteront le milieu. Estimant qu’un certificat universitaire serait suffisant, la SAFAA propose également d’abolir la date butoir de janvier 2024 afin que les vétérans disposent de plus de temps pour satisfaire à ces exigences de formation.