Les femmes répondantes sont nettement moins susceptibles que les hommes de penser qu’elles ont une très bonne compréhension des questions financières auxquelles elles doivent faire face à l’étape actuelle de leur vie, selon l’étude. On observe cet écart statistique entre les hommes et les femmes quelle que soit leur fourchette d’actif à investir et parmi chacune des tranches d’âge des répondants.
«Cela crée des occasions et des risques pour tout conseiller en services financiers, lit-on dans un résumé de recherche de Credo Consulting. L’une des principales occasions découle du fait d’aider les femmes à développer leur compréhension des questions financières importantes. Si un conseiller élabore un processus respectueux et efficace pour aider ses clientes à répondre à leurs besoins financiers, il a tout le potentiel d’établir une relation qui pourrait durer toute une vie. En même temps, il y a un risque réel qu’un conseiller puisse faire en sorte que des femmes se sentent submergées et intimidées si son processus manque de respect.»
Credo a également constaté que, par rapport aux hommes, les femmes ont généralement moins confiance de posséder les connaissances nécessaires pour assurer leur sécurité financière. Cet écart se constate à différentes étapes de la vie.
En général, les femmes se sentent aussi moins à l’aise de discuter de leurs finances avec leur professionnel en finances personnelles que les hommes. Elles ont aussi moins tendance à estimer qu’elles maximisent leur investissement fiscalement avantageux, comme le REER, le CELI et le régime enregistré d’épargne-études (REEE).
Toujours par rapport aux hommes, les membres de la gent féminine sont aussi plus enclines à estimer qu’elles ont trop de dettes et qu’elles font régulièrement des achats spontanés sans tenir compte de leur budget.