L’auteur s’en prend aux grandes banques, coupables selon lui de vendre des fonds communs de placement (FCP) trop chers et insuffisamment performants.
Affirmant que les frais des FCP dévorent jusqu’à la moitié des rendements, il vante les mérites des fonds négociés en Bourse à acheter et à assembler soi-même.
Jusqu’ici, rien de particulièrement original sauf que Larry Bates a fait carrière dans les services de financement de grandes institutions financières canadiennes, principalement chez RBC Marchés des Capitaux.
D’après lui, les gens de sa génération auraient mieux fait d’investir directement dans les grandes banques (par exemple, 10 000 $ investis dans le titre de TD en 1978 se seraient transformés en 4,2 M$ en 2018 !). Ce que Larry Bates désigne comme le Bay Street «traditionnel» des grandes banques serait en train de céder le pas au «nouveau» Bay Street des manufacturiers de FNB et des robots-conseillers.
En raison du statut de l’auteur, ce livre fera certainement parler de lui.
Larry Bates, Beat the Bank : The Canadian Guide to Simply Successful Investing, Toronto, Audey Press, 2018, 193 p.