Pour vous, cher lecteur, chère lectrice, voici en rafale quelques souhaits que nous aimerions adresser à l’industrie financière pour 2020.
Des marchés financiers favorables. Cela contribue à la prospérité de beaucoup de monde. D’abord, les clients bien conseillés sont en mesure d’en profiter. De plus, les conseillers ont davantage d’actif sous gestion et sous administration, ce qui accroît leurs revenus bruts, et donc leur marge de manoeuvre pour composer avec les changements technologiques, réglementaires et démographiques qui bouleversent l’industrie. Il en va de même pour leurs patrons, les différents réseaux de distribution et les manufacturiers de produits financiers.
Une économie qui tourne rond. Les clients ont alors plus de possibilités d’épargner suffisamment pour réaliser leur plan financier et de continuer à payer leurs primes d’assurance afin de protéger leur famille et leur patrimoine.
Un climat de confiance à l’égard de l’industrie financière. C’est fondamental, mais cela tient parfois à peu de choses. Nombre de conseillers se souviennent de l’effet catastrophique sur la confiance des clients qu’ont eu les affaires Norbourg et Earl Jones, pour ne nommer que celles-là. L’industrie financière a le devoir de tout faire pour continuer à être digne de confiance et à traiter le consommateur équitablement.
Un cadre réglementaire adéquat. Les organismes de réglementation et d’autoréglementation doivent s’assurer que le cadre réglementaire qu’ils mettent en place permet à suffisamment de consommateurs d’avoir accès au conseil financier. C’est le souhait que nous avons formulé dans ces pages en 2019 et nous le réitérons : ce cadre doit être convenable et gérable pour l’industrie, tout en protégeant le public. Dans le cas contraire, les régulateurs risquent d’amener les firmes et les conseillers à délaisser leurs clients «les moins payants», souvent les détenteurs de plus petits comptes.
Le maintien d’un dialogue constructif entre l’industrie et les régulateurs. Un dialogue sincère entre tous les intervenants a eu un effet positif dans bon nombre de dossiers. Cela permet notamment aux autorités de réglementation de mieux connaître la réalité de l’industrie financière. Reste à voir si la frustration causée par la récente décision d’interdire la souscription à un fonds avec frais d’acquisition reportés (FAR) partout au Canada, excepté en Ontario, va nuire à la qualité de ce dialogue.
Davantage de certitude fiscale pour l’industrie. Le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral font peser un risque fiscal indu sur l’industrie des services financiers. Comme nous l’indiquions en décembre dernier, le fait que l’incorporation n’est pas permise aux conseillers en placement et aux représentants en épargne collective crée une série d’incertitudes fiscales. L’absence de règles claires a le même effet sur le bras de fer qui oppose les agents généraux et les autorités fiscales concernant l’application de la Loi sur la taxe d’accise. Il est temps de corriger la situation afin de clarifier les règles pour tous les acteurs de ce secteur. Une fiscalité prévisible est à l’avantage de tous les acteurs de l’industrie, y compris du client.
Toutes ces conditions devraient favoriser un dernier souhait, qui découle de votre travail quotidien. Nous vous souhaitons des clients satisfaits et bien servis. Lorsque les clients sont satisfaits et que leur santé financière est bonne, tout le monde est gagnant : les clients, leurs proches, leurs conseillers, l’industrie financière et toute la société.
Sur cette note empreinte d’optimisme, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2020. Santé, bonheur, prospérité à vous, cher lecteur, chère lectrice, qui êtes fidèle à notre marque et qui nous suivez sur l’ensemble de nos plateformes. Puissiez-vous réaliser cette année des projets à la hauteur de vos attentes.
L’équipe de Finance et Investissement