En effet, en janvier et février, à l’occasion du Pointage des régulateurs, Finance et Investissement a demandé à 72 responsables de la conformité de déterminer, parmi six énoncés, les changements les plus susceptibles de survenir dans leur entreprise à la suite de l’entrée en vigueur, en 2022, des nouvelles mesures d’encadrement découlant des réformes axées sur les clients. Ces répondants pouvaient cerner autant de changements pertinents qu’ils le souhaitaient parmi la liste d’énoncés ou aucun d’entre eux.
En tout, 25 % des répondants ont indiqué que la direction allait reporter selon un délai raisonnable le paiement d’une partie de la rémunération au conseiller afin de lui permettre de vérifier si son travail est conforme. De plus, 15,3 % des sondés ont aussi noté que la direction allait réduire la proportion de la rémunération variable du conseiller par rapport à sa rémunération totale.
Plus du tiers des sondés (38,9 %) entendent éviter que certains produits ne procurent une rémunération supérieure. Et 30,6 % des répondants anticipent que leur courtier liera une partie de la rémunération variable des conseillers à leur conformité aux politiques et aux procédures internes.
«Tout converge vers un seul but : joindre la rémunération au mérite, sans nécessairement la joindre au volume. En ce moment, elle est strictement liée au volume», estime un autre répondant.
Il reste maintenant à savoir comment ces mesures seront arrimées aux politiques internes des courtiers et comment les conseillers réagiront à ces changements.