Les premiers ciblent les clients fortunés et travaillent davantage avec eux, alors que les seconds servent une plus grande diversité de clients moins fortunés.
Revenus à risque
Le pourcentage de revenus menacés d’interdiction par les régulateurs provinciaux est significatif dans le bloc d’affaires des conseillers liés à un cabinet multidisciplinaire.
Focus divergent
En tout, 80 % des ménages servis par des conseillers liés à un cabinet multidisciplinaire ont moins de 250 000 $ à investir, alors que, chez les conseillers en placement, plus de 80 % des ménages ont 250 000 $ ou plus à investir.
En un an, la part des revenus bruts des conseillers en placement provenant des commissions de suivi a augmenté de 5,5 points de pourcentage, passant de 12,9 à 18,4 %.
Plus petits blocs d’affaires, plus petites ventes
Les ventes brutes générées par les conseillers liés à un cabinet multidisciplinaire sont significativement inférieures à celles générées par les conseillers en placement. Cette tendance est la même pour leurs revenus avant impôt.
Ventes brutes des conseillers liés à un cabinet multidisciplinaire
Moins de 50 k$ 15,0 %
De 50 à 100 k$ 29,9 %
De 100 à 150 k$ 16,9 %
De 150 à 200 k$ 9,4 %
De 200 à 250 k$ 9,4 %
250 k$ et plus 19,3 %
Ventes brutes des conseillers en placement
10,9 % Moins de 250 k$
15,5 % De 250 à 500 k$
11,4 % De 500 à 750 k$
17,1 % De 750 à 1 M$
15,0 % De 1 à 1,5 M$
30,1 % Plus de 1,5 M$
k$ = 1000 $
Comment nous avons procédé
Le Focus sur les conseillers 2018 est le fruit de la mise en commun des résultats des sondages du Top 8 des courtiers québécois et du Top 12 des cabinets multidisciplinaires de Finance et Investissement. Frédéric Roy a colligé et analysé les données.
Nous avons repris les mêmes données comprises dans les sondages dans le but de faire ressortir les principales différences et similitudes entre les deux types de conseillers.
RÉDACTION et recherche : Frédéric Roy
Visuel et infographie : Sophie Cadieux