kittisaktaramas / 123rf

Ces données dites «alternatives» proviennent de sources que les stratégies quantitatives n’intègrent pas dans leurs méthodologies. Par exemple, les satellites peuvent évaluer l’achalandage des terrains de stationnement de grands magasins et les médias sociaux laissent voir l’engouement de publics cibles pour de nouveaux produits de consommation.

D’après un sondage effectué auprès de 50 fonds d’investissement par Greenwich Associates et Arcadia Data, trois fonds sur quatre veulent augmenter leurs dépenses en collecte et interprétation de données alternatives. Le fondateur et PDG d’Agecroft Partners parle de façon spectaculaire de «guerre à l’armement d’information» et signale qu’un nombre grandissant de gestionnaires d’actif, particulièrement en fonds alternatifs, embauchent des analystes spécialisés.

Selon une étude réalisée par AlternativeData.org, en 2017 plus de 160 gestionnaires d’actif, parmi lesquels Fidelity et Invesco, emploient près de 350 analystes de données alternatives, soit quatre fois plus qu’en 2012. Très demandés, leurs services coûtent cher et peuvent dans certains cas dépasser 10 M$.