Dorénavant, seule une minorité de sociétés de gestion d’actif arrivent à augmenter à la fois leurs ventes et leurs profits.
D’après l’enquête «Investing for Growth, Performance Intelligence 2018», de Casey Quirk (Deloitte Consulting) et McLagan (Aon), une firme de gestion d’actif sur quatre (25 %) a réalisé cette performance entre 2014 et 2017.
Il se trouve que ces gestionnaires d’élite ont la capacité de facturer des honoraires sensiblement plus élevés que leurs concurrents.
En revanche, une proportion significative de 44 % de sociétés de gestion d’actif ont haussé leurs investissements sans récolter les fruits de bénéfices accrus. Les 31 % restants ont dû se résoudre à réduire leurs coûts tout en subissant un recul des ventes et des profits.
L’étude souligne qu’entre 2011 et 2013, près de deux firmes de gestion d’actif sur cinq (40 %) arrivaient à augmenter en parallèle leur chiffre d’affaires et leurs profits. Aujourd’hui, ce n’est plus automatique.
L’étude a porté sur près de 100 sociétés affichant plus de 45 billions de dollars d’actif sous gestion.