«Ces modifications réglementaires répondent adéquatement aux préoccupations importantes que nous avions en matière de protection des investisseurs soulevées par les options FAR», écrit le cabinet du ministre, dans un courriel.
«Nous croyons que la longue période de transition atténuera l’impact de l’interdiction des options FAR et permettra aux [gestionnaires de fonds d’investissement] (GFI) et aux courtiers qui ont recours à celles-ci de disposer de suffisamment de temps pour ajuster leurs modèles d’affaires», lit-on.
Cette réponse a de quoi jeter un froid sur la démarche que menaient en février des courtiers en épargne collective voulant éviter que le ministre approuve le changement de réglementation.
Ceux-ci espèrent que le ministère des Finances sera davantage sensible que l’Autorité des marchés financiers (AMF) aux conséquences de l’abolition des FAR, dont les risques de réduire l’accès au conseil financier et de plomber leurs efforts de recrutement de conseillers de la relève.
Le ministre des Finances du Québec n’envisage donc pas de suivre le pas du ministre des Finances de l’Ontario, Vic Fideli, qui semble avoir eu un effet déterminant sur la décision de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario de continuer de permettre les FAR dans cette province.
Tiré de finance-investissement.com