Aux États-Unis, pas plus de 4 % des titres boursiers créent de la valeur nette à long terme. La recherche, dont ces chiffres sont issus, a examiné les rendements de 26 000 actions négociées au Nasdaq et au New York Stock Exchange entre juillet 1926 et décembre 2015.
La création de valeur nette se définit ici par les dividendes versés aux actionnaires plus les rendements excédant les 3,38 % que rapportent annuellement les obligations d’État à un mois (one-month Treasury bill). Pendant cette période de près de 90 ans, seulement 1 096 entreprises ont rapporté davantage que les pépères T-bills du gouvernement américain.
Cinq sociétés, soit Apple, Exxon Mobil, General Electric, IBM et Microsoft, sont responsables de 10 % de la valeur nette boursière créée en presque 90 ans. Trente titres ont généré 30 % de cette richesse, et 50, 40 %.
La morale de l’histoire réside dans la supériorité des obligations d’État à un mois par rapport aux actions lorsqu’on envisage une stratégie de détention d’achat (buy and hold) de très, mais très longue durée…