«Les temps ont changé. L’avenir des services financiers passe par l’intégration à de grandes sociétés financières et par la vente multicanal», dit-il.
«Les agents généraux ont besoin de capitaux pour se développer, notamment par rapport aux systèmes informatiques. Et les produits se vendent de différentes façons, que ce soit de façon directe, par des réseaux de distribution indépendants, par des courtiers en valeurs mobilières, etc.», explique-t-il.
Cette interdépendance entre Horizons et la Canada Vie convient aux deux parties, ajoute James McMahon. «La direction de la Canada Vie sait qu’on ne peut pas nous forcer à vendre des produits de la Canada Vie. Ce serait se tirer dans le pied. Un conseiller indépendant a le choix et il veut garder ce choix», dit-il.
Les autres assureurs dont les produits sont distribués par Horizons ont été rencontrés un par un au cours de la dernière année, dit James McMahon. «Nous leur avons exprimé notre vision des cinq prochaines années. Tous les assureurs nous ont dit qu’ils se sentaient à la bonne place», affirme-t-il.
D’ailleurs, poursuit-il, les résultats des ventes n’ont rien pour inquiéter les concurrents de la Canada Vie. «Sur le plan du volume de ventes, Manuvie arrive en première position chez Horizons. Suivent iA Groupe financier, l’Assurance vie Équitable du Canada, SSQ Assurance… et la Canada Vie !» signale James McMahon.
Qu’en est-il des conseillers à hauts volumes qui transfèrent leurs affaires chez Horizons ? Leurs bonis risquent-ils d’être diminués un jour ?
«Non. Car si on le faisait, on perdrait nos conseillers et notre crédibilité», répond James McMahon.