Une récente étude de cet économiste de l’Université Berkeley creuse la question de la popularité des paradis fiscaux auprès des 0,01 % des personnes ultra riches, aussi appelées ultra high-net-worth individuals (UHNWI).
L’étude s’appuie principalement sur les données de la Banque des règlements internationaux. Ainsi, de 30 % à 40 % de la fortune des 0,01 % de l’Angleterre, de l’Espagne et de la France aurait pris le chemin des paradis fiscaux. En Russie, c’est près du double. La richesse recueillie par les paradis fiscaux correspondrait à 9,8 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. En Russie, cette proportion atteint presque 50 %.
En revanche, les UHNWI canadiens semblent peu portés à placer leur argent dans des comptes offshore puisque la proportion de quelque 5 % du PIB canadien qui s’y trouve se situe dans le bas de la courbe mondiale, entre la Norvège et la Suède.