Portant sur la période comprise entre 2010 et 2015, la recherche a examiné les rendements boursiers de 1 840 entreprises américaines ayant effectué des rachats d’actions.
Celles qui y ont consacré le plus de ressources en auraient payé le gros prix avec une baisse moyenne de 22 % de leur valeur boursière. Inversement, celles qui en ont racheté relativement peu, soit moins de 5 % de leur valeur en Bourse, auraient bénéficié d’une progression moyenne de 248 % de leurs titres. Parmi les premières se trouvent Hewlett-Packard, J.C. Penney, Macy’s, Sears et Xerox.
Parmi les secondes figurent Amazon, Facebook, Google et Netflix. Les chercheurs de l’INSEAD soulignent à quel point les J.C. Penney, Macy’s et Sears de ce monde se sont affaiblis en empruntant, sous la pression des fonds alternatifs activistes, afin de racheter de grands blocs d’actions pour en augmenter le prix… à court terme.