C’est l’avis de de Guy Lalonde, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale : «Plutôt que de sélectionner des obligations de pacotille, je souhaite alléger la pression sur la partie revenu fixe de mon portefeuille en misant sur une plus grande variété de catégories d’actifs et en profitant des faibles corrélations entre ces catégories .»
On veut ainsi réduire la volatilité des rendements tout en ayant un potentiel de rendement intéressant grâce à des catégories d’actifs qui ne se comportent pas comme des obligations traditionnelles.
Ainsi, on investit dans un FNB qui reproduit l’indice obligataire universel FTSE TMX et qui sera le noyau du portefeuille obligataire. On complète ensuite l’autre moitié du portefeuille en sélectionnant, à parts plus ou moins égales, des actions privilégiées, des prêts bancaires de premier rang à taux variable (senior loans), des obligations à rendement réel, des obligations à rendement élevé et, finalement, des obligations de pays émergents.
«Même si certaines de ces catégories d’actifs sont plus risquées ou volatiles lorsqu’on les examine séparément, en les combinant on va tirer profit de l’effet de diversification», souligne Guy Lalonde.
Tous ces FNB sont indiciels, même celui investi dans des prêts bancaires de premier rang (Invesco, BKLN, RFG de 0,65 %) ou celui des obligations à rendement réel (iShares, XRB, RFG de 0,39 %).