À l’occasion du Pointage des régulateurs, nous leur avons demandé de déterminer, parmi cinq exigences découlant de cette réforme, lesquelles se présentaient dans leur organisation.
En tout, 78 % des répondants à cette question avaient des mesures en place pour déclarer les conflits d’intérêts au client afin que l’information soit mise en évidence, rédigée en langage simple et communiquée au moment opportun.
De plus, 74,1 % d’entre eux ont mentionné que leurs politiques et procédures imposent aux représentants des conséquences sérieuses s’ils font passer leurs intérêts avant ceux de leurs clients. En outre, 70,4% ont des mécanismes afin d’éviter que des titres donnant droit à une commission intégrée ne soient inclus dans des comptes à honoraires. Par ailleurs, 55,6 % des sondés ont signifié que, en vertu de leurs ententes, seul l’intérêt supérieur du client guide le représentant dans le fait de recommander ce dernier ou non à une entité.
Enfin, 52 % affirment qu’une majorité de représentants de leur entreprise ont été formés aux nouvelles règles portant sur les conflits d’intérêts instaurées par les réformes axées sur le client.
Un répondant note que «les énoncés ci-dessus sont en cours d’élaboration pour application à la fin de 2021».
La formation des représentants aux nouvelles exigences réglementaires serait ainsi un chantier de travail pour les services de la conformité des courtiers en 2021, démontre le sondage.