Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 21 Feb 2025 18:33:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les outils pour atténuer l’effet des tarifs de la BdC sont limités https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-outils-pour-attenuer-leffet-des-tarifs-de-la-bdc-sont-limites/ Fri, 21 Feb 2025 18:33:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105830 Tiff Macklem craint de mettre de l’huile sur le feu de l’inflation.

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Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, affirme que la banque centrale n’a pas beaucoup d’options dans sa boîte à outils pour atténuer les effets dévastateurs que les tarifs douaniers auraient sur l’économie.

Dans des remarques préparées pour un discours le 21 février, Tiff Macklem indique que, si les États-Unis imposaient leurs menaces de tarifs et que le Canada ripostait, la croissance économique canadienne en souffrirait tandis que l’inflation pourrait également augmenter.

Il explique que la Banque du Canada peut aider l’économie à s’adapter à un choc commercial en abaissant les taux d’intérêt pour aider à soutenir la demande des consommateurs.

Cependant, il ajoute que la banque centrale ne peut pas trop baisser les taux sans risquer de mettre de l’huile sur le feu de l’inflation.

La Banque du Canada a successivement réduit les taux d’intérêt au cours des derniers mois, l’inflation s’étant modérée par rapport à ses sommets lorsque l’économie stagnait.

Le huard s’est affaibli ces derniers mois en raison de la baisse des taux, et Tiff Macklem avance que cette tendance pourrait se poursuivre dans un contexte de guerre commerciale.

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Nouveau FNB de Fonds Dynamique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-fnb-de-fonds-dynamique/ Fri, 21 Feb 2025 12:01:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105135 PRODUITS – Celui-ci permet de tirer parti de l’innovation de rupture.

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Fonds Dynamique lance un nouveau fonds négocié en Bourse géré activement : le FNB actif d’innovations et de perturbations Dynamique. Ce produit, qui cherche à tirer parti de l’innovation de rupture, est inscrit à la Bourse de Toronto depuis le 22 janvier.

« Les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle ont capté l’intérêt du monde entier, car elles offrent d’innombrables occasions de transformer nos façons de faire dans l’ensemble des secteurs d’activité. Pourtant, nous commençons à peine à réaliser ces possibilités », souligne Mark Brisley, directeur général de Fonds Dynamique.

Ce nouveau FNB se concentre sur les sociétés à la pointe de l’innovation de rupture, tout en adoptant une gestion prudente du risque. Il cherche ainsi à procurer une plus-value du capital à long terme en investissant principalement dans des actions de sociétés de partout dans le monde.

Le Fonds est géré par Noah Blackstein, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal. Ce dernier possède plus de 30 ans d’expérience en gestion de fonds communs, de fonds de couverture et de fonds non traditionnels liquides axés sur les titres de croissance américains et mondiaux.

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Lionguard renforce sa stratégie de propriété engagée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/lionguard-renforce-sa-strategie-de-propriete-engagee/ Fri, 21 Feb 2025 12:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105532 NOUVELLES DU MONDE – Avec l’embauche d’Alexandre Ryzhikov.

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L’équipe d’Andrey Omelchak, fondateur de Lionguard, compte un nouvel associé en la personne d’Alexandre Ryzhikov, gestionnaire de portefeuille et responsable de la stratégie de propriété engagée (engaged ownership) de la société créée en 2014.

« Depuis plus de deux ans, avec le soutien de partenaires exceptionnels, j’ai mené discrètement la stratégie de « propriété engagée ». Son principe est simple : dans un marché boursier de plus en plus dominé par des propriétaires absents, il existe une opportunité croissante de créer de la valeur en agissant comme de véritables propriétaires », déclare Alexandre Ryzhikov.

Diplômé en comptabilité de l’Université Concordia et en microbiologie de l’Université Mc Gill, Alexandre Ryzhikov possède plus de 10 ans d’expérience en investissement. Il a débuté sa carrière en tant qu’analyste en investissement chez Burgundy Asset Management, à Toronto, où il couvrait le marché américain des grandes capitalisations. Par la suite, il a supervisé un fonds de petites capitalisations canadiennes pour le gestionnaire de placements boutique Ewing Morris and Co.

Actuellement membre du conseil d’administration de la société technologique McCoy Global, il préside également le Comité de la stratégie et de l’allocation du capital. Auparavant, il a été membre du conseil d’administration d’Apteryx, où, il a piloté, en tant que président du comité spécial, la vente de l’entreprise à une société de capital-investissement américaine.

Titulaire du titre de CFA, Alexandre Ryzhikov a également complété le programme de gestion des investissements de l’Université Harvard.

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La SEC assouplit les exigences en matière de piste d’audit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-sec-assouplit-les-exigences-en-matiere-de-piste-daudit/ Fri, 21 Feb 2025 12:00:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105657 Le commissaire estime que cette mesure affaiblit la protection des investisseurs.

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Invoquant des risques pour la sécurité, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis abandonne l’obligation d’inclure certaines informations d’identification personnelle dans les données de la piste d’audit — une décision qui, selon ses détracteurs, sape les capacités de surveillance des régulateurs.

La SEC a adopté une dérogation à l’obligation de communiquer certaines informations personnelles, notamment le nom, l’adresse et l’année de naissance des traders, collectées dans le cadre des exigences de la piste d’audit consolidée (Consolidated Audit Trail — CAT).

Cette exemption permettra d’atténuer les risques de sécurité posés par les « mauvais acteurs » qui pourraient, en cas de violation des données, utiliser ces informations pour prendre illégalement le contrôle de comptes de courtage, explique l’autorité de régulation.

Cette décision a été approuvée par le secteur des valeurs mobilières.

Dans une déclaration, Kenneth Bentsen Jr, président et directeur général de la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA), a indiqué que le groupe industriel applaudissait l’action de l’autorité de régulation.

« Pendant une décennie, la SIFMA a exprimé de fortes inquiétudes au nom de l’industrie et des investisseurs sur le fait que les informations contenues dans le CAT — la plus grande base de données sur les transactions de détail et institutionnelles jamais créée — étaient une cible idéale pour les cybercriminels et que la collecte [d’informations personnelles] mettait les données des investisseurs en danger, affirme-t-il. Cette décision audacieuse de la Commission est tout à fait appropriée et aurait dû être prise depuis longtemps. »

La commissaire de la SEC, Caroline Crenshaw, critique toutefois cette décision, qui risque, selon elle, de compromettre la capacité de l’agence à superviser les activités commerciales.

« Le CAT contribue à rendre nos marchés plus sûrs et plus efficaces, et peut constituer un outil puissant pour débusquer les malversations. Pourtant, aujourd’hui, en éliminant la collecte de données essentielles, nous compromettons son utilisation et notre propre efficacité. Nous effaçons les empreintes digitales de la scène du crime », observe-t-elle.

Caroline Crenshaw rappelle que le CAT a été adopté en partie en réponse au « flash crash » qui s’est produit en 2010 et qui a révélé que les régulateurs ne disposaient pas de données adéquates pour analyser et traiter correctement ce type d’événements sur les marchés.

« Malheureusement, aujourd’hui, nous éliminons la collecte par le CAT des informations d’identification des clients les plus élémentaires, réduisant ainsi la capacité des régulateurs à comprendre les activités suspectes, à dénouer les événements ou à éviter les perturbations du marché », déplore-t-elle.

« Il ne fait aucun doute que cette décision est une perte pour les marchés et la protection des investisseurs », ajoute-t-elle.

Dans un communiqué, le président par intérim de la SEC, Mark Uyeda, explique que la décision d’arrêter la collecte d’informations personnelles reflète le fait que ces informations « ne sont pas nécessaires pour atteindre les objectifs de la CAT ».

Il ajoute que, même sans ces informations, les régulateurs disposeront toujours de suffisamment de données pour se prémunir contre les délits d’initiés, les manipulations de marché et d’autres formes de transactions illicites.

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Denis Dubois partage les clés de sa réussite https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/denis-dubois-partage-les-cles-de-sa-reussite/ Fri, 21 Feb 2025 12:00:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105677 TOP DES LEADERS – Découvrez les conseils de la personnalité de l’année financière 2024.

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Finance et investissement : Comment avez-vous géré le processus de transformation au sein de Desjardins Sécurité financière, et quels ont été selon vous les facteurs clés de succès pour moderniser à la fois les produits et les processus tout en assurant la croissance ?

Denis Dubois : Nous avons choisi de nous projeter sur les 20 prochaines années, pour moderniser non seulement notre technologie des 20 dernières, mais aussi celle des 20 prochaines.

Nous avons pris en compte les besoins et les attentes de nos membres et clients.

Et nous avons mis en place une équipe compétente.

Nous sommes bien lancés !

Finance et investissement : Quel conseil donneriez-vous à la relève du secteur de la gestion de patrimoine et de l’assurance ?

Denis Dubois : Soyez curieux et adaptez-vous, car le rythme des changements s’accélère et il est déjà bien présent !

Curiosité et adaptabilité sont les deux clés du succès pour le futur.

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Frustrations opérationnelles https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/frustrations-operationnelles/ Fri, 21 Feb 2025 11:36:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105729 ZONE EXPERTS — Transformer les frustrations opérationnelles en leviers d’optimisation.

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Les périodes de forte activité, comme la saison des REER, sont souvent des moments où les frustrations opérationnelles atteignent leur paroxysme. C’est à ces moments que les lacunes organisationnelles et administratives deviennent évidentes. Mais plutôt que de les subir année après année, ces périodes peuvent devenir des occasions d’amélioration pour ceux qui prennent le temps d’analyser leur fonctionnement et d’ajuster leurs processus.

Trois éléments peuvent être étudiés et offrir l’occasion d’optimiser son efficacité : des processus administratifs clairs, une offre de service bien définie et une sélection stratégique de la clientèle.

Une structure et des processus administratifs permettent d’organiser et de clarifier chacune des étapes du cheminement de vos clients, ce qui a pour résultat de vous offrir une gestion efficace et cohérente, tant pour les nouveaux clients que pour les clients existants. Lorsque vous définissez des pipelines optimaux: vous êtes en mesure de mettre en place des modèles de communication préétablis, un ordre de rencontre pour vos clients à la fois fixe et prévisible, mais également, cela vous offre l’opportunité d’être en mesure de faire une répartition des tâches et des responsabilités (si vous avez une équipe d’impliquée) de manière quasi automatique. En effet, lorsque ces processus sont clairement définis et standardisés, votre pratique devient comme une fourmilière où chaque membre connaît l’étendue de ses tâches, de ses responsabilités et des attentes envers elle. Résultat: une gestion plus fluide, moins d’erreurs et plus de temps pour se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée.

La volonté de pouvoir répondre à tous les besoins et à toutes les situations de nos clients est une intention louable, mais elle peut nuire à l’efficacité de votre pratique. Bien que parfois nécessaire, surtout en début de carrière, avec la précarité financière qui accompagne souvent cette situation, il devient crucial de clarifier son offre de service lorsque les affaires vont bien, quitte à parfois perdre certains clients. Au lieu d’offrir tout à tout type de client, pourquoi ne pas monter un menu, comme un restaurant gastronomique spécialisé ? Peu d’items, mais une exécution impeccable et une qualité irréprochable ; dans votre cas: une expertise au niveau des éléments offerts. Les avantages d’agir ainsi sont clairs. Moins de temps passé à élaborer toutes sortes de stratégie pour tous les clients, plus de temps pour offrir une expérience cohérente d’un client à l’autre avec des ressources et des services optimisés. Il ne s’agit pas d’arrêter à 100 % de monter des plans sur mesure avec des options personnalisées pour vos clients, mais de garder ceux-ci pour les clients exceptionnels.

Le dernier des points, qui vit en symbiose avec le point précédent : choisir ses clients. Plus facile à dire qu’à faire. Tous les conseillers ont leur méthode de travail, mais elle ne correspond pas forcément à tous les types de clients. Il est important d’être en mesure de cibler avec lesquels de ces clients vos méthodes correspondent le mieux et surtout, avec qui vous souhaitez travailler. En définissant des critères précis, vous vous offrez la possibilité de concentrer vos efforts sur des clients à valeur (pas juste monétaire) positive pour votre pratique et qui s’intègrent naturellement à votre modèle d’affaires. Avec une approche standardisée, vous êtes donc en mesure d’augmenter la rentabilité de chaque client, et de mieux répondre aux attentes de vos clients idéaux. C’est un concept qui est souvent évoqué lorsqu’il est question d’achat de clientèle, mais qui peut être clairement utilisé à bon escient dans le cadre d’une pratique existante quand l’on souhaite optimiser ses performances. Patrice Therriault, du Laboratoire d’Optimisation des Services Financiers (LabOSF) confirme par ses observations auprès de plus de 400 conseillers différents que la clé du succès réside dans la segmentation de la clientèle, tant à l’entrée que parmi la clientèle déjà sous gestion.

Les trois notions discutées ne sont que des bases et des pistes de réflexion pour faciliter une gestion optimisée et une croissance durable pour votre pratique. Les périodes de forte activité ne sont pas seulement des défis à surmonter, mais aussi des occasions d’évolution. Elles mettent en lumière ce qui fonctionne bien et ce qui doit être amélioré. En prenant le temps de structurer ses processus, d’affiner son offre et de cibler les bons clients, il devient possible d’aborder ces moments avec confiance, efficacité et contrôle.

Par Alex Giguère, membre du conseil d’administration de l’ARSF.

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Partenariat entre Mageska Capital et Nymbus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-entre-mageska-capital-et-nymbus-capital/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105592 PRODUITS — Concernant la gestion d’une portion du Fonds Mageska.

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Mageska Capital, une firme spécialisée en gestion d’investissements établie à Laval, a choisi de confier à Nymbus Capital la gestion d’une portion du Fonds Mageska « pour mettre en œuvre une stratégie d’alpha portable », indique l’entreprise par communiqué.

Nymbus Capital, une firme montréalaise de gestion d’actifs ayant développé une approche systématique et quantitative, est reconnu pour son expertise dans les stratégies à faible volatilité et décorrélées des indices traditionnels. « Cette collaboration vise à rehausser le potentiel de rendement global du Fonds Mageska tout en réduisant sa corrélation avec son indice de référence », indique-t-on.

Les deux entreprises affirment partager une vision commune de l’investissement, « alliant innovation, technologie et discipline pour offrir aux investisseurs des solutions performantes et durables ».

Fondée en 2022, Mageska Capital a développé un outil exclusif appelé M-LAB, qui intègre intelligence artificielle et machine learning. Il permet d’identifier les tendances du marché et facilite la prise de décisions, adaptées au contexte économique du moment.

Le Fonds Mageska a pour objectif d’améliorer le rapport risque-rendement d’un portefeuille diversifié. Il investit dans des Fonds négociés en Bourse (FNB) et son niveau de risque est de : moyen.

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Deux mois de radiation pour des faux renseignements et de mauvaises ABF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-mois-de-radiation-pour-des-faux-renseignements-et-de-mauvaises-abf/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105605 Onze chefs d’infraction ont été retenus contre l’intimé.

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Réjean Dion (certificat no 138796) a été radié pour une durée de deux mois par le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière (CSF). Ce dernier a plaidé coupable aux onze chefs d’infraction retenus contre lui, soit :

  • d’avoir fourni de faux renseignements à l’assureur Assomption vie sur le formulaire de déclaration, autorisation et signature pour la proposition d’assurance (1 chef) ;
  • de ne pas avoir recueilli tous les renseignements et procédé à une analyse complète et conforme des besoins financiers (ABF) de dix de ses clients alors qu’il a rempli les propositions d’assurance auprès d’Assomption Vie (10 chefs).

Au moment des faits, soit du 12 mai 2021 au 5 avril 2022, Réjean Dion travaillait pour le cabinet d’assurance Banque Nationale.

L’intimé aurait alors incorrectement rempli des ABF pour une dizaine de clients, et ce, après avoir complété la proposition d’assurance du client, au lieu de la remplir avant celle-ci. Par exemple, il aurait rempli une proposition d’assurance vie, maladie grave et rente d’invalidité basée sur un prêt le 12 mai, mais n’aurait préparé l’ABF que deux jours plus tard.

De plus, dans le premier cas, Réjean Dion aurait fourni de fausses informations à l’assureur Assomption Vie sur le formulaire de déclaration, autorisation et signature de sa proposition d’assurance. Lors de sa rencontre, le client lui aurait indiqué souffrir d’asthme et d’arythmie, mais « dans la déclaration d’assurabilité du formulaire en question, il a indiqué que cela n’était pas le cas », selon la décision sur culpabilité rendue par le comité de discipline de la CSF.

Pour cette raison, lorsque le client concerné a fait une réclamation pour invalidité, celle-ci a été refusée par Assomption Vie parce que ses problèmes médicaux n’avaient pas été déclarés lors de la soumission de sa proposition d’assurance.

Le comité de discipline de la CSF rappelle que le « rôle du représentant est par conséquent primordial, car l’assureur doit être en mesure de se fier sur la véracité des faits déclarés par le client que lui transmet le représentant ».

En ne mentionnant pas le problème d’arythmie dont souffrait son client, l’intimé a commis une faute sérieuse qui a causé un préjudice à ce dernier.

Quant aux ABF mal remplies, le comité de discipline de la CSF estime qu’il s’agit ici aussi d’un manquement sérieux, car « l’ABF est essentielle et la pierre angulaire du travail du représentant, sur laquelle doit reposer les recommandations qu’il fait à son client ».

De plus, la répétition de l’infraction a été considérée comme un facteur aggravant dans ce dossier.

Toutefois, le fait que Réjean Dion n’ait aucun antécédent juridique et qu’il ait plaidé coupable à la première occasion ont été retenus à sa décharge tout comme son faible risque de récidive puisque l’intimé est âgé de 73 ans.

L’intimé a toutefois été condamné à une radiation de deux mois.

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Les Canadiens estiment avoir besoin de 1,5 M$ pour leur retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-estiment-avoir-besoin-de-15-m-pour-leur-retraite/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105675 Ils épargnent plus que jamais, mais s’inquiètent pour leur avenir.

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L’inflation continue de peser lourdement sur le moral des Canadiens, mais ne les empêche pas de battre des records en matière d’épargne retraite. Selon le 15e sondage annuel de BMO sur la retraite, les cotisations moyennes aux REER devraient atteindre un sommet historique de 7 447 $ cette année, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation significative intervient paradoxalement dans un contexte où plus des trois quarts des Canadiens (76 %) expriment leurs inquiétudes quant à leur capacité à maintenir un niveau de vie convenable à la retraite face à la hausse des prix. Le montant jugé nécessaire pour une retraite confortable s’établit désormais à 1,54 million de dollars (M$) en moyenne, en légère baisse par rapport aux 1,67 M$ estimés en 2023.

Les répercussions de l’inflation se font particulièrement sentir chez 63 % des répondants, qui affirment que la hausse des prix au cours des douze derniers mois a affecté leur capacité d’épargne.

Pour faire face à cette situation, les Canadiens adoptent diverses stratégies :

  • certains réduisent leurs autres dépenses pour maintenir leur niveau d’épargne retraite,
  • d’autres diminuent leurs cotisations,
  • tandis que les derniers envisagent de prolonger leur vie active ou de reporter leur épargne retraite.

« De nombreux Canadiens continuent de faire preuve de résilience faisant de l’épargne et de l’investissement en vue de leur retraite une priorité absolue », souligne Brent Joyce, stratège en chef, Placements et premier directeur général de BMO Gestion privée de placements, qui recommande d’adopter une stratégie de portefeuille adaptée pour contrer les effets de l’inflation à long terme.

Le sondage a été mené par Pollara auprès de 1 500 adultes canadiens en novembre 2024.

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Entendre au-delà des chiffres https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/entendre-au-dela-des-chiffres/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105491 DÉVELOPPEMENT — Comprendre les motivations des clients aide à mieux les accompagner.

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Les conseillers qui maîtrisent l’écoute active peuvent transformer leur relation avec leurs clients en dépassant l’analyse des données financières. Cette approche leur permet d’anticiper les besoins et de mieux aligner les stratégies d’investissement sur les attentes profondes des clients.

L’écoute active aide à percevoir le « pourquoi » derrière les chiffres, indique Advisorpedia. Cette approche permet de comprendre ce qui pousse un client à privilégier certains objectifs, à adopter une approche prudente ou audacieuse, ou encore à s’inquiéter davantage de certaines décisions financières.

Par exemple, un client peut exprimer le souhait de prendre sa retraite anticipée. Une discussion approfondie révèlera plutôt que son objectif principal n’est pas d’arrêter de travailler, mais de passer plus de temps en famille ou de se consacrer à une passion, ce qui guidera le travail du conseiller pour mettre au point une stratégie plus adaptée au désir du client.

Le concept d’écoute active trouve son origine dans les travaux du psychologue Carl Rogers. Estelle Morin, professeure titulaire au Département de management de HEC Montréal, souligne dans la revue Gestion l’importance d’écouter sans interrompre ni imposer son propre point de vue. Selon l’experte, l’écoute active repose sur l’empathie, qui correspond à la capacité à adopter la perspective de l’autre et à faire abstraction de soi pour orienter ses antennes complètement vers son interlocuteur.

L’écoute active ne se limite pas à entendre les paroles du client. Elle implique de capter les signaux non verbaux émis par son interlocuteur, de repérer les inquiétudes sous-jacentes et déceler les priorités implicites. Voici quelques techniques à maîtriser pour mettre cette technique en application.

Refléter le langage du client

Réutiliser les mots-clés employés par le client permet de montrer que l’on est vraiment engagé dans la conversation. Par exemple, si un client exprime une « incertitude » au sujet de son épargne-retraite, reprendre ce terme l’encouragera à préciser ses préoccupations et ouvrira la porte à une discussion plus approfondie.

Laisser des silences constructifs

Selon Estelle Morin, « le silence peut sembler inconfortable, mais il est nécessaire pour laisser l’autre exprimer pleinement sa pensée ». Ne pas interrompre le client permet à ce dernier d’explorer ses propres idées et d’approfondir sa réflexion. Il est important aussi de l’écouter sans émettre de jugement, d’interprétation ou d’avis non sollicité. Enfin, il faut respecter son rythme et ne pas le pousser à répondre à des questions qu’il ne souhaite pas aborder.

Résumer et reformuler

Synthétiser les points clés de la conversation permet de s’assurer que vous êtes sur la même longueur d’onde. Dire, par exemple : « Si je comprends bien, votre principale priorité est d’assurer l’avenir financier de votre famille » permet au client de confirmer ou préciser ses attentes.

Poser des questions ouvertes

Favoriser le dialogue en posant des questions ouvertes encourage le client à partager ses objectifs et ses préoccupations, indique Advisorpedia. Au lieu de demander : « Êtes-vous satisfait de votre épargne actuelle ? », essayez plutôt de savoir comment le client imagine sa situation financière dans dix ans afin d’obtenir une réponse plus détaillée et personnelle.

Observer les signaux non verbaux

Le langage corporel, le ton de la voix et les hésitations fournissent des indices sur des éléments restés sous silence. Par exemple, si un client marque une pause ou baisse la voix en évoquant une stratégie d’investissement, une remarque comme « J’ai l’impression que ce point vous laisse perplexe, souhaitez-vous en parler davantage ? » peut ouvrir la discussion et permettre d’aborder des préoccupations sous-jacentes.

En dépassant la simple analyse des chiffres, l’écoute active aide à identifier les motivations profondes, les craintes et les aspirations non exprimées, résume Advisorpedia. Elle permet d’accompagner les clients de manière plus personnalisée et pertinente, tout en renforçant la qualité de la relation avec le client.

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