Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 21 Jan 2025 17:58:56 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’inflation recule à 1,8 % en décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linflation-recule-a-18-en-decembre/ Tue, 21 Jan 2025 17:58:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105074 En partie à cause du congé de TPS.

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L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,8 % d’une année à l’autre en décembre au pays, ce qui représente une baisse par rapport à la hausse de 1,9 % enregistrée en novembre, en grande partie en raison de l’allègement fiscal temporaire accordé par le gouvernement fédéral.

Le rapport sur l’inflation de Statistique Canada publié mardi indique les prix des aliments achetés au restaurant et des boissons alcoolisées achetées en magasin ont contribué le plus au ralentissement de la croissance.

Le gouvernement fédéral a instauré un congé de taxe temporaire sur ces articles à la mi-décembre. La mesure touchait aussi les vêtements et certains jouets, entre autres.

Sans le congé de TPS, Statistique Canada estime que l’inflation aurait été de 2,3 %.

La croissance des prix des produits d’épicerie a également ralenti en décembre par rapport au mois précédent, tombant à 1,9 % d’une année sur l’autre, contre 2,6 % en novembre.

D’une année à l’autre, les prix de l’essence ont augmenté de 3,5 % en décembre après avoir reculé de 0,5 % en novembre. La progression est principalement attribuable à un effet de glissement annuel.

Les prix des logements ont affiché un léger ralentissement de la croissance en décembre, tout en demeurant élevés. Ils ont augmenté de 4,5 %. La croissance des prix des loyers a aussi ralenti d’une année à l’autre en décembre, à 7,1 %.

L’attention se tourne maintenant vers la Banque du Canada, qui doit dévoiler sa plus récente décision sur les taux d’intérêt la semaine prochaine.

Au Québec, l’inflation s’est établie à 1,6 % en décembre, après avoir été de 1,5 % en novembre.

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La maladie d’urgence, ça se soigne ! https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/la-maladie-durgence-ca-se-soigne/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105022 DÉVELOPPEMENT —Des conseils pour lever le pied.

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Au travail, il vous arrive fréquemment de sauter d’une tâche à l’autre sans prendre le temps de vous occuper de vous-même ? Vous souffrez peut-être de la maladie d’urgence. Cette pathologie insidieuse peut vous laisser physiquement et mentalement épuisé, rapporte Kandy Wiens, chercheuse à l’Université de Pennsylvanie et spécialiste du burn-out et de l’intelligence émotionnelle, dans Harvard Business Review. Plus la fatigue s’accumule, plus votre système immunitaire s’affaiblit, ce qui vous rend plus vulnérable aux maladies. Mais pas de panique : des solutions existent.

La maladie d’urgence peut être contre-productive et nuire à votre performance au travail en vous amenant à prendre de mauvaises décisions et à commettre des erreurs d’inattention, signale Kandy Wiens. De plus, lorsque l’on veut tout accomplir le plus vite possible, notre capacité à assimiler, traiter et utiliser de nouvelles informations se réduit, ce qui diminue notre créativité. Les relations avec les collaborateurs pâtissent également, car on devient irritable si les autres ne suivent pas notre rythme.

Comment repérer la « maladie »

Voici quelques signes et symptômes pouvant indiquer la présence de cette « maladie », selon l’experte :

  • tout semble urgent et doit être terminé aussi rapidement que possible ;
  • vous interrompez fréquemment les autres ou les pressez d’adopter votre rythme ;
  • vous avez l’impression de vivre une perpétuelle course contre la montre ;
  • vous vous sentez toujours en retard malgré vos efforts ;
  • vous êtes irrité quand quelque chose vous empêche d’accomplir une tâche ;
  • votre bien-être (sommeil, alimentation, loisirs) passe au second plan ;
  • vous considérez les pauses comme une perte de temps ;
  • et vous êtes accro à la décharge de dopamine lorsque vous terminez une tâche.

Certains traits de personnalité, tels que le perfectionnisme, le besoin de plaire ou la tendance à associer productivité et estime de soi, peuvent également accroître le risque de développer la maladie d’urgence, signale l’experte. Elle se développe par ailleurs plus facilement dans les organisations dont la culture valorise les résultats rapides et le surmenage.

Comment se soigner

Bien que les conséquences de la maladie d’urgence puissent être graves, des solutions accessibles permettent de ralentir et retrouver un équilibre, sans compromettre la performance au travail, signale Kandy Wiens.

La spécialiste suggère notamment de bloquer du temps à son agenda pour faire face aux imprévus. Elle conseille également d’effectuer des tâches en profondeur sans objectif précis et de prendre le temps de réévaluer les priorités avant de se lancer à corps perdu dans l’action.

Avant d’accepter une tâche, vous pouvez vous demander si elle correspond bien à vos objectifs ou si quelqu’un d’autre ne pourrait pas la réaliser à votre place. Notez par écrit les conséquences de vos décisions, car cela vous aider à ralentir la cadence et à évaluer si une nouvelle tâche vaut le stress qu’elle entraîne chez vous.

Kandy Wiens suggère d’utiliser la méthode des 4 D pour prioriser les tâches :

  • Do (à faire),
  • Defer (à différer),
  • Delegate (à déléguer),
  • et Delete (à supprimer).

Elle propose également de dresser une liste des bienfaits que peut vous apporter un rythme plus lent. Par exemple, des recherches démontrent que le fait de dormir plus longtemps, de passer plus de temps avec vos proches ou de vous détendre réellement a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant certains effets du stress chronique comme l’hypertension artérielle, les maux de tête et l’insomnie.

Quelques minutes d’exercices de respiration et de méditation chaque jour peuvent également aider à réduire le stress. La chercheuse recommande de privilégier la bienveillance envers soi-même et de remplacer les pensées négatives par des réflexions constructives. L’aide d’un coach, d’un thérapeute ou d’un groupe de soutien peut aussi aider à adopter des habitudes plus saines de manière durable.

« Si vous ressentez le besoin urgent de ralentir, votre santé, vos équipes, les personnes que vous servez dans le cadre de votre travail et vos proches vous remercieront d’avoir pris des mesures pour vous libérer de la maladie de la précipitation », affirme Kandy Wiens.

Selon elle, l’essentiel n’est pas la vitesse à laquelle on accomplit une tâche, mais la façon on utilise le temps dont on dispose.

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GPTD bonifie son offre de placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-bonifie-son-offre-de-placements/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104988 PRODUITS – Et lance deux nouveaux FNB en dollars américains et une gamme élargie de FNB d’obligations à échéance cible.

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Gestion de Placements TD (GPTD) ajoute cinq nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) à sa gamme de produits, dont deux nouveaux FNB en dollars américains. Ces derniers se négocient à la Bourse de Toronto depuis le 14 janvier.

Le FNB d’actions américaines à petite et moyenne capitalisation Q TD (TQSM.U) est basé sur une approche de placement à gestion quantitative pour sélectionner des titres afin de procurer une croissance du capital à long terme. Il investit essentiellement dans des titres de participation d’émetteurs de petite taille ou de moyenne taille aux États-Unis.

Le FNB de gestion de la trésorerie américaine TD (TUSD.U) cherche à offrir à ses investisseurs un revenu d’intérêt à taux élevé tout en préservant le capital et en maintenant la liquidité. Pour cela, il investit principalement dans des titres de créance de haute qualité comme des titres à revenu fixe à court terme et des titres du marché monétaire libellés en dollars américains.

« Nos nouveaux FNB en dollars américains peuvent aider à réduire la volatilité potentielle liée aux devises, tandis que l’élargissement de notre gamme de FNB d’obligations à échéance cible offre aux investisseurs des moyens supplémentaires de réduire la volatilité à court terme », affirme David Sykes, premier vice-président et chef des placements, GPTD.

GPTD a également lancé trois nouveaux FNB d’obligations à échéance cibles, soit :

  • le FNB d’obligations de qualité supérieure à échéance cible 2028 TD (TBCH),
  • le FNB d’obligations de qualité supérieure à échéance cible 2029 TD (TBCI)
  • et le FNB d’obligations de qualité supérieure à échéance cible 2030 TD (TBCJ).

Ces produits visent à procurer un revenu régulier tout en préservant le capital en investissant principalement dans un portefeuille d’obligations de sociétés canadiennes de qualité investissement libellées en dollars canadiens.

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Remaniement à la haute direction de JPMorgan https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/remaniement-a-la-haute-direction-de-jpmorgan/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104992 NOUVELLES DU MONDE – Jennifer Piepszak succède à Daniel Pinto à la direction des opérations.

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JPMorgan Chase & Co nomme Jennifer Piepszak au poste de directrice des opérations (COO). Elle succède à Daniel Pinto, qui prendra sa retraite à la fin de 2026, après plus de 40 ans de services au sein de la banque américaine. Daniel Pinto cèdera graduellement ses responsabilités au sein de la firme avant de quitter ses fonctions le 30 juin prochain.

Jennifer Piepszak, dont la nomination prend effet immédiatement, était jusqu’ici co-directrice générale de la branche de banque commerciale et d’investissement (CIB) de JPMorgan. Dans ses nouvelles fonctions, elle sera responsable des activités ayant trait à la technologie, aux opérations, aux questions administratives, à la stratégie d’entreprise, à la diversité, à l’égalité et à l’inclusion (DEI).

Gestionnaire depuis près de 30 ans chez JPMorgan, Jennifer Piepszak a gravi les échelons et a notamment occupé les postes de directrice financière de 2019 à 2021 et de directeur financier pour la banque hypothécaire ainsi que pour le portefeuille de crédit de la banque d’investissement. Elle a également été contrôleur de gestion pour Global Equities and Prime Services. Elle sera remplacée à la codirection de CIB par Doug Petno, actuellement codirecteur de la branche Banque mondiale.

Cette nomination survient alors que la succession de Jamie Dimon, qui occupe le poste de PDG de JPMorgan depuis près de deux décennies, est ouverte. Jennifer Piepszak a été considérée comme l’une des principales candidates pour lui succéder. Cependant, elle a déclaré qu’elle ne souhaitait pas briguer les fonctions de PDG pour le moment, selon des propos rapportés par Bloomberg.

Daniel Pinto a quant à lui débuté sa carrière en 1983 au sein d’une des entités précédentes de JPMorgan. Il a gravi les échelons en tant que négociateur de devises à Buenos Aires, puis a dirigé des bureaux émergents de la firme, notamment au Brésil et en Russie. En 2014, il a été nommé responsable de la division banque d’investissement, et, en 2017, président et COO de la firme.

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Climat et finance : des banques américaines abandonnent l’alliance Net-Zero https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/climat-et-finance-des-banques-americaines-abandonnent-lalliance-net-zero/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104933 Les institutions canadiennes suivent leur exemple.

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Un mouvement agite le secteur financier : les principales institutions financières américaines quittent tour à tour la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), un regroupement international créé en 2021 lors de la COP26 à Glasgow. Morgan Stanley et BlackRock sont les dernières en date à annoncer leur départ, rejoignant ainsi Bank of America, Goldman Sachs, Citigroup, JP Morgan Chase et Wells Fargo qui ont déjà quitté l’alliance ces dernières semaines, rapporte bfmtv.com.

Cette vague de défections affaiblit considérablement la NZBA, qui rassemblait initialement plus de 140 banques issues d’une quarantaine de pays. L’alliance avait pour objectif d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre dans les activités de prêts, d’investissements et de marchés de capitaux d’ici 2050.

L’ESG, un terrain de bataille devenu politique
Ces départs s’expliquent principalement par un contexte politique tendu aux États-Unis, où l’ESG (environnement, social et gouvernance) est devenu un sujet de polarisation. Tandis que les progressistes soutiennent ces mesures, les conservateurs dénoncent un « capitalisme woke », relate un article de Zone Bourse. Les républicains accusent les banques de restreindre le financement des énergies fossiles, créant ainsi une distorsion de la concurrence. Certains États, notamment le Texas, menacent même d’entamer des poursuites judiciaires.

Dans ce climat de tensions, les banques américaines tentent de maintenir leur engagement environnemental tout en se distanciant de l’alliance. Morgan Stanley, par exemple, affirme vouloir « contribuer à la décarbonisation de l’économie réelle » et maintenir ses objectifs de réduction d’émissions pour 2030, mais en dehors du cadre de la NZBA.

Cette tendance dépasse le secteur bancaire : l’Alliance de Glasgow, regroupant les assureurs, a perdu deux tiers de ses membres récemment. Les gestionnaires d’actifs comme Vanguard réduisent également leur soutien aux résolutions ESG, illustrant un mouvement plus large de recul face aux pressions politiques.

À l’inverse, les principales banques françaises, dont BNP Paribas, Crédit Agricole SA, et Société Générale, maintiennent leur engagement au sein de la NZBA, marquant une différence d’approche significative entre les deux côtés de l’Atlantique.

Des banques canadiennes suivent le pas

Récemment, la Banque de Montréal (BMO), la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque canadienne impériale de commerce (CIBC) et la Banque Nationale (BNC) ont aussi annoncé leur retrait.

Leurs dirigeants avancent des arguments similaires à ceux de leurs homologues américains : l’alliance, bien qu’ambitieuse, n’est peut-être pas le meilleur mécanisme pour atteindre les objectifs climatiques. La BMO a affirmé son intention de poursuivre une stratégie indépendante, soulignant qu’elle possède les capacités nécessaires pour atteindre ses objectifs sans l’appui de la NZBA. La Banque Nationale, quant à elle, justifie sa décision par une volonté de rationaliser ses processus de reporting tout en continuant de collaborer avec des entreprises de tous secteurs, y compris celles fortement émettrices de gaz à effet de serre.

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Les tarifs de Trump repoussé au 1er février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-tarifs-de-trump-repousse-au-1er-fevrier/ Tue, 21 Jan 2025 12:50:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105058 Ottawa n’y voit « rien de nouveau »

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Le président américain Donald Trump a signalé, lundi, qu’il pourrait toujours mettre à exécution sa menace d’imposer des tarifs de 25 % sur les importations canadiennes et qu’il pense le faire dès février, ce à quoi Ottawa répond que son plan reste le même et qu’il « n’y a rien de nouveau ».

« C’est exactement ce qu’il avait dit il y a déjà plusieurs semaines », a plaidé, en soirée, le ministre fédéral des Finances, Dominic LeBlanc, qui préside le comité du cabinet sur les relations canado-américaines.

Il a fait valoir que le gouvernement était déjà « prêt à toute éventualité » et continue de l’être, notant au passage le caractère imprévisible de Donald Trump. Accompagné de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, pour faire une déclaration devant les médias sans répondre à aucune de leurs questions, il a évoqué le plan de riposte sur lequel travaille l’équipe du premier ministre sortant, Justin Trudeau.

Or, Dominic LeBlanc a voulu se montrer toujours optimiste, quoique prudent, que Washington change d’avis.

« Nous croyons que l’industrie américaine, que les représentants (et) les gouverneurs vont comprendre que ça va augmenter le coût de la vie aux États-Unis, ça va rendre les chaînes d’approvisionnement plus compliquées, a-t-il dit. Ce sont les arguments que nous allons continuer de faire. »

En après-midi, les ministres tout juste arrivés à Montebello, en Outaouais, semblaient pousser quelques soupirs de soulagement, tout en restant sur leurs gardes. Des médias américains rapportaient, dès le matin, qu’aucune entrée en vigueur de tarifs n’était prévue au jour un de l’assermentation de Donald Trump.

« Sursis, c’est un gros mot », avait répondu le ministre des Finances, en mêlée de presse, dans la foulée d’une retraite du conseil des ministres, à un journaliste qui suggérait que Washington accordait une période de grâce à Ottawa.

En début de soirée, Donald Trump indiquait dans le Bureau ovale qu’il comptait aller de l’avant avec la surtaxe et qu’il avait en tête une entrée en vigueur en date du 1er février.

Certains joueurs du gouvernement canadien — le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, et celle du Commerce international, Mary Ng — étaient, le jour même, à Washington.

« Pour le moment, les plans de l’administration ne sont pas tout à fait connus », avait dit Dominic LeBlanc.

Ainsi, le « plan » d’Ottawa « est le même », avait renchéri la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly.

« On doit prévenir les tarifs. On a fait le travail, justement, pour prévenir les tarifs avec une série d’interlocuteurs. On va continuer à le faire », avait-elle dit.

Son message était pratiquement le même, en soirée. « Le plan est en trois étapes : première étape, prévenir les tarifs ; deuxième étape, préparer notre réponse — c’est pour ça qu’on est ici, avec les collègues, à préparer notre réponse avec le premier ministre — ; et troisième étape, préparer la réponse à long terme pour le pays. »

Depuis des semaines, les représentants du gouvernement canadien martèlent sur toutes les tribunes que des tarifs douaniers américains sur les produits canadiens auraient des impacts négatifs des deux côtés de la frontière.

Donald Trump, durant son discours d’assermentation, n’a pas mentionné le Canada. Peu de temps avant, le « New York Times » et le « Wall Street Journal » faisaient savoir que, dans l’immédiat, le président n’imposerait pas de tarifs douaniers et signerait plutôt lundi un décret pour une enquête sur de prétendues pratiques commerciales et monétaires déloyales du Canada, du Mexique et de la Chine.

« S’ils décident d’étudier la relation économique avec le Canada, ben tant mieux. Nous pensons que nous avons une histoire positive à raconter », s’est réjoui le ministre LeBlanc.

Le Canada maintient qu’il est prêt à répondre par des contre-mesures si Donald Trump met ses menaces à exécution. Ottawa injecte également 1,3 milliard de dollars (G$) de nouvelles ressources pour la sécurité aux frontières, dans l’espoir de convaincre Donald Trump de ne pas imposer de tarifs. Sur ce front, le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, a affirmé que le niveau de collaboration entre autorités canadiennes et américaines est très fort.

Quant au plan de riposte envisagé par le Canada, deux sources gouvernementales qui n’étaient pas autorisées à parler publiquement de ces questions ont indiqué à La Presse Canadienne que si Donald Trump fixait les tarifs à 25 %, la première salve du Canada serait des contre-tarifs d’une valeur d’environ 37 G$. Une possible deuxième vague de tarifs douaniers d’une valeur supplémentaire de 110 G$ serait aussi sur la table.

Le scénario envisagé inclut des milliards de dollars ciblant des secteurs clés de l’économie américaine comme les produits de la céramique, du plastique et de l’acier.

Le premier ministre Justin Trudeau doit tenir un point de presse mardi, au deuxième et dernier jour de la retraite de son conseil des ministres. Ce dernier a déclaré à maintes reprises que tout devait être sur la table, y compris l’énergie.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a réagi dans la foulée de l’annonce du président américain.

Il a déclaré sur son compte Facebook que la priorité « demeure d’éviter ces tarifs ».

« Le Québec collabore avec le fédéral sur la mise en place d’un plan de représailles costaud, a déclaré François Legault. Nous serons également présents pour soutenir nos entreprises. Je continuerai de protéger les intérêts du Québec. »

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Fidelity réduit les frais de gestion d’un FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-reduit-les-frais-de-gestion-dun-fnb/ Mon, 20 Jan 2025 12:05:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104980 PRODUITS – Soit ceux du FNB Fidelity Avantage Bitcoin (FBTC-T).

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Fidelity Investments Canada réduit les frais de gestion du FNB Fidelity Avantage Bitcoin (FBTC-T) de 0,39 % à 0,32 %, ce qui se traduit par un ratio de frais de gestion (RFG) prospectif réduit.

Cette réduction est effective depuis le 13 janvier et se répercutera également sur le Fonds Fidelity FNB Avantage Bitcoin, puisque celui-ci investit directement dans le fonds négocié en Bourse (FNB).

Depuis qu’elle s’est lancée sur le marché des FNB en septembre 2018, Fidelity a vu la valeur de ses actifs gérés dans ces fonds atteindre 11,7 milliards de dollars (G$), dont 4,6 G$ dans les FNB Fidelity Simplifiés et 3,2 G$ dans la gamme des FNB Fidelity à gestion active (au 7 janvier 2025).

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Un trader quantitatif accusé d’avoir volé du code https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-trader-quantitatif-accuse-davoir-vole-du-code/ Mon, 20 Jan 2025 12:05:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104965 Les autorités américaines allèguent que des secrets commerciaux ont été volés pour aider à la création d’une entreprise rivale.

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Un trader américain a été inculpé pour avoir prétendument volé à son ancien employeur des secrets commerciaux, à savoir le code source des systèmes d’une société de trading quantitatif.

Dans un acte d’accusation publié à New York, Cheuk Fung Richard Ho a été inculpé d’un chef de vol et d’un chef de tentative de vol de secrets commerciaux, à savoir le code mis au point par son ancien employeur, une société internationale de trading quantitatif dont le nom n’a pas été révélé.

Selon l’acte d’accusation, en 2021, Cheuk Fung Richard Ho a secrètement créé sa propre société de trading quantitatif, exploitant son accès au code source de son employeur — qui aurait coûté plus d’un milliard de dollars américains et dont le développement aurait pris des années — pour construire les systèmes de courtage de sa propre société.

« En volant ces secrets commerciaux, Cheuk Fung Richard Ho a été en mesure de lancer rapidement [sa société] et de commencer à négocier avec succès », selon l’accusation.

Cheuk Fung Richard Ho aurait également cherché à dissimuler le vol en détruisant des preuves.

« Il a demandé à ses employés d’effacer leurs communications internes et de supprimer l’historique du code source de [son entreprise]. »

« Comme il est allégué, Cheuk Fung Richard Ho a abusé de la confiance que son ancien employeur avait placée en lui et a volé des secrets commerciaux pour les utiliser dans sa propre société de trading quantitatif », rapporte Edward Kim, le procureur intérimaire du district sud de New York, dans un communiqué.

Les allégations n’ont pas été prouvées et il est présumé innocent.

Cheuk Fung Richard Ho a été arrêté à Los Angeles afin de comparaître devant un juge du tribunal de district de Californie.

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Chrystia Freeland veut prendre la relève de Trudeau https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/chrystia-freeland-veut-prendre-la-releve-de-trudeau/ Mon, 20 Jan 2025 12:05:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105038 L’ex-ministre des Finances se lance « pour défendre le Canada ».

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L’ancienne vice-première ministre Chrystia Freeland a officiellement donné le coup d’envoi à sa campagne, vendredi, pour tenter de succéder au premier ministre sortant Justin Trudeau, en se présentant comme une patriote.

« Je me lance pour défendre le Canada », a-t-elle écrit dans une infographie de communiqué de presse publiée sur X, au lendemain de l’annonce d’une autre candidature qui faisait l’objet de spéculations depuis belle lurette, celle de l’ex-gouverneur de banques centrales Mark Carney.

La publication de l’aspirante cheffe, qui était aussi ministre des Finances, était coiffée d’un message précisant que le « lancement officiel » de sa campagne se fera dimanche.

Quelques heures avant sa déclaration sur X, Chrystia Freeland invitait déjà les membres de sa formation politique, sur un site web éponyme, à la nommer « comme prochaine cheffe du Parti libéral du Canada ».

Celle qui a claqué la porte du conseil des ministres, en décembre dernier, et qui n’avait pas pris la parole publiquement depuis, signait au même moment des lettres ouvertes dans les quotidiens « Le Devoir » et « The Toronto Star ».

Répliquer « dollar pour dollar »

Dans ses missives, Chrystia Freeland affirme que, face aux tarifs de 25 % que menace d’imposer le président désigné américain Donald Trump sur les importations canadiennes, elle juge que le Canada doit « répondre dollar pour dollar, de manière précise et minutieusement ciblée ».

« Être intelligents, c’est frapper là où ça fait mal », insiste celle qui avait renégocié, il y a quelques années, l’accord de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique.

Chrystia Freeland rappelle que le Canada est le plus grand marché d’exportation des États-Unis, qu’il est même « plus important que la Chine, le Japon, le Royaume-Uni et la France réunis ».

« Si nous y sommes contraints, notre riposte sera le coup le plus dur que l’économie américaine aura jamais subi sur le plan du commerce », avertit-elle à quelques jours de l’assermentation de M. Trump.

Les générations précédentes de Canadiens « n’ont jamais reculé » lorsqu’ils ont été appelés à se battre pour le pays. « Nous ne reculerons pas non plus », conclut-elle.

Les conservateurs à l’attaque

Comme ils l’ont fait la veille avec Mark Carney, les conservateurs de Pierre Poilievre n’ont pas perdu une minute et ont dégainé, sur les réseaux sociaux, une publicité négative attaquant la nouvelle candidate.

Dans la vidéo d’une minute qui était, une fois de plus, uniquement en anglais, ils tentent d’associer Chrystia Freeland au très impopulaire premier ministre Trudeau.

On y entend notamment le premier ministre sortant, lors de l’annonce de sa démission, la semaine dernière, souligner que Chrystia Freeland « a été une partenaire politique incroyable dans tout ce que nous avons réalisé comme gouvernement et comme parti au cours de la dernière décennie ».

La publicité présente un montage d’images d’archives d’accolades entre les deux politiciens et des déclarations mutuelles d’appui, le tout sur une mélodie qui pourrait être en trame de fond d’une bande-annonce de série dramatique.

« Just like Justin » (« Juste comme Justin »), écrivent-ils à la fin, un slogan dont leur version française des derniers jours se lisait « Tout comme Trudeau ».

La candidature de Chrystia Freeland, qui doit encore être officialisée par les instances du PLC, était attendue de longue date. La rumeur qu’elle était tentée par la chefferie circulait depuis plus d’un an.

Les candidats doivent se déclarer avant le 23 janvier, après avoir fait un premier versement de 50 000 $.

Les libéraux choisiront leur nouveau chef le 9 mars.

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Interprétation du relevé du RRQ https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/interpretation-du-releve-du-rrq/ Mon, 20 Jan 2025 12:05:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105027 ZONE EXPERTS — Ce document contient nombre d’informations utiles.

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Pour plusieurs de nos concitoyens, les prestations de retraite éventuellement versées par le Régime de rentes du Québec (RRQ) constitueront une part importante de leurs revenus de retraite. Afin d’avoir une idée du niveau des prestations qui leur seront versées, les participants au régime peuvent consulter en ligne leur Relevé de participation. Si ce n’est pas déjà fait, la plupart des participants devraient aller consulter ce relevé !

Comment obtenir ce relevé

Tous les participants au RRQ peuvent consulter leur relevé à partir du site de Retraite Québec en utilisant le lien « Accéder à mon dossier ». Un compte clicSÉQUR est toutefois nécessaire pour accéder à « Mon dossier ». Il convient également de préciser que si l’on a travaillé dans une autre province que le Québec, le relevé indiquera également les droits découlant des cotisations versées au Régime de pensions du Canada (RPC).

Ce relevé présente notamment les revenus de travail admissibles depuis le 18e anniversaire de naissance du participant (ou 1966 si on avait 18 ans ou plus lors de la création du RRQ, en 1966). Le relevé présente également le total des cotisations versées au RRQ et, s’il y a lieu, au RPC.

Estimation des prestations

Les renseignements les plus importants figurant au relevé sont les estimations des prestations de retraite. Ces estimations comprennent souvent les quatre montants suivants :

Source : Capture d’écran d’un relevé (les chiffres sont fictifs)

Les définitions suivantes sont tirées directement du relevé :

  • « Le montant actuel représente une estimation de la rente de retraite que vous pourriez recevoir à l’âge indiqué, s’il n’y a pas d’autres revenus de travail qui s’ajoutent à ceux déjà inscrits à votre nom. Ce montant est estimé selon le mode de calcul en vigueur. »
  • « Le montant projeté représente une estimation de la rente de retraite que vous pourriez recevoir à l’âge indiqué, si vous continuez à participer au Régime et que vous cotisez sur des revenus moyens semblables à ceux déjà inscrits à votre nom pour les dernières années. »

Le montant projeté (par exemple 950,00 $ à 60 ans dans le tableau ci-dessus) représente l’estimation de la rente mensuelle si le participant travaille jusqu’à 60 ans. Il est important de noter que ce montant est exprimé en dollars actuels, ce qui signifie que la rente réelle versée au participant à 60 ans sera probablement plus élevée. Par exemple, si ce participant est actuellement âgé de 54 ans, en utilisant les Normes d’hypothèses de projection de l’Institut de planification financière, on pourrait estimer que la véritable rente de retraite qui lui sera versée à 60 ans, soit dans six ans, monterait à 1 140,97 $[1].

Un tel calcul donne une estimation précise des rentes de retraite dans la mesure où, comme dans notre exemple, le participant travaille jusqu’à 60 ans ou 65 ans. Si la retraite survient à un autre âge, le calcul peut devenir plus complexe. Pour de telles situations, l’Institut de planification financière propose, sur son site, un calculateur permettant d’effectuer ces estimations.

Enfin le relevé présente un aperçu des prestations d’invalidité et de décès auxquels le participant (ou ses proches) pourraient avoir droit.

En conclusion

Ce relevé renferme une multitude d’informations précieuses, et la plupart d’entre nous y gagneraient à le consulter !

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin.
M.Fisc, ASC, ConFor financiers inc.
Décembre 2024

[1] 950,00 $ X 1,031 % EXP 6    3,1 % étant la Norme de croissance annuelle des salaires et du MGA

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