Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Nov 2024 12:43:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Fidelity Investments modifie le niveau de risque de quatre fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-investments-modifie-le-niveau-de-risque-de-quatre-fonds/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104038 PRODUITS – Ces derniers augmentent.

L’article Fidelity Investments modifie le niveau de risque de quatre fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fidelity Investments Canada modifie le niveau de risque pour certains de ses fonds.

Fidelity Investments Canada ajuste le niveau de risque de quatre fonds à partir du 6 décembre :

  • le Fonds Fidelity Actions d’innovation et Obligations multisectorielles passera de « faible à moyen » à « moyen » ;
  • le Fonds Fidelity FNB indiciel Obligations canadiennes – Approche systématique passera de « faible » à « faible à moyen » ;
  • et les niveaux de risque de la Fiducie de placement Fidelity Actions internationales et du Mandat privé Fidelity Actions internationales augmenteront de « moyen » à « moyen à élevé ».

De plus, depuis le 8 novembre, les exclusions de placement du Fonds Fidelity Leadership climatique sont mises à jour pour offrir davantage de flexibilité au gestionnaire de portefeuille. Ces ajustements permettent d’investir dans des solutions à faibles émissions de carbone et dans des entreprises renforçant leur stratégie d’adaptation au changement climatique.

L’article Fidelity Investments modifie le niveau de risque de quatre fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Manuvie crée un nouveau poste de chef des placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/manuvie-cree-un-nouveau-poste-de-chef-des-placements/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104107 NOUVELLES DU MONDE — Charlie Dutton s’occupera ainsi des Actions sur les marchés émergents mondiaux.

L’article Manuvie crée un nouveau poste de chef des placements est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion de placements Manuvie a nommé Charlie Dutton, au poste nouvellement créé de chef des placements, Actions, Marchés émergents mondiaux. À ce titre, il devra superviser et harmoniser les capacités de Manuvie en matière d’actions pour l’Asie (hors Japon) et les marchés émergents.

Gestion de placements Manuvie est active dans les marchés émergents depuis maintenant plus d’une centaine d’années. Elle a une équipe spécialisée dans les actions en Asie qui compte plus de 90 professionnels du placements répartis dans dix marchés. En créant ce nouveau poste, Gestion de placements Manuvie espère pouvoir combiner les connaissances locales et approfondir son expertise dans ce domaine.

« La collaboration et l’engagement ont toujours été au cœur de notre culture du placement, et nos équipes spécialisées dans les actions en Asie et dans les marchés émergents ont échangé leurs idées et leurs points de vue dans le cadre de divers forums. L’harmonisation plus étroite de l’équipe d’actions asiatiques à l’organisation mondiale des actions des marchés émergents officialise le partage d’idées et de points de vue qui existe de longue date entre nos équipes de placement en Asie et dans les marchés émergents. Nous pensons que cette harmonisation se traduira par un meilleur partage des recherches et de la prise de décision en matière de placement et qu’elle renforcera notre capacité à créer des solutions sur mesure pour répondre aux besoins des clients », explique Colin Purdie, chef mondial des placements, Marchés publics, Gestion de placements Manuvie.

Malgré son nouveau poste et plusieurs mois prévus en Asie, Charlie Dutton restera basé à Londres.

Charlie Dutton possède une grande expérience du placement en actions ainsi que de l’Asie. Il possède ainsi plus de 27 ans en placement, dont plus de 25 ans dans le domaine du placement en actions en Asie.

Il a également travaillé sept ans à Hong Kong. Avant de se joindre à l’équipe Actions de marchés émergents de Gestion de placements Manuvie plus tôt cette année, il était gestionnaire de fonds au sein de Ninety One et faisait partie de l’équipe chargée de la qualité à l’échelle mondiale qui gère des actifs dans cinq stratégies.

« Nous sommes persuadés que la vaste expérience de Charlie dans le secteur du placement, dont plus de 25 ans dans le placement en actions asiatiques, fait de lui la personne idéale pour occuper le poste de chef des placements, Actions, Marchés émergents mondiaux. Grâce à son leadership, conjugué au soutien de nos équipes de placement en Asie, il saura tirer parti de nos solides assises dans la région et diriger nos activités en Asie vers l’avenir », souligne Steve Medina, chef des placements, Actions mondiales, Gestion de placements Manuvie.

Gestion de placements Manuvie a également profité de l’occasion pour annoncer que Kathryn Langridge, directrice générale principale, gestionnaire de portefeuille principale et chef de l’équipe Actions de marchés émergents, prendrait sa retraite à la fin d’octobre 2025.

L’article Manuvie crée un nouveau poste de chef des placements est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une économie à deux tranchants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-economie-a-deux-tranchants/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103902 Les Canadiens sont loin d’être tous égaux…

L’article Une économie à deux tranchants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Alors que les données semblent montrer que les finances des ménages n’ont jamais été aussi solides, les banques alimentaires peinent à répondre à la demande. Dans un rapport récent, repris par Financial Post, Carrie Freestone, économiste de la Banque Royale du Canada, dénonce un véritable clivage dans la population canadienne.

« Sous la surface, il y a des signes clairs que le consommateur canadien moyen souffre », observe l’économiste dans son rapport. En effet, certains signes laissent penser que l’économie est en récession :

  • les taux de délinquance sont en hausse,
  • la demande pour des services tels que les banques alimentaires atteint des niveaux sans précédent,
  • et les dépenses des ménages par habitant diminuent.

Les personnes qui parviennent à accumuler des économies ne sont que les plus hauts revenus du Canada, les 20 % supérieurs. Ces foyers parviennent à épargner environ un tiers de revenu net chaque trimestre, rapporte Carrie Freestone.

Cette situation n’est pas récente puisque depuis 2019, les 40 % des Canadiens les mieux rémunérés ont constitué 60 % de l’augmentation des actifs financiers.

« Cela explique pourquoi les dépôts des ménages ont considérablement augmenté alors que les banques alimentaires peinent à répondre à la demande », analyse Carrie Freestone.

En réalité, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du chômage ont érodé le pouvoir d’achat des groupes à faibles revenus.

« Ceux qui se trouvent dans le 20 % inférieur des revenus s’endettent pour acheter des biens essentiels », décrit l’économiste.

La pandémie a offert peu de répit aux ménages à faibles revenus grâce à l’aide gouvernementale, mais la situation est revenue à celle de 2019. Ces derniers sont forcés de dépenser 105 % de leur revenu disponible pour les essentiels. Et ce ne sont pas les seuls sous pression.

La classe moyenne peine également à joindre les deux bouts. En 2023, ce groupe a alloué la plus grande portion de son revenu net aux besoins essentiels depuis 1999, indique Carrie Freestone. En 2024, leurs dépenses dépassaient leur revenu de 17 %, ce qui les a amenés à « désépargner ».

Alors que la situation semblait s’améliorer avec une inflation revenue dans la fourchette cible de la Banque du Canada et la réduction des taux d’intérêt. Toutefois, cela ne reflète pas ce que vivent la majorité des ménages canadiens.

Dans bien des cas, les prix n’ont pas baissé, ils augmentent juste plus lentement. Les denrées alimentaires sont encore en hausse de 25 % par rapport à avant la pandémie, les prix de l’essence ont augmenté de 33 % et une part plus importante des dépenses des Canadiens est consacrée à ces essentiels.

Du côté des augmentations de salaire, encore une fois, ce sont les hauts salaires qui en ont le plus bénéficié. Les 40 % les mieux rémunérés ont représenté 70 % de la croissance des salaires, selon les données rapportées par Carrie Freestone. La croissance des salaires pour la classe moyenne n’a augmenté que de 3,7 % pendant cette période, contre 13 % pour les revenus les plus élevés.

En constatant ce clivage dans la population, on peut comprendre la complexité du travail de la Banque du Canada.

L’article Une économie à deux tranchants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les mesures fiscales liées aux aînés – Partie 2 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/apff/les-mesures-fiscales-liees-aux-aines-partie-2/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104075 ZONE EXPERTS – Focus sur les crédits d’impôts en lien avec la santé.

L’article Les mesures fiscales liées aux aînés – Partie 2 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
 Dans la partie 1 du présent dossier, nous avons présenté les crédits et mesures fiscales liés aux aînés qui sont en lien avec l’âge ou au fait de recevoir des revenus de pension ou de retraite ainsi que ceux qui ont pour objectif de contribuer au maintien à domicile des personnes âgées. Dans cette partie 2, nous explorons les crédits d’impôt touchant les aînés qui sont en lien avec la santé.

Permettons-nous de revoir le tableau qui résume l’ensemble des 13 crédits et mesures étudiés dans les parties 1 et 2 du présent dossier sur les mesures fiscales liées aux aînés.

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Tout comme dans la partie 1, chacun des crédits est étudié en présentant sa raison d’être et en expliquant brièvement les situations qui y donnent accès, dans l’objectif de pouvoir cibler rapidement ceux qui peuvent être applicables à une situation donnée. Les modalités plus détaillées de chaque crédit peuvent être consultées auprès d’autres sources, notamment le Guide des mesures fiscales de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke.

Tous les montants et taux cités ci-après sont ceux applicables en 2024.

Les crédits d’impôt liés à la santé

Les trois premiers crédits présentés sont communs aux deux ordres de gouvernement et ne s’appliquent pas uniquement aux aînés.

     1. Crédit d’impôt pour frais médicaux (fédéral et Québec) – Non remboursable

Le crédit d’impôt pour frais médicaux a pour objectif de compenser pour une partie des frais supportés par un contribuable pour ses soins de santé et ceux des membres de sa famille. Le revenu du contribuable (fédéral) et le revenu familial (Québec) auront donc une incidence sur le montant du crédit. Au fédéral, le taux du crédit de 15 % s’applique sur les frais médicaux admissibles qui excèdent le moins élevé de 3 % du revenu net du particulier ou d’un seuil annexé annuellement qui se chiffre à 2 759 $ (sous réserve de l’abattement applicable au Québec). Du côté du Québec, le taux du crédit est de 20 % et il s’applique sur les frais médicaux admissibles qui excèdent 3 % du revenu familial net. Aucun plafond annuel n’est applicable à l’égard des frais médicaux admissibles.

Les frais médicaux admissibles ne sont pas tout à fait identiques entre les deux ordres de gouvernement. Il s’avère ainsi important de consulter leurs sites Internet respectifs qui présentent une liste complète des frais admissibles.

À noter :

  • Le crédit peut être demandé à l’égard des frais médicaux engendrés au cours d’une période de 12 mois consécutifs (24 mois en cas de décès du contribuable) qui se termine dans l’année d’imposition. Les frais admissibles, pour une année d’imposition donnée, ne sont donc pas nécessairement ceux engendrés entre le 1erjanvier et le 31 décembre de l’année en question, ce qui peut permettre une certaine planification afin de maximiser le crédit pouvant être obtenu.

Frais pour soins médicaux non dispensés dans la région

Un crédit distinct existe au Québec à l’égard des frais engagés pour obtenir des soins médicaux qui ne sont pas dispensés dans la région où habite le contribuable. Ce crédit, qui est non remboursable et qui n’est pas assujetti à la limite de 3 % du revenu net familial, est applicable en présence d’un déplacement d’au moins 200 kilomètres de la localité où habite le contribuable. Les frais admissibles à ce crédit couvrent les frais de déplacement et d’hébergement.

     2.  Supplément remboursable pour frais médicaux (fédéral) et crédit d’impôt remboursable pour frais médicaux (Québec) – Remboursable

Pour qu’un contribuable puisse profiter d’un crédit d’impôt qui est non remboursable, il doit avoir de l’impôt à payer pour une année donnée, le crédit permettant ensuite de réduire cet impôt payable. Cela implique qu’un contribuable à faible revenu qui a des frais médicaux peut se voir privé de l’aide fiscale liée aux frais médicaux puisque, ultimement, il n’a pas d’impôt à payer. C’est donc pour apporter un soutien aux travailleurs à faibles revenus que les autorités fiscales ont introduit en 1997 une aide financière remboursable à l’égard des frais médicaux. Pour être admissible à ce crédit, un particulier doit avoir gagné du revenu d’emploi ou du revenu de travail indépendant (montant minimum de 4 275 $ au fédéral et de 3 645 $ au Québec). Si les seuls revenus d’un particulier sont des revenus de pension, il n’aura ainsi pas droit au crédit remboursable même si ses revenus sont inférieurs aux seuils applicables.

Les frais médicaux admissibles sont les mêmes que pour le crédit d’impôt non remboursable pour frais médicaux. De même, dans le calcul du crédit, il faut considérer les frais qui excèdent 3 % du revenu du particulier au fédéral et 3 % du revenu familial au Québec. Le crédit est égal à 25 % des frais admissibles pour un montant maximal de 1 464 $ au fédéral et de 1 425 $ au Québec. Le seuil de réduction débute à 32 419 $ au fédéral et à 27 550 $ au Québec. Tous les montants dans le calcul du crédit sont indexés annuellement.

     3. Crédit d’impôt pour personnes handicapées (fédéral) et crédit d’impôt pour déficience grave et prolongée (Québec) – Non remboursable

Visant à reconnaître le fait qu’un particulier atteint d’un handicap a souvent des coûts additionnels à supporter, ces crédits visent à soutenir le particulier qui a une déficience grave et prolongée (au moins 12 mois d’affilée) de ses fonctions physiques ou mentales. Pour avoir droit au crédit, le particulier doit être atteint d’une déficience qui affecte sa capacité à accomplir des activités courantes de la vie quotidienne comme s’alimenter, s’habiller, marcher ou être en mesure d’exercer les fonctions mentales nécessaires aux activités de la vie courante (comme l’attention, la mémoire, le jugement, pour en citer quelques-unes). L’admissibilité aux crédits requiert que la déficience soit confirmée par un médecin ou une personne autorisée sur les formulaires prescrits.

Les valeurs maximales du crédit pour un résident du Québec sont de 1 236 $ au fédéral et de 561 $ au Québec. Le crédit peut être transféré à une personne admissible qui assure le soutien de la personne handicapée, ce transfert étant toutefois limité au conjoint de la personne handicapée au Québec.

À noter :

  • L’accessibilité au crédit peut être compromise si la personne handicapée ou une autre personne réclame, aux fins du crédit d’impôt pour frais médicaux, des frais liés à la rémunération d’un préposé à temps plein ou des frais de séjour à temps plein dans une maison de santé supérieurs à 10 000 $.

     4. Crédit d’impôt canadien pour aidant naturel (fédéral) – Non remboursable

Ce crédit a pour objectif de donner un coup de pouce financier aux contribuables qui prennent soin d’un proche qui est handicapé. Le crédit vise donc à reconnaître le fait qu’un contribuable peut avoir des frais personnels supplémentaires ou que le temps consacré à la personne handicapée peut entraîner des répercussions sur sa capacité à gagner des revenus.

Le crédit peut être demandé par tout particulier qui a à sa charge au cours de l’année, à cause d’une déficience mentale ou physique, son époux ou son conjoint de fait, un enfant mineur ou un proche admissible (enfant ou petit-enfant majeur du particulier ou de son conjoint, parents, grands-parents, frères, sœurs, oncles, tantes, neveux et nièces). Malgré le fait que le crédit soit disponible à l’égard d’une personne à charge qui a une déficience mentale ou physique, il n’est toutefois pas exigé que cette personne soit admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Il n’est pas non plus exigé que la personne à charge réside avec l’aidant naturel.

Pour 2024, la valeur maximale pour un résident du Québec est de 1 049 $. Le crédit, au taux de 15 %, est basé sur deux montants. C’est la personne à l’égard de qui le crédit est demandé qui déterminera le montant à utiliser aux fins du calcul.

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Malgré ce qui précède, si le particulier qui doit calculer le crédit à partir du montant inférieur à l’égard de son époux ou conjoint de fait, ou à l’égard d’une personne à charge à l’égard de laquelle le montant pour personne à charge admissible est réclamé, a droit à un montant moindre avec le total des deux crédits réclamés (crédit d’impôt canadien pour aidant naturel et montant pour époux ou conjoint de fait ou crédit d’impôt pour personnes à charge admissible, selon le cas applicable) que ce à quoi il aurait droit si le crédit était calculé avec le montant supérieur maximal, un supplément peut lui être accordé pour combler la différence, selon les différents paramètres applicables à la situation.

À noter :

  • Le revenu net de la personne à charge qui excède 19 666 $ en 2024 réduira le crédit et l’éliminera complètement à compter d’un revenu net de 28 041 $.
  • Si un particulier réclame le crédit pour personne à charge admissible à l’égard d’une personne à charge, cela empêche tout autre particulier de réclamer le crédit pour aidant naturel à son égard.

Le dernier élément à bien comprendre à l’égard de ce crédit est qu’une personne qui peut être considérée comme étant un aidant naturel à l’égard d’une autre personne à cause de tous les soins et de l’aide qu’elle lui apporte n’aura pas accès au crédit si la personne aidée n’a pas de déficience physique ou mentale, et ce, peu importe l’âge de cette dernière.

     5. Crédit d’impôt pour personnes aidantes (Québec) – Remboursable

Ayant des objectifs comparables au crédit d’impôt canadien pour aidant naturel, ce crédit existe depuis 2020 en remplacement du crédit d’impôt pour les aidants naturels d’une personne majeure. Un particulier peut bénéficier de ce crédit s’il réside au Québec au 31 décembre d’une année donnée ou s’il y résidait à la date de son décès. Le crédit est structuré en deux volets.

Volet 1 :   Ce volet peut donner droit à deux aides fiscales, le montant universel qui requiert une cohabitation de la personne aidante et de la personne aidée et le montant réductible pour lequel la cohabitation n’est pas exigée.

Le volet 1 est applicable lorsque la personne aidée âgée de 18 ans ou plus est atteinte d’une déficience grave et prolongée et a besoin d’assistance pour accomplir une activité courante de la vie quotidienne. L’admissibilité au crédit requiert que la déficience soit attestée par un professionnel de la santé à l’aide du formulaire prescrit. Les personnes aidées admissibles sont le conjoint, les parents, grands-parents, enfants, petits-enfants, frères, sœurs, neveux, nièces, oncles, tantes, grands-oncles, grands-tantes et tout autre ascendant en ligne directe de la personne aidante ou de son conjoint. Une personne peut également avoir droit au crédit si elle aide une personne sans lien familial à la condition qu’elle obtienne une « Attestation d’assistance soutenue » (formulaire prescrit).

Ainsi, dès qu’un particulier se qualifie de personne aidante à l’égard d’une personne aidée admissible dont la déficience grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques est attestée, elle est admissible au montant réductible du crédit. Si en plus la personne aidée cohabite avec elle, s’ajoute alors le montant universel. La cohabitation ne doit toutefois pas être dans une résidence privée pour aînés ni dans un logement situé dans une installation du réseau public.

Un montant additionnel peut également être réclamé à l’égard des frais payés pour obtenir des services spécialisés de relève pour les soins à donner à la personne aidée ainsi que pour sa garde et sa surveillance.

Volet 2 :   Le volet 2 permet d’obtenir le crédit (montant universel) si la personne aidée n’a pas de déficience grave et prolongée, mais qu’elle est âgée de 70 ans ou plus. L’admissibilité au crédit exige toutefois qu’il y ait cohabitation ce qui exclut la personne aidée qui habite un logement situé dans une résidence pour aînés ou dans une installation du réseau public.

Les personnes aidées admissibles au volet 2 sont les parents, grands-parents, oncles, tantes, grands-oncles, grands-tantes ou tout autre ascendant en ligne directe de la personne aidante ou de son conjoint.

Une période minimale de cohabitation ou d’aide est exigée pour avoir droit au crédit. L’hébergement, la cohabitation, le soutien ou l’aide, selon le cas, doit être d’au moins 365 jours consécutifs débutant dans l’année d’imposition ou l’année précédente et il doit y avoir qualification d’au moins 183 jours dans l’année pour laquelle le crédit est demandé. L’exigence des 183 jours n’est toutefois pas applicable dans l’année du décès de la personne aidée ou de la personne aidante si le minimum de 365 jours consécutifs était effectué à la date du décès.

Pour 2024, le montant universel ainsi que le montant réductible s’élèvent chacun à 1 453 $. Le revenu net de la personne aidée admissible influera sur l’admissibilité au crédit à compter d’un revenu net de 25 785 $ pour l’éliminer totalement lorsque le revenu net atteint 34 886 $.

À noter :

  • Un particulier admissible peut bénéficier du crédit d’impôt à l’égard de chaque personne qui se qualifie à son égard de personne aidée admissible. Il est donc possible d’obtenir le crédit plus d’une fois pour une année d’imposition donnée.
  • Le crédit d’impôt peut être partagé entre plusieurs personnes aidantes à l’égard d’une même personne aidée.

L’analyse des paramètres des deux derniers crédits permet de constater qu’il n’existe pas d’aide financière pour les particuliers qui agissent comme aidants naturels à l’égard de proches parents, si ces derniers ne sont pas atteints d’une déficience physique ou mentale ou s’ils sont âgés de 70 ans et plus et ne cohabitent pas.

Voilà qui clôt ce dossier sur les mesures fiscales liées aux aînés. En espérant de tout cœur avoir réussi à éclaircir ces nombreuses règles un peu complexes !

Par Sophie Bélanger, notaire, M. Fisc., Professeure adjointe – Département de fiscalité, École de gestion Université de Sherbrooke, Sophie.Belanger4@USherbrooke.ca

Ce texte a été publié initialement dans le magazine Stratège de l’APFF, vol. 29, no 3 (Automne 2024).

L’article Les mesures fiscales liées aux aînés – Partie 2 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La santé des régimes de retraite canadiens resplendit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-sante-des-regimes-de-retraite-canadiens-resplendit/ Wed, 20 Nov 2024 11:37:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104035 Indique le rapport Indices TELUS Santé pour régimes de retraite.

L’article La santé des régimes de retraite canadiens resplendit est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les régimes de retraite affichent des rendements, une stabilité et une solvabilité exemplaires depuis le début de 2024, affirme le récent rapport Indices TELUS Santé pour régimes de retraite.

Ainsi, au 30 septembre 2024, l’ensemble des régimes couverts par l’étude de TELUS affichait un indice de solvabilité de 107,6 comparé à 100 au 1er janvier. D’autres indices clés étaient de même acabit : indice de valeur actualisée (107,6), indice comptable (108,7), indice de l’actif (111,5). Signalons que ce rapport analyse sur une base trimestrielle les rendements d’environ 310 fonds d’investissement gérés par 45 firmes, totalisant environ 470 milliards de dollars (G$), dont des actifs de fonds de retraite s’élevant à 230 G$.

« Le ratio de capitalisation d’un régime de retraite typique s’est amélioré d’environ 8 % sur une base de solvabilité au cours des neuf premiers mois de 2024, principalement en raison des forts rendements des marchés boursiers pendant cette période », constate Gavin Benjamin, associé, services-conseils, chez TELUS Santé. Notons que depuis un sommet de 108,3 au 31 mai, cet indice de solvabilité a légèrement fléchi.

Par ailleurs l’indice de valeur actualisée a beaucoup fluctué au cours des neuf premiers mois de l’année. Après un bond à 107,6 à la fin de janvier, il a connu un creux de 95,9 à la fin mai, puis remonté à 107,6 à la fin de septembre. L’indice comptable montre par ailleurs une grande fermeté pour l’année en cours, ayant monté à 109,5 à la fin d’août, puis fléchissant légèrement à la fin de septembre.

De bon augure pour tout le monde

Voilà de bonnes nouvelles pour l’économie canadienne, juge Philip Mullen, vice-président, services-conseils, solutions pour les employeurs chez TELUS Santé. « Lorsqu’une personne a confiance en sa sécurité financière, plus particulièrement en la planification de sa retraite à long terme, dit-il, elle sera plus susceptible de dépenser de l’argent et de stimuler la croissance économique».

Il s’agit aussi de bonnes nouvelles pour les fonds eux-mêmes « Des régimes de retraite fiables peuvent également mener à des stratégies d’investissement plus stables qui contribuent à la pérennité globale du marché. De plus, ces régimes influent sur le marché du travail et peuvent avoir une incidence sur la planification des retraites, la rétention des employés et la satisfaction au travail. »

Des rendements inférieurs aux indices

Les rendements des fonds sont de fort calibre pour l’ensemble, mais souvent inférieurs aux grands indices de référence. Le rendement médian des fonds d’obligations canadiennes est de 4,99 % pour l’année à ce jour et de 14,09 % pour la dernière année, supérieur à l’indice canadien de référence, pour lequel le rapport ne fournit pas d’information.

On constate une lecture plus faible pour les fonds d’actions canadiennes et les fonds d’actions américaines. La médiane pour les fonds d’actions canadiennes est de 16,89 % pour l’année en cours, contre 17,24 % pour le S&P/TSX, et 18,03 % pour les actions américaines, contre 24,6 % pour le S&P 500.

La surprise tient à la performance des fonds de marchés émergents : une médiane de 17,98 % pour l’année en cours et de 23,13 % pour la dernière année, légèrement en deçà cependant de l’indice MSCI de référence qui affiche 19,73 % et 25,95 % pour les mêmes périodes.

On constate que les fonds de certaines sociétés tirent très bien leur épingle du jeu. C’est le cas, par exemple, du fonds Addenda obligations de société à long terme qui affiche un rendement de 4,87 % pour l’année en cours, mais 19,33 % pour un an; cependant, il n’est que de 0,74 % pour cinq ans. Plus consistante, et forte, est la performance du FGP Corporate Plus Bond Fund : 9,43 % pour l’année en cours, 17,37 % pour un an, 4,03 % pour cinq.

Comme on peut le soupçonner, certains fonds d’actions canadiennes battent largement leur indice de référence. C’est le cas du Guardian Canadian Focused Equity Fund : 26,78 % pour l’année à ce jour, 40,54 % sur un an, 13,57 % pour cinq ans. Côté actions américaines, le Franklin U.S. Opportunities Fund enregistre pour les mêmes périodes 27,48 %, 43,49 % et 15,88 %.

Par ailleurs, dans tous les fonds analysés par l’étude, on constate qu’aucun joueur ne présente une feuille de route lamentable. Par exemple, au niveau du 95e centile, où languissent les scores les plus pauvres, les fonds d’obligations canadiennes affichent quand même 4,64 % pour l’année en cours et 13,6 % pour la dernière année. On observe la même chose pour les fonds d’actions canadiennes et américaines : les rendements respectifs dans le plus bas centile pour les mêmes catégories sont 12,71 % et 21,38 %, 10,5 % et 18,0 %.

L’article La santé des régimes de retraite canadiens resplendit est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Investissement Québec met une soixantaine de ses employés à pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investissement-quebec-met-une-soixantaine-de-ses-employes-a-pied/ Tue, 19 Nov 2024 18:22:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104202 La société d’État réduit la taille de son personnel d’environ 5 %.

L’article Investissement Québec met une soixantaine de ses employés à pied est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Investissement Québec (IQ) licencie une soixantaine d’employés dans un contexte où le gouvernement Legault demande aux sociétés d’État de réduire leurs dépenses afin de contribuer au retour à l’équilibre budgétaire.

Le bras financier de l’État québécois en a fait l’annonce lundi en fin d’après-midi à l’ensemble de son personnel. Les employés dont les postes seront abolis ont été rencontrés au cours de la journée.

Les licenciements affectent principalement le Bureau de normalisation du Québec ainsi que des emplois de conseillers en matière de maximisation, en stratégie d’affaires et en achat québécois. Les départements de stratégie et de communications et de technologies de l’information sont également affectés par des coupes. La plupart des postes abolis sont dans les grandes régions de Montréal et de Québec.

Ces mises à pied découlent d’une révision des activités d’IQ afin d’être « plus efficace, plus agile et plus performante » dans une conjoncture économique plus difficile, a indiqué la présidente-directrice générale de la société, Bicha Ngo.

« On a tout fait pour essayer de limiter les abolitions de postes », a-t-elle dit en entrevue avec La Presse Canadienne, lundi matin.

Des dépenses liées aux communications, aux activités internationales, aux frais de représentation et aux honoraires ont été supprimées, et certains postes vacants n’ont pas été pourvus. Avec ces différentes mesures, IQ estime pouvoir dégager des économies annuelles d’environ 15 millions de dollars (M$).

Lors du dépôt de son budget en mars dernier, le ministre des Finances, Eric Girard, a appelé les différentes sociétés d’État à identifier l’équivalent de 1 milliard de dollars en réduction de dépenses sur quatre ans afin de participer à l’équilibre budgétaire. En plus d’IQ, cela vise également Loto-Québec, la Société des alcools du Québec, la Société québécoise du cannabis et Hydro-Québec.

Cette demande du gouvernement est un des éléments pris en considération dans le cadre de la révision des opérations d’Investissement Québec, a mentionné Bicha Ngo.

La dirigeante a toutefois surtout souligné le contexte économique actuel pour expliquer cette restructuration. Elle a également rappelé que le nombre d’employés a « crû de façon importante » en quelques années, à la suite de la fusion avec le ministère de l’Économie et de l’Innovation en 2020, mais aussi en raison des nouveaux besoins qui ont émergé durant la pandémie, amenant l’ajout de services et d’équipes. Résultat : les effectifs sont passés de 500 à près de 1300 salariés.

« Quand je suis arrivée en poste en février, j’ai été très claire avec les équipes. Pour moi, l’une des priorités de l’organisation, c’est de s’assurer qu’on devienne plus efficace, plus agile et plus performante. Pour faire cela, il fallait revoir nos activités et focuser sur nos activités là où on a un impact direct sur la croissance des entreprises », a-t-elle affirmé.

Selon Bicha Ngo, cet exercice « fait partie aussi d’une saine gestion de gouvernance ». D’autres annonces comme celles de lundi ne sont pas prévues, mais l’organisation « va continuer de voir comment on peut optimiser nos opérations », a-t-elle dit.

Dans sa déclaration adressée à l’ensemble du personnel, dont La Presse Canadienne a obtenu un extrait, Bicha Ngo précise que le recrutement de nouveaux talents demeure possible.

« Cependant, toutes les demandes sont étudiées de très près afin de nous assurer que chacune de nos embauches répond à des besoins précis, qui servent nos clients », déclare-t-elle.

Dans son rapport annuel 2023-2024, Investissement Québec rapporte avoir embauché 222 employés permanents et 57 employés temporaires au cours du dernier exercice. Au 31 mars 2024, les salaires et les avantages sociaux représentaient 73 % des frais d’administration de la société pour se chiffrer à 192 M$, soit une hausse de 27 % par rapport à il y a deux ans.

Malgré les coupes, IQ assure maintenir des services d’accompagnement gratuits pour aider les entreprises à identifier et planifier leur stratégie de croissance et leurs projets d’innovation. Certaines activités ont aussi été transférées à d’autres équipes.

L’article Investissement Québec met une soixantaine de ses employés à pied est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lecart-se-creuse-entre-les-plus-riches-et-les-plus-pauvres/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103825 En ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises.

L’article L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse en ce qui concerne le patrimoine des familles québécoises, selon une analyse récemment publiée par l’Observatoire québécois des inégalités. Celle-ci révèle que les ménages les mieux nantis ont bénéficié de manière disproportionnée de l’augmentation de la valeur du patrimoine des familles au Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Une évolution inégale

À l’aide des plus récentes données de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF) publiée par Statistique Canada, l’économiste Geoffroy Boucher émet le constat que le patrimoine des familles, soit la richesse accumulée au cours de la vie, a évolué de manière très inégale depuis 2019.

Entre 2019 et 2023, la valeur du patrimoine détenu par les familles du Québec est passée de 2 417 milliards de dollars (G$) à 3 008 G$.

Or, les familles faisant partie des 10 % les plus riches ont capté, à elles seules, 32,3 % de cette augmentation.

Quant aux familles faisant partie des 40 % les plus pauvres, elles n’ont capté que 11,2 % de la croissance de la richesse.

L’immobilier comme source d’enrichissement

Selon l’économiste, l’augmentation de la richesse des familles depuis la pandémie s’explique en grande partie par la hausse marquée de la valeur des actifs immobiliers.

Au Québec, les biens immobiliers sont responsables de 59 % de l’augmentation de l’actif total des familles. La valeur totale des actifs immobiliers est passée de 980 G$ en 2019 à 1 352 G$ 2023 (en dollars constants).

En comparaison, les REER (16 %) et les véhicules et autres actifs non financiers (14 %), respectivement en seconde et en troisième position, suivent loin derrière.

Pour Geoffroy Boucher, l’importante croissance de l’immobilier risque de creuser les inégalités entre propriétaires et locataires.

Le poids de la dette hypothécaire 

Si la valeur des actifs détenus par les familles au Québec a augmenté de 23 % entre 2019 et 2023, celle des dettes — qui constituent la deuxième dimension du patrimoine — a augmenté de 10 %, observe l’économiste.

D’après lui, l’augmentation des obligations financières des familles est attribuable à l’augmentation de la dette hypothécaire, dont la valeur totale est passée de 288 G $ en 2019 à 324 G$ en 2023 (en dollars constants).

Le Québec fait moins bonne figure

En 2023, rappelle l’économiste, l’Observatoire publiait un premier portrait des inégalités de patrimoine au Québec, qui démontrait notamment que les inégalités de patrimoine étaient bien plus prononcées que les inégalités de revenu.

De plus, ce portrait mettait également en évidence le fait que si le Québec se positionne comme la province la moins inégalitaire au niveau du revenu, la province fait moins bonne figure pour le patrimoine, se classant derrière l’Ontario, la Colombie-Britannique et les provinces de l’Atlantique.

Des inégalités sous-estimées 

Pour Geoffroy Boucher, il appert que ces inégalités sont aussi sous-estimées, les données de l’ESF sous-évaluant l’importance de la richesse détenue au sommet de la distribution.

De fait, indique-t-il, le directeur parlementaire du budget a relevé des problèmes de sous-déclaration ou d’absence de données chez les familles détenant un patrimoine très élevé au sein de l’ESF.

« Des données de meilleure qualité permettraient de jeter un éclairage plus juste sur la répartition de la richesse au Canada. Les inégalités de patrimoine constituent un indicateur essentiel de la situation socioéconomique des familles au Québec et au Canada. Elles tiennent également un rôle primordial dans la reproduction de la position sociale d’une génération à l’autre », conclut l’économiste.

L’article L’écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BNI lance trois nouveaux fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bni-lance-trois-nouveaux-fonds/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103893 PRODUITS – Découvrez-les.

L’article BNI lance trois nouveaux fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Banque Nationale Investissements (BNI) lance le Fonds de prêts de premier rang BNI, le Fonds mondial Ambition climatique BNI et le Fonds d’obligations mondiales durables BNI.

« Conformément à notre philosophie d’investissement responsable et à notre approche innovante, ces nouvelles solutions répondent non seulement à la demande croissante de produits durables, mais réaffirment également notre engagement à aider les investisseurs à atteindre leurs objectifs financiers tout en contribuant à générer des retombées positives pour la société et la planète », assure Martin Felton, vice-président, Ventes nationales chez BNI.

Voici les codes de fonds et les frais de gestion pour ces nouveaux Fonds BNI :

Fonds BNI Code de fonds Frais de gestion
Fonds de prêts de premier rang BNI — série Conseillers NBC5417 1,20 %
Fonds de prêts de premier rang BNI — série F NBC5717 0,70 %
Fonds de prêts de premier rang BNI — série O NBC9317 0,00 %
Fonds mondial Ambition climatique BNI — série Conseillers NBC5418 1,75 %
Fonds mondial Ambition climatique BNI — série F NBC5718 0,75 %
Fonds mondial Ambition climatique BNI — série O NBC9318 0,00 %
Fonds d’obligations mondiales durables BNI — série Conseillers NBC5416 1,15 %
Fonds d’obligations mondiales durables BNI — série F NBC5716 0,65 %
Fonds d’obligations mondiales durables BNI — série O NBC9316 0,00 %

Pour les parts de Série O, aucun frais de gestion n’est prélevé directement sur les Fonds BNI ; les frais associés sont négociés avec les investisseurs et réglés directement par eux.

Le Fonds de prêts de premier rang BNI cherche à générer un revenu courant élevé en investissant au moyen de placements dans des titres d’autres organismes de placement collectifs (OPC). Son portefeuille est principalement constitué de prêts à taux variable de premier rang, généralement notés en dessous de ceux des titres de créance de qualité, émis par des sociétés à l’échelle mondiale, ainsi que d’autres titres de créance à taux variable.

Le Fonds mondial Ambition climatique BNI veut offrir une croissance du capital à long terme tout en adoptant une approche d’investissement durable pour ses placements. Il vise à réduire l’empreinte carbone de son portefeuille en investissant à travers des titres d’autres OPC, dans un portefeuille principalement composé de titres de participation de sociétés à l’échelle mondiale.

Quant au Fonds d’obligations mondiales durables BNI, son objectif de placement est de générer un revenu courant élevé tout en assurant une certaine croissance du capital, le tout dans une démarche d’investissement durable. Ce fonds investit via des titres d’autres OPC, dans un portefeuille principalement constitué d’obligations émises par des gouvernements ou des sociétés à travers le monde.

L’article BNI lance trois nouveaux fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Dédié aux plus hautes normes de service à la clientèle https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dedie-aux-plus-hautes-normes-de-service-a-la-clientele/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104092 NOUVELLES DU MONDE – Jean-Sébastien Lemieux élargit ses responsabilités chez Banque Nationale Gestion privée 1859.

L’article Dédié aux plus hautes normes de service à la clientèle est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après un peu plus d’un an au poste de Leader national du Développement et expérience client, Jean-Sébastien Lemieux a récemment été nommé Leader national, Stratégie et expérience client chez Banque Nationale Gestion privée 1859. Auparavant, il a occupé les fonctions de vice-président Entreprises et Gestion privée 1859 d’avril 2022 à octobre 2023.

Jean-Sébastien Lemieux a rejoint le comité de direction de Gestion privée 1859 lors de la fondation de cette division en 2009 après avoir occupé divers postes de gestion au sein de la Financière Banque Nationale. Il œuvre dans l’industrie financière depuis 1997 et se spécialise en gestion de patrimoine depuis 2002.

Il est titulaire d’un MBA en administration et finance de HEC Montréal et détient également les titres de Chartered Financial Analyst (CFA) et de Certified Investment Manager (CIM) en plus d’être Fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières.

En dehors de ses fonctions professionnelles, Jean-Sébastien Lemieux s’investit également au sein du conseil d’administration de l’organisme JA Québec, dont la mission est de contribuer à l’éducation financière des jeunes dans les écoles du Québec et de les initier à l’entrepreneuriat.

L’article Dédié aux plus hautes normes de service à la clientèle est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Travailler en partenariat comme un pro https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/travailler-en-partenariat-comme-un-pro/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104065 La planification financière nécessite une approche holistique, selon un conseiller chevronné.

L’article Travailler en partenariat comme un pro est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En 2010, Paul Bourbonniere a appris que l’un de ses clients traversait une période difficile.

L’homme était « séparé de ses deux fils et avait manifestement besoin de soins », raconte Paul Bourbonniere. Le client s’est évanoui sur le pas de sa porte, où il est resté deux jours sans nourriture, sans eau et sans soins, jusqu’à ce qu’un voisin le trouve.

« Il était clair que nous devions le guider », se souvient Paul Bourbonniere, conseiller principal en investissement et cofondateur de Polson Bourbonniere Financial, qui opère sous la bannière de iA Gestion privée de patrimoine.

Réalisant qu’il n’était pas qualifié pour apporter un soutien holistique à son client, il a demandé l’aide de Pat Irwin, fondatrice et présidente d’ElderCare Canada, qui offre des services de consultation en matière de soins aux personnes âgées. Paul Bourbonniere connaissait Pat Irwin depuis des années et la considérait comme une personne « crédible, fiable, efficace et compatissante ».

Traditionnellement, il oriente ses clients vers des comptables ou des avocats. Mais le fait de travailler avec plusieurs retraités ou futurs retraités a rendu extrêmement important le fait de pouvoir compter sur un conseiller en soins aux personnes âgées.

« Je me suis dit : “C’est un service dont je vais avoir besoin dans mon répertoire, et je sais que je ne suis pas capable de le faire ; il est donc temps de mettre en place une équipe qui s’occupera de ce problème la prochaine fois qu’il se produira, et qui, je l’espère, empêchera qu’il ne se produise” », rapporte Paul Bourbonniere.

Pat Irwin est intervenue pour évaluer la situation et a conclu que le client, qui avait été transporté à l’hôpital puis placé dans une maison de repos après avoir été trouvé sur le pas de sa porte, serait plus à l’aise dans une maison de retraite.

Pour sa part, Paul Bourbonniere a contacté la procuration du client pour organiser la vente de sa maison et a fait les comptes pour que l’homme puisse déménager dans une maison de retraite à la mesure de son budget.

« Paul n’a pas eu besoin de m’appeler. Il aurait pu dire : “Dommage, mon vieux, dommage”. Mais il ne l’a pas fait, il va plus loin », souligne Pat Irwin.

Depuis cette expérience, Paul Bourbonniere et Pat Irwin ont travaillé ensemble pour guider plusieurs clients âgés et leurs familles dans leurs démarches de soins à domicile, de maison de retraite ou de soins de longue durée, et de planification successorale, entre autres.

Les partenaires 

Conseiller : Paul Bourbonniere, cofondateur et planificateur financier agréé de la société Polson Bourbonniere Derby Wealth Management, basée à Markham (Ontario), qui exerce ses activités sous iA Gestion privée de patrimoine.

Experte : Pat Irwin, fondatrice et présidente de ElderCare Canada, qui offre des services de consultation en matière de soins aux personnes âgées aux enfants adultes de parents vieillissants.

Nombre de ménages sur lesquels ils ont collaboré : Six

Depuis combien de temps travaillent-ils ensemble : 14 ans

Pourquoi ils se sont choisis l’un l’autre

Au cours des décennies qu’il a passées à travailler avec des personnes âgées, Paul Bourbonniere a appris à remarquer des changements chez certains de ses clients, ce qui « aiguise notre sens de l’observation ».

Lorsque ces changements mentaux ou physiques commencent à se manifester chez ses clients, son entreprise prévoit des réunions plus fréquentes avec eux.

En général, ils vivent seuls, ce qui fait d’eux les clients « les plus vulnérables », commente Paul Bourbonniere. Il va même jusqu’à prendre des nouvelles de ces clients à leur domicile.

« Mais à un moment donné, nous reconnaissons qu’il faut mettre en place davantage de services », explique-t-il.

C’est pourquoi Paul Bourbonniere a choisi de s’associer à Pat Irwin pour servir les clients dans ces situations.

« Lorsque vous disposez d’un permis restrictif, comme c’est le cas pour les conseillers en services financiers, les services de conformité de divers courtiers en valeurs mobilières, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario et les organismes de réglementation vous interdisent un certain nombre de choses, rappelle-t-il. La collaboration a toujours été un élément très important de la façon dont nous fournissons nos services. »

Le fait de pouvoir faire appel à un spécialiste comme Pat Irwin, qui guide les clients et leurs familles dans des domaines tels que les soins à domicile, les options de logement, l’aide à la réinstallation, les successions, les testaments et les funérailles, permet à Paul Bourbonniere d’entretenir des relations plus étroites avec ses clients et de rehausser la valeur de son cabinet à leurs yeux.

Cela lui permet également de se concentrer sur l’aspect financier de ces décisions, tandis que Pat Irwin se concentre sur la logistique et la défense des intérêts des clients.

Un exemple de client

Pat Irwin se souvient d’une fois où elle a adressé à Paul Bourbonniere un client de 88 ans qui avait besoin de soins. L’homme était tombé dans la neige et avait été « laissé pour mort sur le chemin de l’église » à Toronto.

« Ils ont pensé qu’il était ivre et l’ont envoyé à l’hôpital », raconte Pat Irwin.

Avec l’aide de Paul Bourbonniere, Pat Irwin a pu déterminer le montant des liquidités et des actifs de l’homme, ce qui lui a permis de comprendre quel arrangement convenait le mieux à son client en fonction de sa situation financière. À partir de là, ils ont pu gagner la confiance de l’homme, qui est devenu le client de Paul Bourbonniere.

Pat Irwin a pu faire en sorte que l’homme sorte de l’hôpital, qu’un agent immobilier vienne vendre sa maison et qu’il soit placé dans une maison de retraite où il pourrait recevoir des soins personnels. Paul Bourbonniere a veillé à ce que ses finances soient en ordre pendant toute cette période.

Des années plus tard, Pat Irwin a déclaré que l’homme « s’est mis dans la tête » qu’il ne pouvait plus se permettre de recevoir des soins, même si « les soins sont ce qui lui permet de continuer à vivre ». Il avait une aide-soignante qui s’occupait de lui de 8 heures à 17 heures tous les jours.

« Il s’est donc débarrassé de son aide-soignante et, en quelques jours, il est tombé, a développé une pneumonie, est retourné à l’hôpital [et] a cherché à bénéficier d’une aide médicale à mourir, raconte-t-elle. Il était dans tous ses états. Un neveu m’a appelée, je me suis dit “whoa, OK” et j’ai appelé Paul ».

Elle a demandé à Paul Bourbonniere si le client avait les moyens de s’offrir des soins, et lorsqu’il lui a répondu par l’affirmative, ils sont allés rendre visite au client en personne. Ils ont pu lui parler et le rassurer sur le fait que la présence d’un soignant était nécessaire et respectait son budget.

« Je suis sortie dans le couloir avec mon téléphone portable et j’ai fait revenir l’aide-soignante. Je l’ai ramenée en cinq minutes, et tout a été réglé rapidement, parce qu’il nous fait confiance, dit-elle. Ce niveau d’accompagnement et l’attention portée à tous les signaux d’alarme concernant la santé sont essentiels à son bien-être et il continue de s’épanouir. »

Paul Bourbonniere explique que les deux experts partagent ce genre d’histoires à d’autres clients pour leur montrer l’importance d’avoir un plan financier et de soins aux personnes âgées solide. Certains clients peuvent être têtus ou craindre le changement, mais en fin de compte, Paul Bourbonniere et Pat Irwin s’efforcent de leur donner une vue d’ensemble de leurs options et de leur faire des recommandations.

Selon Pat Irwin, cette compréhension croissante des soins aux personnes âgées est « merveilleuse parce que la sensibilisation signifie moins de peur [et] signifie que plus de gens obtiennent de l’aide ».

En tant que conseiller ayant un consultant en soins aux personnes âgées à ses côtés, Paul Bourbonniere estime qu’une bonne collaboration est un « modèle commercial extrêmement puissant ».

« Comprenez ce que vous faites très bien. Comprenez ce dont a besoin la clientèle avec laquelle vous travaillez et assurez-vous que ces besoins sont satisfaits par des groupes de personnes de qualité », recommande-t-il.

« Il vous faudra peut-être un certain temps pour les trouver, mais cela en vaut la peine. »

L’article Travailler en partenariat comme un pro est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>