Le planificateur financier et auteur de la série de bandes dessinées Lire et Tirelire a été recruté en avril dernier comme conseiller principal par l’équipe de Banque Nationale Gestion privée 1859.
« Mon rôle consistera à faire les planifications financières pour les conseillers, à répondre à leurs questions et à assister à des rencontres avec les clients. Une partie de mon mandat sera également de donner de la formation, de rédiger des articles et d’intervenir dans les médias », souligne le conseiller, qui a exercé sa profession au Mouvement Desjardins puis au cabinet Diversico, avant d’entrer chez iA Groupe Financier comme planificateur financier puis fiscaliste.
Le décaissement, sujet de l’heure
C’est alors qu’il préparait un article sur le décaissement pour le numéro de juin du magazine Stratège de l’Association planification financière et fiscale (APFF) qu’il a été repéré par Daniel Laverdière, expert conseil chez Banque Nationale Gestion privée 1859, qui était chargé de relire son texte. « Nous avons eu de fréquents échanges sur le sujet pendant plusieurs semaines. Il m’a challengé. J’ai eu l’impression d’avoir trouvé mon mentor », raconte Charles Hunter-Villeneuve.
Le conseiller dit s’être plongé avec passion dans le sujet du décaissement pour la rédaction de l’article, un thème qui mérite d’être approfondi, selon lui, car il constitue un aspect indissociable de la planification successorale et comporte de nombreux éléments complexes, notamment en matière de planification fiscale.
« On peut apporter beaucoup de valeur ajoutée au décaissement grâce à une bonne planification fiscale, car il existe plusieurs moyens d’optimiser la situation des clients en dressant un plan pour savoir quels actifs ou placements décaisser, comment et à quel moment », estime-t-il. Dans l’article, il décortique entre autres différentes stratégies d’optimisation fiscale en fonction des classes d’actifs détenues.
Continuer à éduquer
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions chez Gestion privée 1859, Charles Hunter-Villeneuve souhaite continuer à mettre ses talents de vulgarisateur au service de la littéracie financière et de l’éducation, en enseignant, en donnant des conférences et en publiant d’autres ouvrages, différents de ses bandes dessinées. « Si j’écris un autre livre, il s’agira d’un nouveau concept visant à toucher un plus large public », dit-il.
Ses conseils pour se faire connaitre comme conseiller ? « Il faut miser sur la créativité, l’originalité et l’humour. L’important est d’être soi-même et de garder son essence », estime-t-il. Un conseiller capable de synthétiser la bonne information part avec une longueur d’avance, considère-t-il. « La vulgarisation est le nerf de la guerre, car il y a tellement de canaux que le public risque l’indigestion. » Enfin, il faut aimer enseigner, être curieux et faire preuve d’humilité, car on n’a jamais réponse à tout, conclut-il.