Carrière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 26 Feb 2025 16:32:53 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Carrière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Quand l’herbe est plus verte chez vous https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/quand-lherbe-est-plus-verte-chez-vous/ Thu, 27 Feb 2025 11:32:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105706 DÉVELOPPEMENT — Un client qui a déjà un conseiller peut vouloir en changer.

L’article Quand l’herbe est plus verte chez vous est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un prospect qui fait affaire avec un autre conseiller pourrait devenir un client potentiel. Un changement dans sa situation personnelle ou professionnelle peut ouvrir la porte à une nouvelle collaboration. Comment le convaincre de faire le saut ? En étant présent au bon moment, signale Grant Hicks, président d’Advisor Practice Management, dans un article d’Advisorpedia.

Un client peut vouloir changer de conseiller pour plusieurs raisons. Par exemple, s’il fait affaire avec un conseiller indépendant qui décide de se joindre à une banque, le client pourrait trouver que la gamme de solutions auxquelles il a accès se restreint et que le service est moins personnalisé.

De la même manière, si le conseiller approche de la retraite sans avoir un plan de transition clair, le client pourrait craindre de se retrouver orphelin  ce qui pourrait le pousser à se mettre à la recherche d’une alternative plus stable.

Les frais sont une autre source de friction. Une hausse soudaine des frais de gestion ou l’ajout de nouvelles commissions sans une explication convaincante peut inciter à regarder si l’herbe est plus verte ailleurs.

Enfin, l’évolution de la clientèle cible d’un conseiller peut transformer la relation. Si le conseiller choisit de recentrer son offre sur une clientèle plus fortunée, ceux qui ne correspondent plus à ce nouveau critère pourraient se sentir délaissés. Ils pourraient vouloir se tourner vers un conseiller qui a une approche adaptée à leurs besoins plutôt qu’à la taille de leur portefeuille.

Les événements de vie, sources de changements

L’arrivée d’un nouveau conjoint dans le portrait peut redéfinir les priorités d’un client. Si la nouvelle flamme ne fait pas confiance au conseiller en place, le client pourrrait réévaluer sa relation avec son conseiller. Dans ce cas, il pourrait rechercher une approche qui intègre les deux conjoints dans la planification financière et qui favorise un dialogue ouvert.

D’autres changements, comme la vente d’une entreprise, un héritage ou un départ à la retraite, nécessitent parfois une expertise plus pointue que celle du conseiller actuel du client. Les conseillers qui sont en mesure de mettre en avant une spécialisation dans ces situations complexes peuvent se démarquer.

Un conseiller avare d’explication sur ses choix de gestion ou qui fournit des rendements jugés décevants peut également amener un client à explorer d’autres options. Un conseiller à l’affût pourrait proposer une évaluation gratuite et sans engagement du portefeuille du client pour ouvrir la discussion.

Quand la relation devient un frein

Parfois, ce n’est pas la gestion financière qui pose problème, mais la relation entre le conseiller et le client. Solliciter trop souvent des références, être difficilement joignable ou déléguer la gestion d’un dossier à un membre de l’équipe moins expérimenté : voilà des comportements qui peuvent frustrer un client et l’inciter à regarder ailleurs. Mettre en avant son engagement personnel à assurer un suivi rigoureux, peu importe la taille du portefeuille, peut alors devenir un argument différenciateur.

Une mésentente peut briser un lien de confiance qui semblait solide. Une mauvaise communication ou un désaccord sur une stratégie d’investissement peuvent inciter un client à envisager un changement. Dans ce contexte, le fait de maintenir un lien discret et bienveillant avec le prospect permet de rester sur son radar.

Se positionner comme alternative crédible

Pour approcher ces prospects sans être intrusif, Grant Hicks recommande de leur poser des questions ouvertes sur leur niveau de satisfaction à l’égard de leur plan de retraite, leur stratégie d’investissement, ou encore leur protection d’assurance.

Étant donné que l’un des freins les plus courants au changement de conseiller est la crainte des complications liées au transfert de comptes, fournir un accompagnement clair et structuré dans cette transition peut aider à lever bien des hésitations.

Pour un prospect fortuné, Grant Hicks suggère d’y aller par étapes. On peut lui proposer de gérer une petite partie de ses actifs pour commencer afin de lui permettre d’évaluer le service proposé.

Enfin, un geste important consiste à rester présent dans l’esprit du prospect en communiquant régulièrement avec lui, que ce soit avec des courriels informatifs, des invitations à des événements ou des appels stratégiques, afin de maintenir un lien et de se positionner comme une solution crédible au moment opportun.

Grant Hicks considère que chaque prospect qualifié doit être considéré comme un client potentiel en devenir. Certains sont prêts immédiatement, d’autres plus tard, mais tous représentent une opportunité.

L’article Quand l’herbe est plus verte chez vous est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’éducation financière, une mission de vie pour Marianne Spear https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/leducation-financiere-une-mission-de-vie-pour-marianne-spear/ Thu, 13 Feb 2025 11:54:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105488 DÉVELOPPEMENT – Malgré sa jeunesse, son parcours est déjà bien étoffé.

L’article L’éducation financière, une mission de vie pour Marianne Spear est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avant ses 20 ans, elle animait une émission télévisée et donnait des conférences sur les finances personnelles. Aujourd’hui conseillère en sécurité financière et en épargne collective chez Beneva, Marianne Spear continue de promouvoir la littératie financière.

Le parcours de cette jeune professionnelle de 24 ans montre, comme le dit l’adage, que la valeur n’attend point le nombre des années.

Un choix précoce

Déjà au secondaire, Marianne Spear a choisi d’étudier en techniques de services financiers et d’assurances au collégial, sans savoir nécessairement si cela la passionnerait. Toutefois, certains faits de sa vie personnelle vont venir confirmer son choix de carrière.

Outre le fait qu’elle prend conscience que les accrochages les plus fréquents de ses parents divorcés durant son cégep étaient en grande partie liés à l’argent, parallèlement, elle avait un copain, déjà majeur, qui ne s’y retrouvait pas avec les produits de crédit recommandés par la banque.

Ainsi, la jeune femme comprend qu’à l’âge adulte, elle voudra disposer de ce type d’informations pour prendre des décisions financières éclairées. Intéressée par la relation d’aide, elle envisage peut-être de s’orienter vers les sciences humaines après sa technique, en psychologie par exemple.

Finalement, sa trajectoire s’est précisée rapidement. « J’ai commencé ma technique et j’ai adoré mes professeurs et mes cours. » Elle découvre également que cette formation lui offre beaucoup de possibilités en ce qui a trait à la relation d’aide.

Une mission de vie toute tracée

Avec en tête l’objectif d’aider les gens à se prendre en main et à bien gérer leur crédit, leur épargne et leurs investissements, elle définit sa mission de vie dès ses études collégiales.

« Ma mission et ce qui me rend le plus heureuse, c’est de faire en sorte que les gens soient fiers de leur situation financière et qu’ils se sentent en confiance pour poser des questions et aller chercher l’accompagnement et les ressources nécessaires », résume-t-elle.

« L’argent, c’est pas stressant ! »

Au Cégep de Sainte-Foy, Marianne Spear joint le Club Entreprenariat, sachant déjà, grâce à ses stages, qu’elle voulait être à son compte pour avoir la liberté de travailler avec les compagnies de son choix, mais aussi pour se bâtir un réseau de contacts. « Le nerf de la guerre ! », selon elle.

Comme activité interclubs annuelle, elle organise une conférence sur les finances personnelles où elle invite des conseillers. L’événement connaît beaucoup de succès, avec la participation de près d’une centaine de personnes, dont certaines n’appartenaient même pas aux clubs d’entrepreneurs, et la parution d’un article.

Impressionnée par le talent de sa fille qui animait la soirée, sa mère, qui travaille dans les communications, lui suggère de postuler comme chroniqueuse d’été à MAtv. En entrevue, le chef de la programmation, ayant pris connaissance de son parcours, lui propose plutôt de déposer un projet d’émission sur les finances personnelles.

Le projet se concrétise et c’est ainsi que de juin 2018 à mai 2023, elle concevra et animera « L’argent, c’est pas stressant », sur MAtv, avec deux ou trois invités à chaque émission.

Le titre de l’émission était conçu pour « attirer les gens qui ont tendance à se mettre la tête dans le sable ou à ne pas vouloir s’informer », explique-t-elle. L’idée était d’aborder des sujets variés, sans que ce soit trop complexe, pour donner envie et montrer que c’est possible et agréable de parler d’argent, précise-t-elle.

Pour Marianne Spear, l’expérience a été enrichissante à plusieurs égards.

« Ça m’a énormément aidée du point de vue des communications. Maintenant, quand je suis devant le client, j’arrive à bien exprimer les choses tout en restant amicale. J’ai pris beaucoup confiance en moi aussi, parce que j’ai reçu des experts renommés dans les différents domaines des services financiers ou de la planification financière, notamment Gérald Filion et Pierre-Yves McSween, et bien d’autres encore. C’était une super belle expérience et ça m’a permis également d’accomplir ma mission. »

Une feuille de route étoffée

En plus de son émission de télévision, la jeune femme a donné sa première conférence pour le programme « Mes finances, mes choix » de Desjardins à 18 ans. Elle a aussi été animatrice en éducation financière pour la Fondation Canadienne d’Éducation Économique, de 2019 à 2023. Elle a cessé ces activités lorsqu’elle a obtenu le titre de conseillère en sécurité financière.

En revanche, elle est toujours membre du conseil d’administration de l’OBNL Le Portail, qui vient en aide aux femmes aux prises avec des difficultés liées à la consommation. « Les enjeux de consommation peuvent avoir une répercussion sur la santé physique, mais aussi sur la santé financière », souligne-t-elle.

Aujourd’hui, Marianne Spear poursuit un baccalauréat en administration des affaires, profil services financiers, à l’Université du Québec à Rimouski. Au moment de l’entrevue, début février, elle se préparait à animer un webinaire pour Option Consommateurs en partenariat avec l’Autorité des marchés financiers sur l’accès à la propriété.

La jeune conseillère a une clientèle composée d’hommes et de femmes de tous âges. Exerçant à Québec et rattachée à Beneva, elle indique que beaucoup de ses clients travaillent dans la fonction publique. Bien qu’elle soit spécialisée en conseils financiers personnels, elle reconnaît qu’elle continue d’enrichir ses connaissances chaque jour grâce aux échanges avec sa clientèle.

Fière de son parcours, elle estime que ce qu’elle a appris au cours de ces premières années a contribué à faire d’elle la professionnelle qu’elle est devenue.

« Les événements qui m’ont menée vers ce domaine par peur, j’ai pu travailler dessus durant mes études, puis dans ma vie professionnelle. Ça m’a permis de m’épanouir professionnellement et personnellement. Maintenant, avec mes parents, qui sont beaucoup plus informés, on arrive à parler d’argent ensemble ! »

Pour se démarquer

Pour conclure, Marianne Spear adresse ces quelques conseils aux jeunes conseillers qui veulent se démarquer.

« Pour réussir, il faut développer son empathie et se former le mieux possible. Mais on aura beau avoir tous les permis et les diplômes au monde, le client reste la clé. C’est lui qui a les bonnes informations. Si on n’est pas capable d’établir une relation de confiance avec lui et qu’on n’est pas à l’écoute de ce qu’il dit et de ses besoins, peu importe son parcours, on n’arrivera pas à lui présenter quelque chose de bien et à avoir une valeur ajoutée pour lui. »

L’article L’éducation financière, une mission de vie pour Marianne Spear est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ces sujets rarement abordés avec les clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ces-sujets-rarement-abordes-avec-les-clients/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105245 DÉVELOPPEMENT —Des angles sont parfois oubliés par les conseillers.

L’article Ces sujets rarement abordés avec les clients est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Certains sujets glissent parfois sous le tapis lors des rencontres avec les clients, mettant ainsi en péril la planification financière globale, estime Marin Leduc, planificateur financier et conseiller en sécurité financière chez Symbiose – Gestion et protection du patrimoine.

Dans un ouvrage publié récemment, il cherche à amener les clients à poser de bonnes questions à leurs conseillers, tout en incitant ces derniers à envisager les options disponibles sous différents angles.

L’auteur de Maîtriser ses finances – Divers sujets jamais ou rarement abordés s’appuie sur des conversations réelles avec ses clients. Il passe en revue des interrogations importantes souvent mises de côté, comme :

  • Faut-il absolument amasser 1 000 000 $ pour prendre sa retraite ?
  • Est-il payant de reporter la demande de la Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Pension de la Sécurité de vieillesse (PSV) ?
  • Est-ce risqué d’investir ailleurs qu’au Canada ?
  • Les outils de simulation financière sont-ils fiables ?
  • Comment bien choisir son conseiller financier ?

En cinquante courts chapitres, il remet en question certaines idées reçues et propose une réflexion personnelle sur la gestion de patrimoine. « J’explore constamment de nouvelles idées. Elles peuvent fonctionner dans certains cas et pas dans d’autres », explique-t-il.

Des angles oubliés par les conseillers

Parmi les aspects souvent négligés, la désignation des bénéficiaires dans une succession peut entraîner des conséquences majeures. Un choix mal pensé peut compromettre l’héritage, avertit Martin Leduc.

Il donne l’exemple d’une cliente très endettée possédant une assurance vie : si les enfants sont désignés comme bénéficiaires, ils recevront l’argent de l’assurance intégralement.

En revanche, si la succession est désignée, les fonds pourront d’abord servir à rembourser les dettes avant d’être redistribués, ce qui peut faire une grande différence.

Autre enjeu abordé dans le livre : le décaissement. La stratégie adoptée pour décaisser l’épargne accumulée a un impact déterminant sur l’avenir financier du client. Martin Leduc souligne que, face au départ à la retraite imminent d’une vague de baby-boomers et aux transferts de patrimoine d’envergure qui se profilent à l’horizon, ce sujet, qui fait intervenir des aspects fiscaux et légaux, devient plus pertinent que jamais.

Une vision nuancée de la profession

Martin Leduc insiste sur la complexité croissante du rôle de conseiller. « C’est un défi de donner une réponse précise à toutes les questions des clients. Même expérimenté, un conseiller ne peut pas tout connaître. Son but est d’améliorer la situation du client en tenant compte de l’ensemble des impacts, car une solution n’est jamais totalement noire ou blanche. »

Il compare son travail à un casse-tête où chaque pièce doit être soigneusement placée pour optimiser la situation financière globale du client. Selon lui, dans cette approche, les outils de simulation de retraite intégrant l’intelligence artificielle sont désormais incontournables, mais tous ne se valent pas. « De nombreux conseillers ne disposent pas encore des bonnes technologies pour bien accompagner leurs clients », ajoute-t-il.

Un parcours guidé par l’indépendance

Martin Leduc se décrit comme peu extraverti. Il se sent plus à l’aise dans les rencontres en tête-à-tête avec les clients que dans la sollicitation commerciale. Il se reconnaît dans le gardien de but de hockey Ken Dryden qui évoquait dans son livre, Le match, le sentiment d’avoir été différent de ses coéquipiers. « Comme lui, je ne suis ni un suiveux ni un mouton », dit-il.

Indépendant d’esprit, voire autodidacte dans plusieurs aspects de sa vie, Martin Leduc a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Ancien joueur de badminton de haut niveau, il a lancé son premier projet d’affaires à 16 ans en proposant un service de cordage de raquettes. « Personne n’était entrepreneur dans ma famille, mais j’ai toujours aimé créer les choses à ma façon », confie-t-il.

Sa carrière débute dans un tout autre domaine, au casino du Lac-Leamy, à Hull, où il occupe un poste de gestionnaire. Parallèlement, il poursuit un baccalauréat en administration des affaires à distance, jonglant entre son emploi, ses études et sa vie familiale. Après dix ans au casino, la fibre entrepreneuriale le titille. Il se tourne vers le secteur financier. « Je ne connaissais pas ce domaine, mais j’aimais gérer mes propres placements. J’ai eu envie d’en apprendre davantage et j’ai aimé ça. »

Il amorce sa carrière dans les services financiers en 2007 chez Financière Liberté 55 (Canada Vie) et Services d’Investissements Quadrus. Rapidement, son esprit indépendant le pousse à développer sa propre pratique. En 2010, il obtient le titre de planificateur financier. Trois ans plus tard, il cofonde Symbiose – Gestion et protection du patrimoine avec François Saumure. Aujourd’hui, le cabinet basé à Gatineau gère 180 millions de dollars d’actifs principalement pour une clientèle répartie au Québec et en Ontario.

Ce qui fait un bon conseiller

Pour Martin Leduc, un bon conseiller prend le temps de poser des questions à son client et d’écouter attentivement ses réponses. Il est transparent sur sa rémunération, qu’il soit payé en honoraires ou en frais de gestion. Il respecte aussi les choix du client, même lorsqu’ils ne correspondent pas à ses recommandations. « On peut guider le client dans une direction, mais on ne peut pas l’obliger à aller plus loin. Après tout, c’est son argent qu’on gère. »

La relation de confiance est essentielle. Sans elle, les recommandations n’ont aucune valeur. « J’aime que mes clients me challengent. Cependant, s’ils reviennent sans arrêt avec des doutes, cela peut traduire un manque de confiance. Un client doit croire en son conseiller pour suivre ses recommandations. Et à l’inverse, un conseiller n’a pas à maintenir une relation si elle n’est pas plaisante. »

Un conseiller, selon lui, doit faire preuve d’intégrité et toujours placer l’intérêt du client avant le sien ou celui de la firme. Il doit aussi être un bon vulgarisateur des concepts financiers et continuer à se former pour bien accomplir son rôle dans un secteur en évolution.

Alors que la profession manque de relève, Martin Leduc encourage les jeunes à se lancer en planification financière, un domaine d’avenir où il est possible de faire sa marque, selon lui. « Beaucoup de gens pensent qu’ils n’ont pas assez d’argent pour consulter un conseiller. Mais tout dépend du modèle d’affaires. Un bon conseil pour ceux qui commencent : consultez un jeune conseiller. Il aura peut-être moins d’expérience, mais il sera motivé à vous aider. »

L’article Ces sujets rarement abordés avec les clients est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Femmes qui tiennent les cordons de la bourse https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/femmes-qui-tiennent-les-cordons-de-la-bourse/ Tue, 14 Jan 2025 11:55:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104859 DÉVELOPPEMENT – Plus nombreuses dans la société, mais sous-représentées dans l’industrie.

L’article Femmes qui tiennent les cordons de la bourse est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Malgré leur influence économique grandissante — les femmes devraient contrôler 30 000 milliards de dollars de richesse personnelle d’ici 2030 selon McKinsey — elles restent sous-représentées dans ce domaine clé, ce qui met leur avenir financier en péril, souligne Tracy Tan, directrice financière de Primerica.

Actuellement, seulement 33 % des conseillers en gestion de patrimoine aux États-Unis sont des femmes, un chiffre qui stagne depuis dix ans, selon le Bureau des statistiques du travail, signale Fast Company. Au Canada, la situation n’est pas plus reluisante : 15% des conseillers sont des femmes d’après un rapport récent de Placements mondiaux Sunlife. Cette proportion augmente très lentement signale Mercer, avec 13,6% de femmes parmi les décideurs féminins dans le secteur financier en 2022, soit une progression de moins de 2 % en trois ans.

Au Québec, les femmes ne représentent que 38 % des diplômés de l’Institut de planification financière (l’Institut). Dans les postes de gestion, elles occupent environ 39 % des fonctions, mais seulement 24 % des postes de cadres supérieurs, rapporte Finance Montréal.

Comprendre leurs défis

Ce déséquilibre impacte directement la relation entre les femmes et leurs finances. Actuellement, seulement 18 % des femmes ont un conseiller, un chiffre préoccupant dans un contexte où la planification à long terme devient de plus en plus complexe, alerte Tracy Tan. Selon un rapport de Primerica, basé sur les réponses de plus de 7 800 femmes, celles-ci recherchent des conseillers auxquels elles peuvent s’identifier et qui comprennent leurs défis et priorités.

Dans cette perspective, le déficit de conseillères au sein de l’industrie nuit à l’établissement de ces liens de confiance, estime la dirigeante. De plus, les femmes se sentent souvent moins compétentes face à des tâches financières complexes : si 78 % se disent à l’aise avec la budgétisation, seules 34 % d’entre elles maîtrisent les investissements comme les actions, les obligations ou les fonds communs de placement. Conséquence : beaucoup de femmes se disent « dépassées » ou « intimidées » par l’investissement, bien qu’elles soient souvent plus disciplinées et performantes que leurs homologues masculins, souligne un récent rapport de Fidelity.

Un rôle clé pour les conseillères

L’avenir financier des femmes est en jeu : d’ici 2026, les Canadiennes pourraient contrôler près de la moitié du patrimoine financier total accumulé au pays, une hausse substantielle par rapport à il y a dix ans. Pourtant, près de 30 % des Québécoises n’ont pas encore commencé à planifier leur retraite, souvent faute de revenus suffisants pour épargner, révèle un sondage de la Chambre de la sécurité financière et d’ÉducÉpargne.

Les conseillères ont un rôle clé à jouer. Mélanie Beauvais, présidente du CA de l’Institut, recommande des rencontres individuelles avec chaque membre des couples clients pour s’assurer que tous deux participent activement au processus d’épargne. Cette approche est essentielle pour éviter que l’un des partenaires, souvent celui avec un revenu moindre, ne se désintéresse des décisions financières.

Effet boule de neige

Près des trois quarts des gestionnaires d’actifs (73 %) pensent que le secteur de l’investissement serait en mesure de convaincre plus de femmes d’investir si le secteur lui-même avait plus de femmes gestionnaires de fonds, démontre une étude de BNY Investment Management.

Selon Tracy Tan, accroître la représentation féminine ne se limite pas à offrir des modèles, mais contribue à rendre le secteur financier plus inclusif. La présence de femmes dans des postes de direction crée un effet boule de neige, incitant davantage de femmes à intégrer le secteur, estime-t-elle.

Pour y parvenir, plusieurs pistes sont proposées : recruter auprès des étudiantes, promouvoir des programmes de mentorat, offrir des perspectives de développement professionnel claires et mettre en place des politiques favorisant l’équilibre travail-vie personnelle, comme des horaires flexibles, en particulier pour les femmes qui s’occupent à la fois de leurs enfants et de leurs parents vieillissants.

L’article Femmes qui tiennent les cordons de la bourse est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Cultiver la générosité dans le leadership https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/cultiver-la-generosite-dans-le-leadership/ Thu, 09 Jan 2025 11:25:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104790 DÉVELOPPEMENT — Des avantages pour son équipe et pour soi.

L’article Cultiver la générosité dans le leadership est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En dépit du manque de temps et de la pression au travail, les meilleurs leaders persistent à cultiver la générosité avec leurs équipes, y voyant plusieurs avantages.

C’est ce qui ressort de l’épisode du balado McKinsey Talks Talent dans lequel trois dirigeants et experts en talent de chez McKinsey — Brooke Weddle, Bryan Hancock et Dana Maor — s’entretiennent avec la directrice éditoriale mondiale Lucia Rahilly.

Un changement d’état d’esprit et de contexte

Selon Dana Maor, la générosité en matière de leadership ne dépend pas de l’argent, mais de l’esprit. Il s’agit de partager les ressources les plus précieuses dont on dispose en tant que leader — temps, expérience et sagesse — pour favoriser une culture de collaboration, d’ouverture, d’autonomisation et de bienveillance.

D’après elle, la générosité est à la base de l’un des principaux changements de mentalité des dirigeants d’aujourd’hui, passant de la rareté ou du « je n’en ai pas assez » à une abondance de ressources.

Les enjeux du leadership aujourd’hui sont nombreux. Pour Dana Maor, être stratège et avoir les réponses ne suffit plus. Elle souligne qu’avec cinq générations sur le marché du travail, les besoins, les priorités et les sources de sens varient.

« La générosité devient beaucoup plus importante, dit-elle, parce que vous ne pouvez pas tout réaliser par vous-même. Vous ne pouvez y parvenir qu’en responsabilisant les autres et en leur donnant les outils, les occasions et la confiance dont ils ont besoin pour réussir. »

Brooke Weddle estime pour sa part qu’il y a des façons dont les organisations d’aujourd’hui reconnaissent la générosité, même si elles n’utilisent peut-être pas ce mot. La rétroaction constructive est une forme essentielle de générosité, illustre-t-elle.

Des obstacles à l’expression de la générosité

Certains obstacles peuvent freiner la générosité des dirigeants. Un état d’esprit de pénurie, la pression et le manque de temps constituent ainsi des obstacles.

Selon Brooke Weddle, être généreux, c’est donner ou faire plus que ce qui est attendu, ce qui amène cette question : « Qu’est-ce qui est attendu ? » Ainsi, il existe peut-être des attentes différentes en fonction du sexe du leader et de son style de leadership.

« Si une femme leader veut s’affirmer davantage que ce qui est attendu, cela pourrait l’empêcher de se présenter d’une manière qui serait perçue comme plus généreuse. Cela pourrait être la même chose pour les hommes, dont les propres attentes — ou les attentes à leur égard — exigent un certain comportement. Ils peuvent vouloir être à la hauteur de ce comportement, ou peut-être s’y opposer. »

Selon Bryan Hancock, la générosité peut aider à gérer la pression, car nombre de recherches en sciences sociales ont montré que donner apporte du bonheur.

« Si vous appliquez cela dans le contexte du travail où l’environnement est difficile, où les exigences pour l’entreprise sont élevées et croissantes et où les exigences en matière de temps sont élevées, cela peut rendre la journée de travail très épuisante », admet-il.

Cela dit, en créant le temps et l’espace pour être généreux, « c’est à la fois un avantage pour les personnes avec qui vous partagez votre temps, votre sagesse et vos pensées et pour vous en tant que leader ».

Par où commencer ?

Les personnes débutant leur carrière peuvent aussi être généreuses. Pour Dana Maor, il importe de prendre le temps de réfléchir sur soi-même en tant que leader.

« Faire une pause et se poser des questions est la façon la plus simple de commencer à cultiver la générosité. Choisir consciemment de le faire est une étape simple et pragmatique pour commencer à devenir plus généreux avec les autres. Et lorsque vous devenez plus généreux avec les autres, vous devenez également plus généreux avec vous-même. »

Brooke Weddle ajoute que le lien entre générosité envers soi-même et envers les autres est crucial.

« Les leaders atteignent un nouveau niveau de leadership, et de générosité dans le leadership, lorsqu’ils ont compris avant tout la façon de se diriger eux-mêmes. […] Lorsque cela se produit, et que vous pouvez comprendre vos propres déclencheurs en tant que leader, vous êtes alors en mesure de poser des questions de manière plus systématique, plus réfléchie et probablement plus souvent parce que vous avez cette conscience de soi. »

Différentes manières de la démontrer

La générosité peut se manifester de différentes manières. Selon Dana Maor c’est lorsque l’on identifie ce dont les gens autour de soi ont besoin à ce moment-là. Parfois cela signifie prendre une décision ou établir un processus efficace. Cela passe par un leadership introspectif, une écoute attentive de soi-même et des autres, pour répondre à leurs besoins.

Pour Brooke Weddle, être généreux peut s’exprimer différemment selon le contexte. Dans le cadre du développement, cela pourrait être un acte de parrainage. Pour donner du sens au travail, cela pourrait impliquer de réfléchir à comment un rôle peut apporter plus d’opportunités ou de sens.

« Nous devrions faire attention à ne pas dire que la générosité ne peut être démontrée que d’une seule manière. Elle peut être authentique à bien des égards, selon le contexte de l’interaction. »

L’article Cultiver la générosité dans le leadership est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Choisir les bons logiciels de planification de mi-carrière https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/choisir-les-bons-logiciels-de-planification-de-mi-carriere/ Tue, 17 Dec 2024 12:18:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104476 DÉVELOPPEMENT — Que recherchent les conseillers ?

L’article Choisir les bons logiciels de planification de mi-carrière est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les conseillers sélectionnent divers logiciels en fonction des besoins spécifiques de leur cabinet. Dans la première partie de cette série, nous avons exploré la manière dont les quatre principaux fournisseurs de logiciels de planification et d’analyse financière au Canada — Conquest Planning, Naviplan, RazorPlan et Snap Projections — s’adaptent à la planification de la retraite. Cette deuxième partie se concentre sur les caractéristiques de la planification à mi-carrière.

Advisor.ca a contacté des utilisateurs expérimentés et des représentants de fournisseurs pour en savoir plus sur les fonctions d’établissement d’objectifs, la capacité de modéliser les achats futurs et les outils de planification d’entreprise des logiciels. Bien que ces quatre outils soient adéquats pour aider les clients à déterminer s’ils sont sur la bonne voie pour leur plan financier, ils offrent aux conseillers différents niveaux de profondeur pour la modélisation des achats et des sociétés privées.

Il est préférable d’avoir quelques logiciels que de ne pas en avoir du tout. Toutefois, les conseillers devraient prendre le temps de choisir un logiciel avec lequel ils se sentent à l’aise et se rappeler que certains abonnements d’entrée de gamme excluent les fonctions avancées.

Par exemple :

  • Conquest n’offre qu’une planification fiduciaire détaillée dans son édition de haut niveau,
  • les utilisateurs individuels de Snap paient pour des fonctions supplémentaires sous forme d’add-ons,
  • Naviplan n’analyse l’impact d’une société privée sur la valeur nette que dans l’abonnement le plus cher
  • et RazorPlan n’offre pas de modélisation d’achats futurs dans sa version de base.

Définition des objectifs

Les conseillers demandent généralement à leurs clients quels sont leurs objectifs financiers au cours du processus de connaissance du client. Pour les clients en milieu de carrière, ces objectifs peuvent concerner le fonds d’études d’un enfant, l’une épargne d’urgence ou la mise de fonds pour l’achat d’une maison. Une fois les objectifs fixés, le conseiller peut utiliser un logiciel de planification financière pour suivre l’évolution de chaque objectif lors des entretiens ultérieurs avec le client.

Avec Conquest, la page de progression des objectifs est personnalisable. Les conseillers peuvent ajouter un nombre quelconque d’horloges pour représenter les principaux indicateurs de performance dans le logiciel, tels que la valeur nette, les actifs de retraite ou les objectifs patrimoniaux. Les pourcentages de réalisation peuvent être remplacés par des valeurs en dollars pour répondre aux préférences des clients. Des diagrammes à barres supplémentaires montrent comment la collaboration avec un conseiller a contribué à améliorer les progrès, rappelant ainsi au client la valeur du conseiller.

Snap, de son côté, exprime chacun des objectifs du client sous la forme d’une puce et affiche un suivi de l’état d’avancement des objectifs afin de fournir une projection de haut niveau. Le tableau de suivi fournit également des recommandations en fonction de la réalisation des objectifs. En outre, un encadré récapitulatif des recommandations à la fin du plan indique les mesures à prendre pour atteindre les objectifs.

La page d’analyse de la retraite de RazorPlan modélise quant à elle les objectifs de style de vie à la retraite. Au lieu d’afficher une barre de progression, quatre options sont proposées : mode de vie, âge de la retraite, risque et répartition des actifs. Ces recommandations changent au fur et à mesure que les objectifs financiers sont créés, montrant ainsi comment les objectifs affectent le plan financier à long terme d’un client. Si le client ne sait pas de combien il aura besoin pour sa retraite, le système calculera le montant qu’il peut se permettre.

Modélisation des dépenses futures et récurrentes

Une partie de la définition des objectifs peut inclure un achat futur ou récurrent. Par exemple, une famille de clients en milieu de carrière peut vouloir acheter une maison, se marier ou partir en vacances chaque année. Les conseillers peuvent aider le client à déterminer le montant de la maison qu’il peut se permettre d’acheter, le moment optimal pour procéder à l’achat, la meilleure façon d’épargner pour l’acheter et l’impact de cet achat sur son plan financier global.

Conquest peut modéliser une dépense future en tant qu’objectif distinct ou dans le cadre d’un objectif de style de vie à la retraite. Le module de planification des dépenses du logiciel peut également prendre en compte des événements non annuels, tels qu’une croisière tous les cinq ans.

Snap peut saisir des achats forfaitaires dans le plan financier pour montrer si le client sera toujours en mesure d’atteindre d’autres objectifs grâce au suivi de l’état de l’objectif sur la page de résumé. Le montant de l’achat sera reflété dans le tableau des flux de trésorerie.

Naviplan peut présenter les dépenses futures comme un objectif supplémentaire. Le logiciel calculera si la stratégie existante couvre les dépenses, identifiera les objectifs qui pourraient être sous-financés et de combien.

Razor peut calculer les achats uniques sur la base de la valeur actuelle ou future de la dépense. Le conseiller peut également sélectionner des hypothèses d’indexation pour les paiements récurrents tels qu’un prêt hypothécaire.

Sociétés privées

Les sociétés ont des règles fiscales complexes. Les conseillers au service de professionnels tels que des médecins ou des avocats ayant leur propre cabinet peuvent vouloir voir les flux de trésorerie de la société, tandis que ceux qui planifient pour des familles peuvent vouloir voir ce qui se passe lorsque des fonds sont distribués aux actionnaires d’une fiducie.

La fonction de planification des sociétés de Conquest peut prendre en compte tous les numéros de ligne du formulaire T2 de déclaration de revenus des sociétés de l’Agence du revenu du Canada. Elle permet de suivre la valeur des comptes théoriques et de créer des stratégies de dividendes pour une variété de structures comme les sociétés privées sous contrôle canadien, les propriétés agricoles ou de pêche admissibles, les sociétés de portefeuille, les franchises et les fiducies familiales.

Avec Snap, chaque société dispose de sa propre section de planification. Les conseillers peuvent modéliser les revenus, les dépenses et les dividendes de la société, ainsi que calculer le revenu imposable de la société. Chaque année du tableau des flux de trésorerie est également associée à l’âge du client pour faciliter la consultation.

Naviplan peut générer des tableaux distincts pour les soldes projetés d’une société (y compris l’actif, le passif et les valeurs notionnelles), l’impôt sur le revenu ventilé aux niveaux provincial et fédéral et la valeur de la participation de chaque actionnaire.

La planification d’entreprise de RazorPlan adopte une approche différente. Au lieu de planifier les actifs de l’entreprise détenus par un client à l’aide d’informations structurelles détaillées, il se concentre sur l’effet de la propriété sur le plan. Les colonnes couvrent la propriété des actifs, l’existence ou non d’un impôt remboursable sur les dividendes et la valeur des actions.

L’article Choisir les bons logiciels de planification de mi-carrière est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ce que les conseillers recherchent dans un logiciel de planification de la retraite https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ce-que-les-conseillers-recherchent-dans-un-logiciel-de-planification-de-la-retraite/ Thu, 12 Dec 2024 11:31:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104351 DÉVELOPPEMENT - Les différences sont nuancées ; les conseillers devraient les essayer avant de s’engager.

L’article Ce que les conseillers recherchent dans un logiciel de planification de la retraite est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le choix d’un logiciel de planification et d’analyse financière peut sembler un peu compliqué, même pour les professionnels chevronnés. Advisor.ca s’est adressé à des utilisateurs expérimentés et à des représentants de fournisseurs pour savoir comment faire le bon choix. Leurs conseils : recherchez des moteurs de recommandation, des fonctions de planification de la retraite et de la succession, ainsi qu’une présentation facile à lire.

Il existe quatre principaux fournisseurs sur le marché canadien :

  • Conquest Planning,
  • Naviplan,
  • RazorPlan
  • et Snap Projections.

Bien que les logiciels soient fonctionnellement similaires, ils offrent aux conseillers différents degrés de contrôle sur la stratégie de décaissement de la retraite, de sorte que le choix pourrait se résumer à la préférence personnelle du conseiller.

Les conseillers qui n’ont jamais utilisé de logiciel de planification et d’analyse financière peuvent profiter des essais gratuits pour déterminer celui qui leur convient le mieux. Ceux qui l’ont déjà fait peuvent s’adresser aux éditeurs de logiciels pour obtenir des suggestions.

Moteurs de recommandation

Certains conseillers aiment tester l’impact d’une variable sur le plan financier d’un client. Par exemple, un conseiller peut voir comment un client qui touche sa pension du Régime de pensions du Canada (RPC) à 70 ans au lieu de 65 ans peut augmenter son revenu de retraite total à long terme, mais entraîner un écart de revenu à court terme.

Le gestionnaire de conseils stratégiques (SAM) de Conquest, alimenté par l’intelligence artificielle, part d’un âge de retraite par défaut de 65 ans et suggère le montant d’argent dont le client aura besoin à la retraite en fonction du style de vie qu’il souhaite adopter. Si le client atteint 120 % de son objectif, il peut prendre sa retraite plus tôt ou laisser un héritage plus important.

De même, Snap Projections indique le retard ou l’avance d’un client par rapport à son objectif de retraite. Son moteur de recommandation peut calculer l’impact de ce retard sur ce que le client pourra se permettre de dépenser à la retraite.

RazorPlan a adopté une approche différente ; il présente quatre options de retraite :

  • le mode de vie,
  • l’âge de la retraite,
  • le risque
  • et l’allocation d’actifs.

Par exemple, si un client est en avance sur ses objectifs de retraite, il peut se permettre de dépenser plus par an, de prendre sa retraite plus tôt, de prendre moins de risques avec ses investissements ou de revoir son portefeuille. Les options aident le conseiller à déterminer si les objectifs de retraite d’un client sont réalistes.

Formules de pension

Les clients de la fonction publique ont accès à des régimes de retraite qui fonctionnent avec une variété de règles pour déterminer les prestations de retraite. La fonction « formules de pension » d’un logiciel peut aider un conseiller à calculer le revenu de pension d’un client en fonction de la date prévue de son départ à la retraite. Par exemple, le Régime de pension de la fonction publique du Canada utilise le facteur 85, selon lequel l’âge et les années de service ouvrant droit à la pension d’un employé doivent totaliser 85 pour qu’il ait droit à une pension complète.

Alors que Naviplan, Snap et Conquest permettent tous le calcul automatique de la pension, cette fonction n’est pas disponible dans RazorPlan. RazorPlan explique qu’il existe de nombreuses formules de retraite différentes et que les conseillers n’ont pas demandé cette fonction.

Planification successorale

Après avoir déterminé le mode de vie souhaité par le client à la retraite, le conseiller travaille avec lui pour fixer des objectifs successoraux et trouver des stratégies permettant de minimiser la charge fiscale au moment du décès, par exemple dans le cadre de dons en fin de vie.

Snap et Conquest peuvent tous deux tester plusieurs stratégies de succession et de décumulation. La fonction de comparaison de scénarios de Snap et la fonction SAM de Conquest peuvent montrer plusieurs stratégies côte à côte.

RazorPlan calcule la valeur de l’actif net de la succession pour chaque année de l’analyse, de sorte qu’un conseiller peut fixer un objectif de succession en fin de vie pour savoir combien un client doit épargner en plus pour atteindre cet objectif dans le cadre du plan de dépenses de retraite existant. Le logiciel peut également recommander des produits d’assurance pour atteindre cet objectif.

Naviplan dispose d’un module d’assurance qui permet de déterminer le montant de l’assurance nécessaire pour atteindre les objectifs patrimoniaux. Ce module s’ajoute au module de planification successorale qui permet notamment d’estimer les frais d’homologation, les droits de succession et de planifier les legs.

Tableaux et graphiques 

Les flux de revenus de retraite tels que les régimes enregistrés d’épargne-retraite, le RPC et les prestations de la Sécurité de la vieillesse sont liés à l’âge d’une personne, de sorte que les clients trouvent généralement plus facile de lire des plans présentant des projections basées sur leur âge plutôt que sur les années civiles. Par exemple, il est plus facile de montrer à un client qu’il peut maximiser ses prestations du RPC en commençant à recevoir les versements à l’âge de 70 ans plutôt qu’en 2047.

Les conseillers peuvent alterner entre l’âge du client et l’année civile sur Snap, RazorPlan et Conquest. Naviplan ne permet pas aux conseillers d’alterner entre les deux options. Alors que les tableaux tels que l’analyse des flux de trésorerie affichent à la fois l’année civile et l’âge du client dans Naviplan, l’année civile est le paramètre par défaut pour certains graphiques.

L’article Ce que les conseillers recherchent dans un logiciel de planification de la retraite est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
11 questions à poser à vos clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/11-questions-a-poser-a-vos-clients/ Tue, 10 Dec 2024 12:41:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104178 DÉVELOPPEMENT — Les lecteurs d’Advisor.ca font part de leurs questions préférées pour susciter la conversation et découvrir les motivations.

L’article 11 questions à poser à vos clients est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Lorsque les conseillers en services financiers posent des questions efficaces, ils suscitent des conversations intéressantes, découvrent les motivations des clients et éclairent le processus de planification financière.

Sybil Verch, conseillère principale en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille chez Wealthy Life Group, Raymond James à Victoria, travaille principalement avec des clients fortunés de la catégorie C. Cependant, lorsqu’elle travaillait avec des clients plus modestes, elle leur demandait souvent :

« Si vous gagniez 25 millions de dollars à la loterie, que feriez-vous de cet argent ? »

« Tout d’un coup, ils se débarrassent de toutes ces croyances qui les empêchent de se fixer des objectifs ambitieux et ils se mettent à rêver, explique-t-elle. Et c’est amusant ! »

Toutefois, pour que les conseillers puissent poser cette question, ils doivent « être prêts à aider le client à réfléchir à d’autres moyens d’atteindre ses objectifs et à faire de la planification financière un élément essentiel de leur proposition de valeur », prévient Sylbil Verch. « Cela va bien au-delà de la simple gestion de portefeuille. »

Après avoir aidé les clients à noter leurs réponses à la question, « je leur montre comment ils peuvent accomplir tout ce qu’ils veulent », sans avoir besoin de gagner à la loterie, explique Sylbil Verch. Par exemple, l’un de ces moyens pourrait être de rendre un grand voyage plus abordable grâce à un échange de maisons.

D’autres questions à envisager

Plus tôt cette année, Advisor.ca a demandé à ses lecteurs de partager leurs questions préférées pour générer des conversations efficaces avec les clients.

Steve Bridge, planificateur financier chez Money Coaches Canada à North Vancouver, nous a fait part de ses questions préférées :

  • Où en êtes-vous et où aimeriez-vous arriver ?
  • Qu’est-ce qui vous a incité à prendre contact avec nous aujourd’hui ?
  • Quelles sont vos préoccupations ou questions financières urgentes ?
  • Qu’aimeriez-vous accomplir grâce à notre collaboration ?

« Ces questions et d’autres m’aident à comprendre le “pourquoi” des clients (comme le dit Simon Sinek) et à créer un plan aligné sur leurs objectifs », a écrit Steve Bridge dans un courriel.

En règle générale, les clients et les prospects peuvent facilement répondre à ces questions, affirme-t-il. « Une fois que quelqu’un s’est donné la peine de trouver un [conseiller en services financiers], de me contacter, de prendre rendez-vous, etc., il a beaucoup réfléchi à la planification financière et à la planification de la retraite, y compris à ce qu’il veut accomplir, ainsi qu’à son “pourquoi”. »

Hash Assad, conseiller exécutif, à Assad Wealth Management, IG Gestion privée de patrimoine, à Calgary, a fourni quelques exemples de questions « pourquoi » :

  • Je suis curieux de savoir pourquoi il est si important que vos enfants fassent des études universitaires.
  • Si je peux me permettre, pourquoi êtes-vous si frustré par votre… ?

« Le vendeur traditionnel se concentre sur ce que le client veut acheter », a expliqué Hash Assad dans un courriel. Le professionnel se concentre sur le « pourquoi » du client, ce qui révèle sa motivation.

Hash Assad a également fait remarquer que les conversations efficaces avec les clients nécessitent une écoute active. Son invitation à la conversation préférée commence par « Parlez-moi de… » et l’aide à approfondir les sujets avec les clients :

  • Expliquez-moi comment vous avez créé la richesse que vous possédez.
  • Parlez-moi de ce qui est arrivé à votre père lorsque…

Christine Culbertson, chargée de compte, avantages sociaux collectifs et épargne-retraite, iA Groupe financier à Toronto, suggère que les questions soient « posées avec douceur, dans un esprit de conversation et de curiosité ». « Les questions directes et indiscrètes peuvent mettre les clients potentiels en “mode alerte” et les amener à penser qu’on leur vend quelque chose », avertit Christine Culbertson dans un courriel. Les questions doivent également faire appel aux émotions, recommande-t-elle, et l’une de ses préférées est la suivante :

  • Qu’est-ce qui vous empêche de dormir la nuit ?

Une autre des questions préférées de Christine Culbertson conduit à un « engagement total » du client, dit-elle, en s’adressant à la fois à son côté émotionnel et à son côté analytique :

  • Si je pouvais vous montrer comment envoyer moins d’impôts à Ottawa et avoir plus de richesse à la retraite, voudriez-vous en savoir plus ?

Et vous quelle est votre question favorite ?

L’article 11 questions à poser à vos clients est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
(Re) trouver l’enthousiasme au travail https://www.finance-investissement.com/fi-releve/re-trouver-lenthousiasme-au-travail/ Tue, 05 Nov 2024 12:26:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103620 DÉVELOPPEMENT – Grâce à des changements simples.

L’article (Re) trouver l’enthousiasme au travail est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après un été plus détendu, la rentrée d’automne impose des horaires plus stricts et une charge de travail accrue. La baisse de lumière naturelle et les journées grises affectent l’énergie et la motivation. De plus, pour les parents, la rentrée scolaire ajoute stress et responsabilités, amplifiant la fatigue. Tous ces facteurs combinés créent un décalage qui peut donner l’impression d’avoir les batteries à plat. Cependant, selon les auteurs de 50 conseils pour retrouver l’énergie, il est tout à fait possible de retrouver de l’énergie au travail. Ces derniers proposent plusieurs astuces originales et simples à mettre en œuvre pour raviver l’enthousiasme dans son environnement professionnel.

  1. Riez pour évacuer le stress

Le rire est un puissant antistress naturel. Selon les auteurs, Denis Pennel et Gilone de Maigret, un enseignant à Science Po et une formatrice-coach, une minute de rire aurait les mêmes bienfaits que dix minutes de gymnastique ou trente minutes de relaxation. Lorsque vous riez, votre corps libère des endorphines, des hormones qui réduisent l’angoisse et améliorent l’humeur. Vous pouvez même essayer de vous détendre en pratiquant le « yoga du rire », créé par le médecin indien Madan Kataria, qui associe le rire simulé avec des exercices de respiration, rapporte le journal français Les Échos, qui a sélectionné quelques conseils parmi les plus originaux.

  1. Revivez des souvenirs heureux

Se replonger dans des souvenirs heureux est bien plus qu’un moment agréable. Les auteurs du livre affirment que la réminiscence positive, un concept étudié en psychologie depuis les années 1980, peut raviver votre motivation et stimuler votre créativité. Vous pouvez par exemple afficher une photo de vacances sur votre bureau ou garder un objet symbolique à portée de main. Ces petits rappels de moments joyeux peuvent stimuler votre bonne humeur et votre énergie.

  1. Dites non aux tâches superflues

Se surcharger de travail peut être contre-productif. Dans l’ouvrage, les auteurs insistent sur l’importance de savoir dire non. Ils encouragent ce qu’ils appellent « le devoir de rébellion », qui consiste à refuser certaines tâches non essentielles pour préserver son énergie. Le fait de vous concentrer sur les activités qui apportent de la valeur à vos clients tout en respectant vos limites peut vous aider à être plus efficace tout en réduisant le stress.

  1. Avancez votre montre de dix minutes

Cela a l’air tout bête, mais le fait d’avancer votre montre de quelques minutes peut vous donner une longueur d’avance. Cela vous permet d’arriver un peu plus tôt avant le début d’une réunion ou chez un client et de commencer ainsi vos rencontres dans un état d’esprit calme et préparé. Ce court laps de temps peut également vous permettre de revoir vos arguments, d’échanger avec des collègues ou de finaliser les derniers détails logistiques. Cette approche proactive témoigne de votre engagement envers vos responsabilités tout en contribuant à améliorer vos performances.

  1. Évitez les rages de sucre

Votre niveau d’énergie au cours de la journée est souvent influencé par ce que vous mangez. Pour éviter les chutes de glycémie et les baisses de concentration, les auteurs recommandent de privilégier des collations riches en fibres, protéines et graisses saines. Au revoir les barres chocolatées ! Optez pour des aliments comme les légumes secs, le riz complet ou les fruits à coque. Tenir un journal de ce que vous mangez dans la journée peut aussi vous aider à mieux comprendre l’impact de votre alimentation sur votre énergie au quotidien.

  1. Mangez en pleine conscience

Dîner tout en travaillant ou en regardant votre téléphone, ou encore dévorer le contenu de votre assiette en quelques minutes, sont autant d’habitudes qui peuvent affecter non seulement votre digestion, mais aussi impacter votre niveau d’anxiété et de stress. La solution : pratiquer la « pleine conscience » lors de vos repas. Prenez le temps de savourer chaque bouchée, sans vous laisser distraire par ce qui vous entoure. Cette pause consciente peut devenir un moment régénérant qui vous permettra de débuter votre après-midi de travail avec plus d’énergie.

  1. Accédez à l’état de « flow »

Le « flow » est un état de concentration intense qui procure un sentiment de satisfaction et accroît la productivité. Pour atteindre cet état optimal au travail, les auteurs du livre suggèrent d’éviter le multitâche, d’éliminer les distractions comme les notifications de votre téléphone et de vous fixer des objectifs clairs. Si la musique vous aide à être plus productif, optez pour des listes d’écoute de musique classique ou électronique, sans paroles, pour améliorer votre concentration.

En intégrant quelques changements simples dans votre routine, vous pourrez non seulement retrouver de l’énergie, mais aussi améliorer votre productivité et votre bien-être au travail.

L’article (Re) trouver l’enthousiasme au travail est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ne négligez pas votre propre santé https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ne-negligez-pas-votre-propre-sante/ Thu, 24 Oct 2024 11:50:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103397 DÉVELOPPEMENT — Avant de se soucier des autres, il est bon de se pencher sur soi-même.

L’article Ne négligez pas votre propre santé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Bien que la majorité des dirigeants reconnaissent l’importance de ne pas négliger la santé physique et mentale de leurs employés pour garantir le bon fonctionnement de l’entreprise, il en va différemment en ce qui concerne leur propre bien-être. Trop de dirigeants oublient ainsi de prendre soin d’eux-mêmes, un manquement qui pourrait finalement affecter leur performance au travail et celle de leur équipe.

Dans un article du Harvard Business Review, Palena Neale, fondatrice de unabridged, un cabinet de développement du leadership s’est penché sur la question. En plus d’explorer les raisons pour lesquelles de nombreux dirigeants négligent leur bien-être, dans son article, elle suggère également une approche pour inverser cette tendance.

L’experte note ainsi que cet « oubli » peut être attribué notamment à des facteurs culturels, sociétaux et organisationnels. Selon le type de mentalité, certaines cultures organisationnelles valorisent ce que certains clients qualifient de « force et d’héroïsme », au détriment des soins personnels.

De plus, les dirigeants affirment souvent qu’ils manquent de temps et de connaissances, ce qui explique les obstacles à leur engagement envers l’autosoin.

Se préparer à réussir

Avant même de proposer de se lancer dans cette pratique, Palena Neale suggère de changer d’état d’esprit. La première étape, selon elle, consiste à se donner la permission de prendre soin de soi et à faire preuve d’empathie envers soi-même. Le dirigeant devrait ainsi se questionner sur ce qui le retient de prendre soin de lui.

Si l’idée semble trop étrange, le dirigeant devrait partir de ce qui existe déjà pour lui en ce sens, comme son examen médical annuel. Il est alors temps de faire le point sur les améliorations possibles en matière d’alimentation et d’exercice pour vos voyages. Pourquoi ne pas utiliser également la prochaine réunion d’équipe pour identifier des domaines où vous pouvez demander de l’aide et du soutien aux autres ?

Il est bon d’éviter de penser que c’est tout ou rien. La pratique de l’autosoin est complexe, il est ainsi impossible de ne passer d’aucun soin à une pratique parfaite. Celle-ci devrait être dynamique. Il est normal d’essuyer quelques échecs au début, tout est une question d’ajustement, assure Palena Neale.

Le but est d’y aller graduellement, en identifiant par exemple une ou deux petites modifications à apporter dans la semaine et en s’engageant à les mettre en œuvre régulièrement. Cela peut être très simple, comme prendre les escaliers au travail ou profiter de sa pause pour écouter une musique que l’on aime au lieu de travailler.

Une liste de vérification

Palena Neale propose une liste de vérification qui englobe cinq éléments essentiels de l’autosoin :

  • le corps,
  • l’esprit,
  • les relations,
  • la capacité à faire des choix
  • et le développement personnel.
  • Le corps

Prendre soin du corps n’est pas évident. Le cerveau anticipe les besoins énergétiques de votre corps, déterminant ce qui est nécessaire pour vous maintenir en vie et vous épanouir, en s’appuyant sur vos expériences passées comme référence. On dépense de l’énergie lorsqu’on est en mouvement, mais on la régénère en mangeant, en buvant et en dormant et on diminue cette dépense dans les moments de détente.

Comme n’importe quel budget, il faut s’assurer que les dépenses ne dépassent pas les gains. Palena Neale suggère aux dirigeants d’évaluer leurs habitudes d’exercice, de sommeil et d’alimentation avant de chercher un moyen de les améliorer.

Parmi ses petites suggestions, elle propose :

  • de réduire le nombre de réunions Zoom tôt le matin ou tard le soir ;
  • d’investir dans la planification des repas ;
  • d’intégrer des microséances d’entraînement dans sa routine ;
  • et de pratiquer une consommation d’alcool consciente ou nulle lors des déplacements.
  • L’esprit

Il est important d’apprendre à réguler les émotions et de savoir se détendre.

Pour cela, il faut prendre conscience des grandes émotions que l’on ressent. Sous l’influence de ces dernières, il n’est pas évident d’être créatif et de résoudre des problèmes.

Il faut également comprendre ce qui se cache sous ces émotions fortes. C’est la meilleure façon d’apaiser ces dernières.

Finalement, la communication est essentielle. Il est bon de savoir parler de ces émotions et problèmes avec la personne à l’origine de ces émotions ou une personne qui pourra vous écouter et vous aider à les surmonter.

Un autre point essentiel est d’apprendre à se détendre. La pratique de la détente varie d’une personne à l’autre : cela peut consister à passer du temps dans la nature, à retrouver des amis, à caresser un animal de compagnie ou à pratiquer des exercices de relaxation. Trouvez ce qui fonctionne le mieux pour vous.

  • La relation

Un dirigeant doit réfléchir à sa manière d’interagir avec les autres, en se demandant comment il donne, reçoit et collabore, notamment avec ses collègues.

Le leadership repose avant tout sur les relations et la communauté, ce qui rend d’autant plus crucial le fait de modéliser des relations positives et de collaborer de manière intentionnelle.

Parfois, il suffit de modifier son approche lors d’une conversation pour tout changer. Par exemple, un « bonjour » enthousiaste au début d’une réunion peut transformer l’ambiance de cette dernière.

  • La capacité à faire des choix

Selon les recherches scientifiques, les êtres humains aspirent à l’autonomie, ce qui implique la possibilité de choisir. En effet, une étude a démontré que l’autonomie et le choix sont fondamentaux pour le bonheur.

Nous pouvons reprendre le contrôle en multipliant les occasions de choisir — ces moments où nous réalisons que le choix est à notre portée. Cela peut inclure la décision de demander de l’aide ou celle d’engager une conversation difficile.

Certains dirigeants peinent à demander de l’aide de peur d’être perçus comme vulnérables ou par manque de confiance.

Pour les aider, Palena Neale suggère de se questionner sur ses propres limites. Petit conseil : ressentir de l’accablement ou du ressentiment est souvent le signe d’un besoin de poser des limites. Dans ce cas, elle propose d’identifier trois tâches que l’on peut déléguer. Cela créera une habitude saine et prouvera au dirigeant qu’il est pratique de se reposer parfois sur les autres.

  • Développement personnel

Ce point touche à votre autoréalisation ; ce qui vous épanouit à ce stade de votre vie et de votre carrière. Pour les jeunes dirigeants, cela implique souvent la nécessité de dégager du temps pour la parentalité, l’apprentissage ou l’engagement communautaire.

Pour les dirigeants en milieu de carrière on parle davantage d’activités enrichissantes telles que le chant, les visites de collèges, la pratique de la pleine conscience et le temps passé avec leurs parents.

Il est essentiel pour le dirigeant de cerner ce qu’il désire approfondir et prendre du temps pour cela.

Toutes ces pratiques contribueront à un mode de vie plus sain et réduiront le risque de burn-out. Petit rappel pour les dirigeants qui n’ont pas encore intégré ces habitudes dans leur vie : faites-le progressivement, afin d’éviter d’abandonner l’idée d’améliorer votre santé à la première difficulté.

L’article Ne négligez pas votre propre santé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>