portrait de Martin Lavigne
Gracieuseté

« J’ai compris ce jour-là que le talent ne suffit pas », souligne celui qui a finalement fait carrière dans l’industrie financière et qui est président de la Financière Banque Nationale – Gestion de patrimoine depuis mai 2011. Il n’hésite pas non plus à prodiguer le même conseil aux plus jeunes qui font leur entrée dans l’industrie, ou encore même à de jeunes athlètes.

La route de Martin Lavigne est jalonnée de ces personnes qui, encore aujourd’hui, l’ont aidé à se faire une place dans le milieu de la finance et à gravir les échelons comme gestionnaire. « C’est important d’avoir des gens en qui on a confiance et qu’on peut contacter pour nous aider dans nos actions. Je me sers beaucoup des apprentissages et des expériences des autres pour voir comment ça peut s’appliquer à certaines situations que je vis », dit-il, en précisant avoir des mentors officiels et d’autres informels.

Par exemple, lors d’une situation similaire, il voudra savoir ce que le mentor a fait de bon ou de mauvais, voire même ce qu’il ferait de différent si la même situation se présentait à nouveau. « Un bon mentor, c’est celui qui est capable de partager ses expériences sans dire quoi faire. Il nous amène à réfléchir et, en bout de ligne, la décision nous appartient », fait-il valoir.

Martin Lavigne a encore en mémoire la première fois où il a été dans l’obligation de congédier un employé. « C’est difficile, c’est très émotif. J’ai appelé quelqu’un qui avait vécu la même situation et ça m’a beaucoup aidé », souligne-t-il.

Son propre parcours professionnel et sportif

Martin Lavigne se fait aussi un devoir de rencontrer les étudiants qui viennent faire des stages à la Financière Banque Nationale. « Je vais déjeuner avec eux, lorsqu’ils sont avancés dans leur stage, pour discuter de différents sujets », précise celui qui a décroché un baccalauréat en administration de l’Université Laval.

Son rôle de conseiller ou de mentor auprès des plus jeunes déborde aussi les frontières de l’industrie financière. Martin Lavigne est encore aujourd’hui très impliqué dans le monde du sport, alors qu’il est entre autres membre du conseil d’administration de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec depuis 2012. Il lui arrive ainsi de parler de sa propre expérience auprès de jeunes athlètes qui sont notamment intéressés à savoir comment il est passé de joueur de baseball à haut dirigeant dans une institution financière.

Martin Lavigne est aussi engagé socialement auprès d’autres organisations. Il siège au conseil d’administration de la Fondation du CHUM depuis 2010 où il préside le comité de budget, finance et vérifications. De 2014 à 2017, il a également été président d’honneur du Grand Festin d’huîtres de la Fondation Jean Lapointe, un organisme qui soutient activement la prévention des dépendances auprès des jeunes.