Quelqu’un qui comprend les rouages de l’univers des services financiers dans lequel le conseiller évolue est très utile. Cependant, cette idée suppose que le mentor est bon, ce qui n’est pas toujours le cas, comme le rappelle Leen Sawalha, d’AtmanCo, dans son blogue.
Elle identifie six «des pires» traits de personnalités d’un mentor en entreprise.
Potentiel négligé
Le conseiller de la relève ayant un mentor se place en position vulnérable face à son mentor, plus expérimenté que lui.
Le mentor doit être en mesure de reconnaître le plein potentiel du mentoré, ses forces et ses faiblesses afin de l’aider à s’améliorer.
«Le pêché capital d’un mentor, c’est de ne pas reconnaître le plein potentiel de son protégé», écrit Leen Sawalha.
Égoïsme et mentorat
L’égoïsme est un trait à éviter en général, mais d’autant plus lorsqu’on est mentor.
«Un mentor ne peut tout simplement pas se permettre d’être égoïste; il ne doit pas l’être avec son temps, son savoir, ses expériences, ses idées ou ses commentaires», souligne l’auteure du blogue.
Parler le même langage
La compatibilité pour se comprendre est un trait crucial pour assurer une bonne relation mentor/mentoré. Tout le monde ne communique pas de la même manière, ce qui fait que le choix d’un mentor doit se faire en gardant en tête qu’il faut se comprendre.
«Se comprendre soi-même et comprendre l’autre peut grandement contribuer à raccommoder le manque de communication», dit Leen Sawalha.
Prendre le temps
Avoir le meilleur mentor est une chose, mais ce dernier doit prendre le temps afin d’assurer la transmission de ses idées, ses enseignements.
«On ne peut pas enseigner beaucoup de choses si on n’y est pas», ajoute-t-elle.
Scepticisme extrême
Remettre en question, poser des questions, aller au fond des choses n’est pas un mauvais trait de personnalité en soi. Cependant, lorsque la personne semble trop sceptique, ou lorsqu’on dirait qu’elle est méfiante ou suspicieuse, ce trait devient négatif.
Tout le monde veut d’un mentor qui pose les bonnes questions et souligne les éléments manquants, mais «on ne veut quand même pas qu’il soit sceptique au point de battre toute idée nouvelle ou ne pas laisser son protégé essayer, échouer et apprendre par lui-même de temps en temps», indique Leen Sawalha.
Insécurité
«Imaginez un mentor qui n’est pas sûr de lui, qui n’est jamais certain si ce qu’il fait est valide ou non», écrit-elle.
Le mentor devrait être en mesure de mener le jeune conseiller plus loin. Il le guidera, tout en le laissant essayer, échouer, avoir du succès et s’envoler de ses propres ailes.
Pour y parvenir, le mentor doit être en mesure d’être assez confiant.