Adolescent, il n’avait pourtant pas d’objectif de carrière défini, si ce n’était peut-être d’intégrer le monde des affaires pour lequel il avait un intérêt marqué.
Il a donc choisi d’y entrer en étudiant la comptabilité, domaine qu’il connaissait grâce à son père, dont c’était la profession. Après une formation universitaire, puis quatre années d’exercice comme comptable agréé dans une firme, il rallie les rangs de l’Industrielle Alliance Valeurs mobilières.
«Je ne voulais pas faire carrière dans une firme comptable, raconte Richard Legault. Je voyais ça comme un bon bagage qui allait m’ouvrir des portes et qui, combiné avec d’autres expertises, allait m’être utile pour avancer.»
Au bout d’un an, il fait le saut en placement et en gestion de portefeuille, tout en se voyant confier de plus en plus de responsabilités, ce qui le mènera finalement au poste de président qu’il occupe actuellement.
Honnêteté et intégrité
Pour Richard Legault, le secteur de la finance est avant tout basé sur la confiance. Il considère que l’intégrité et l’honnêteté sont essentielles et ne doivent jamais être remises en question, tant entre un conseiller et son client, un employeur et son employé, ou des partenaires d’affaires.
«C’est aussi l’une des premières qualités que l’on remarque chez quelqu’un avec qui l’on veut bâtir une relation», insiste Richard Legault.
Le respect
«Même si nous sommes dans un monde de chiffres, les clients ne sont pas simplement des numéros de compte, poursuit Richard Legault. Ce sont avant tout des individus.»
Si l’Industrielle Alliance a choisi de faire de l’éléphant son emblème, c’est justement parce que l’entreprise estime qu’un conseiller doit avant tout être à l’écoute pour bien comprendre la situation de sa clientèle. «L’éléphant a de grandes oreilles et une petite bouche, illustre Richard Legault. Ça ne veut pas dire que l’on doit faire tout ce que notre interlocuteur nous demande, mais plutôt de bien le comprendre pour être en mesure de prendre la bonne décision.»
Outre la clientèle, il estime que le respect est une ligne de conduite à adopter, quelle que soit la nature de la relation. «Nous vivons dans un petit monde, on finit toujours par se recroiser.»
Travailler fort
Pour réussir dans la finance, les aspirants conseillers doivent se préparer à travailler d’arrache-pied. «La réussite ne vient pas seule, insiste Richard Legault. Il faut convaincre nos clients de nous faire confiance, bien les comprendre pour bâtir des conseils sur mesure, maintenir la relation, s’assurer que nos services et nos produits sont adaptés à leur situation actuelle…»
Pour ce faire, les jeunes professionnels doivent continuellement parfaire leurs connaissances, par exemple en lisant et en restant à l’affût des marchés, ce qu’encourage vivement le président de l’Industrielle Alliance.
«Et comme notre clientèle est au centre de nos intérêts, il faut aussi rester disponible quand elle a besoin de nous», rappelle Richard Legault.
Une grande capacité d’adaptation
Richard Legault a vite compris qu’il fallait s’adapter pour rester compétitif. Au fil de sa carrière, il est passé de la comptabilité à la gestion de portefeuille, avant de faire le saut vers le courtage en valeurs mobilières. Ce sont tous des défis qui lui ont permis d’apprendre toujours plus.
«Il faut faire preuve d’ouverture et de patience. Cumuler les expériences nous mène à trouver des solutions et des façons de faire différentes.»
C’est d’autant plus vrai dans le domaine de la finance, un environnement qui change à vitesse grand v et dans lequel la règlementation ne cesse d’évoluer.
«Il faut aussi être en mesure de s’adapter à la personnalité des clients, à leurs besoins, à leur tolérance au risque, continue Richard Legault. Ce n’est pas à eux de s’ajuster à nous.»
Savoir s’entourer
Ses plus grands succès, Richard Legault les doit à la solide équipe qu’il a bâtie pendant plusieurs années.
«Nous n’avons pas que des forces, explique-t-il. Nous devons nous entourer de gens ayant des atouts complémentaires.»
Il estime que c’est grâce à cette équipe qu’il a pu relever de nouveaux défis. «Elle était prête à prendre la relève, conclut Richard Legault. Il faut s’assurer que notre équipe soit la plus autonome possible et, surtout, ne pas se rendre irremplaçable.