Développer sa confiance en soi n’est pas une quête linéaire. Cette démarche exige entre autres une introspection profonde, la volonté de se confronter à ses peurs et la capacité de s’adapter en permanence. Voici quelques astuces pour la cultiver.
Première étape : en finir avec le FOPO !
Le FOPO (pour Fear Of People’s Opinion), c’est cette peur du jugement des autres qui nous paralyse à bien des occasions. Qui n’a jamais hésité à lever la main lors d’une réunion ou ressenti une bouffée de stress à l’idée de s’exprimer en public ? C’est aussi cette anxiété qui empêche bien souvent de demander une promotion.
Il est possible de se libérer de la tyrannie du regard des autres. L’une des solutions ? La prise de conscience. Il est essentiel de se connaître soi-même pour s’affirmer. Lorsque cette peur se manifeste, c’est le temps de se rappeler le chemin parcouru, les compétences acquises, les réalisations dont on est le plus fier. Il s’agit de reconditionner son cerveau sur des aspects positifs plutôt que de se laisser gagner par le stress. En se recentrant sur sa propre valeur, on dynamise sa confiance en soi.
Un bon truc pour renforcer notre identité et notre assurance : formuler une devise personnelle qui serait le reflet de nos valeurs personnelles. L’entraîneur en chef des Seahawks de Seattle, Pete Carroll, par exemple, a choisi : « Se battre, toujours ». Ce mantra l’accompagne et guide ses décisions, tant au football que dans les autres sphères de sa vie. Pour définir votre devise, dressez la liste des valeurs qui sous-tendent vos actes, des qualités que vous recherchez chez vous et chez les autres. Cela vous aidera à formuler une phrase qui exprime qui vous êtes et vous inspire. N’oubliez pas de la partager aux autres, elle deviendra votre boussole.
Confiance et humilité : un équilibre délicat à trouver
C’est bien de donner du muscle à sa confiance, mais elle n’est pas toujours gage de succès quand elle se fait débordante. Une confiance dénuée de compétence ou de réalisme peut rapidement devenir de l’arrogance. À l’opposé, faire preuve d’humilité sans compétence peut être vu comme de la faiblesse. Il y a donc un équilibre à trouver entre l’assurance et l’humilité.
La clé : bien connaître le public auquel vous vous adressez. Face à des non experts, l’assurance peut être une force, mais devant des spécialistes, une dose d’humilité renforce la crédibilité. Tout est dans la modération. Rappelez-vous que l’authenticité, tant dans la confiance que dans l’humilité, joue un rôle clé dans la perception que les autres ont de nous.
L’importance de la résilience
Malgré tous nos efforts, c’est facile de laisser le doute s’installer. Il suffit parfois d’un commentaire désobligeant, d’un événement malheureux ou tout simplement d’un surcroît de fatigue pour que la confiance en soi vacille. Prendre conscience de la situation, l’accueillir sans jugement, permet de retomber rapidement sur ses pattes. C’est la meilleure façon de bâtir sa résilience.
Chuter est inévitable. C’est particulièrement vrai dans le monde de la gymnastique. Pour Lisa Carmen Wang, quadruple championne nationale de gymnastique et membre du Temple de la renommée des États-Unis, c’est la manière dont on réagit après une chute qui détermine notre véritable force mentale. Elle conseille de voir chaque revers comme une chance de croissance, une occasion de s’améliorer.
L’optimisme est une autre arme puissante, selon l’ancienne gymnaste. Plutôt que de se concentrer sur des erreurs potentielles, elle visualisait la victoire pour surmonter ses barrières mentales. Maîtriser la pression, embrasser le changement et y répondre avec ingéniosité sont d’autres acquis de sa carrière sportive qu’elle transpose dans sa nouvelle vie d’entrepreneure en série et d’investisseuse.
Lisa Carmen Wang est aussi l’autrice de The Bad Bitch Business Bible, un guide pour aider les femmes à se défaire du mythe de la « bonne fille » et leur permettre de gagner le pouvoir et le respect qu’elles méritent.